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08.12.2009

8 décembre 2005 : Plein cadre – Christian Ledan – France bleu

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Serge Lama participe à l'émission plein cadre du 8 décembre 2005, présentée par Christian Ledan, pour la sortie du DVD accordéonissimots.

 

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EXTRAIT

 

01.12.2009

1 Décembre 2005: Sélection du Reader's Digest

 Couverture française

serge lama

Couverture belge

serge lama

 

 

LA GOUAILLE GENEREUSE

par Stéphane Calmeyn

 

 

Face à face avec Serge Lama – Sélection du Reader’s Digest – Décembre 2005

 

 


LA MAIN TENDUE vers l'horizon des projecteurs, seul au milieu de la scène, Serge Lama reste immobile. Une bonne minute, et il n'a pas bougé. Son Spectacle est terminé, les ultimes notes de « Je suis malade », envolées. Il pourrait saluer et regagner les coulisses, mais il attend. Que l'applaudimètre explose. Que le public se lève. Ce qu'il fait, le public, en animal dompté. Une fois la salle debout, le chanteur s'ébroue lentement et libère un sourire de matador comblé. Après quarante-deux ans de carrière, Lama aime toujours autant l'arène.

Cent mille spectateurs ont déjà applaudi son « Ac-cordéomssi-mots » depuis 2004, spectacle embalant  où il joue la retenue avec, pour tout orchestre, le seul « piano à bretelles » du virtuose Sergio Tomasi. Les deux compères repartiront sur les routes de France dès février prochain. Non sans semé ces Jours-ci le CD et le DVD du tour de chant. Magissi-mots !

 

Stéphane Calmeyn : Qu'apprend-on de neuf sur Serge Lama dans « Accordéonissi-mots » ?

Serge Lama : Certains spectateurs me disent qu’ils ont déjà vu une bonne vingtaine de fois. On s'y retrouve donc rapidement entre amis. Mais, là, ils me découvrent plus libre, puisque nous ne sommes que deux sur scène. Je bouge sans contrainte. J'interprète différemment  des  succès  qu'ils connaissent par cœur. Au départ, mon but était de remercier la France profonde, pas celle des grandes villes. D'aller voir les gens chez eux avec une mécanique légère qui permette de tourner dans des salles de 300 à 2000 places.

 


S. C. : On la dit morose ces temps-ci, cette France que vous sillonnez. Partagez-vous cette opinion?

S. L. : Je suis mieux placé que les politiques pour savoir que ça va mal. J'échange beaucoup avec les gens après le spectacle. Ils me le disent : l'argent qui manque, les usines qui ferment... Les artistes prennent la température du pays. Avec nous, le public oublie, ou transforme, ses soucis quotidiens à travers des chansons qui, pourtant, lui parlent de ses soucis, de ses amours ratées et du temps passé. Ce temps qui est comme un couteau planté dans le présent de la plupart des gens. J'ai, par exemple, un énorme succès avec « L'Algérie ». Ce n'est pas un hasard. Cette période terrible reste une blessure profonde pour ceux qui l'ont vécue. Et les plus jeunes dans la salle, qui n'ont pas « fait » l'Algérie, voient dans ce pays une sorte de mythologie solaire.

S. C. : Mythologie véhiculée par la chanson : «Même avec un fusil, c'était un beau pays »...

S. L. : C'est la seule phrase qui fait référence à la guerre elle-même. Car, en fait, c'est un texte sur quelqu'un qui découvre l'Algérie et en est ébloui. Le vrai sujet est là : l'éblouissement. Le

« même avec un fusil » indique simplement la situation générale.

 


S. C. : A onze ans, en passant devant l'Olympia avec votre père, votre regard est attiré par le nom d'Eddie Constantine accroché en énormes lettres rouges sur la façade. Et vous dites : «C'est là que je chanterai quand je serai grand... » !

S.L. : Authentique ! Mon père chantait en face, au Théâtre des Capucines, une salle qui me paraissait miteuse. Il doublait Georges Guétary dans « La Route fleurie ». Il était en fin de carrière, gagnait péniblement sa vie. Et, de l'autre côté du boulevard, il y avait l'extase, l'or, cet Olympia tout juste ouvert, où se produisaient ceux qui nous faisaient rêver, comme Bécaud. C'était en février 1954.

S. C. : Cet hiver 54 était aussi celui de l'appel de l'abbé Pierre...

S.L. : II gelait à pierre fendre. Ça a été épouvantable pour tout le monde. Mais, pour moi, il s'est passé une autre catastrophe cet hiver-là, une brisure dont je ne me suis jamais remis : mon père, que je voyais se maquiller le soir pour chanter aux Capucines, a tout d'un coup décidé d'arrêter le métier. Poussé par ma mère, il est devenu voyageur de commerce. Un matin, je l'ai vu partir à Vélosolex comme vendeur de bière dans les cafés. Le soir même, il est rentré épuisé, transi dans sa grosse canadienne. C'était la première fois qu'il ne pratiquait plus son vrai métier, celui que je voulais faire. II était sorti de mon rêve. Il était devenu un autre.

S. C. : Par la faute de votre mère, donc…

S. L. : C'est assez compliqué à expliquer. Enfant, les gosses de mon âge ne m'amusaient pas trop, je vivais plutôt avec des adultes. Les premiers d'entre eux étaient mes parents, bien sûr. A Paris, nous vivions dans une chambre de 4 mètres sur 4, à l'Hôtel moderne. Il y avait juste le grand lit, le lavabo, mon petit lit et une table. Rien ne m'échappait des conversations. Quand mon père rentrait le soir du théâtre, ma mère l'engueulait parce qu'il avait un quart d'heure de retard. Il n'avait droit à aucune liberté. Ma mère était une femme abusive et d'une jalousie féroce. J'ai entendu ces engueulades pendant des années. Lui, il subissait. Un jour, il a failli la quitter. Il est venu m'en parier en pleurant. Je lui ai dit : « Ce n'est pas une vie. Tu aimes ce métier. Quitte-la ! » Finalement, il n'a pas été assez courageux pour le faire. Il me disait : « Et toi, qu'est-ce que tu vas devenir ? » « Moi, je bougerai entre vous deux. Je vivrai de toute façon mieux qu'aujourd'hui.»

 


S. C. : A vos débuts, en repensant à la carrière de votre père depuis le Grand Théâtre de Bordeaux jusqu'aux Capucines à Paris, vous est-il arrivé de vous dire que vous ne commettriez pas certaines de ses erreurs ?

S. L. : Oui! Et c'est pour ça que j'ai été considéré, surtout à mes débuts, comme un misogyne. Pour moi, à cause de ma mère, la femme était forcément castratrice. J'ai mis longtemps à comprendre qu'elle pouvait aussi aider un homme à réussir. Si ma mère avait été de celles-là, je pense que mon père aurait réussi. Je me suis protégé des femmes tout en étant attiré par elles. Dès que l'une d'elles montrait la moindre velléité d'autorité, c'était tout de suite la rupture. Je crois que ça m'a été utile : beaucoup de mes collègues de l'époque, bourrés de talent, se sont mariés trop tôt, ont fait des enfants, donc ont eu charge de famille, alors que notre métier ne le permet pas au départ. On ne doit penser qu'à soi et à ce que l'on fait. Cela, je l'avais compris par l'exemple de ma mère. Ça m'a donné une force supplémentaire, même si c'était douloureux à vivre.

 

S. C. : Dans « La chanteuse a vingt ans », inspirée par Marlene Dietrich, vous dressiez le portrait d'une artiste vieillissante face à la gloire. Vous qui avez abordé le cap de la soixantaine en public, vous arrive-t-il de vous imaginer sur scène dans dix ou quinze ans ?

S. L. : Je sais que maintenant, quand je la chante, les gens l'assimilent à moi. Ce qui m'intéresse surtout, c'est de me sentir libre aujourd'hui. Mon ambition m'a empêché de l'être entre onze et trente ans. Ensuite, les contraintes du métier m'ont corseté jusqu'à la cinquantaine. Maintenant, je me sens libre. C'est un avantage énorme. J'ai mes doutes. Je suis devenu un être humain complet. Et je suis beaucoup mieux dans ma peau que je ne l'ai jamais été. Voilà ma vérité.

Fin

 

29.11.2009

29 novembre 2005 : La grande interview - France Bleu

 

serge lama

 

Serge LAMA a répondu aux questions de Patrick Sabatier sur France Bleu le 29 novembre 2005.

 

 

EXTRAIT

 

28.11.2009

28 novembre 2005 : CD et DVD Accordéonissi-mots

28 novembre 2005 : sortie du CD et du DVD Accordéonissi-mots enregistrés le 1er octobre 2005 à Marigny.

 

serge lama

 

serge lama

 

 

Plan média Accordeonissimo

 

Plan média officiel des passages Radio et Télévisés de Serge Lama pour promouvoir la sortie du DVD et du CD live Accordéonissi-mots enregistré à Marigny le 1er octobre 2005.

 - Dés le 28 novembre, une campagne publicitaire de 375 K€ sur TFI

- Campagne de 40 spots de 30'' du 28/11 au 2/12 sur Nostalgie (100 K€) et sur Chérie FM (75 K€).

serge lama

 

26.11.2009

26 novembre 2005 : dernière à Marigny

Le 26 novembre 2005 dernière de cette série de concerts donnés au théatre Marigny depuis le 29 septembre 2005.

 

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25.11.2009

25 Novembre 2005: Acoustic

Le 25 novembre 2005, participation de Serge lama au cours de cette émission de TV5 monde présentée par Sébastien Folin. Il interprète plusieurs chansons avec Sergio Tomassi à l'accordéon.

 

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EXTRAITS AUDIO 

 

 

 

14.11.2009

14 novembre 2005 : C'est au programme

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Damien Thévenot présente un reportage réalisé sur la tournée accordéonissi-mots à Marigny.

 

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EXTRAIT AUDIO

 

12.11.2009

12 Novembre 2005: Petites confidences entre amis

Dans cette émission du 12 Novembre 2005, c'est Serge Lama qui est l'invité d'Ariane Massenet

serge lama

 

À la télévision, les interviews se suivent et se ressemblent. Toujours les mêmes questions et toujours les mêmes réponses, souvent préparées à l’avance. La spontanéité est devenue chose rare.
Petites Confidences entre amis révolutionne le genre de l’interview, en adoptant un concept jusqu’alors inédit à la télévision. Un invité est interrogé par 6 personnes qui se succèdent dans une suite de l’hôtel de Crillon : des membres de son entourage personnel ou professionnel et des personnes qu’il (elle) ne connaît pas mais dont la rencontre risque de provoquer des situations exceptionnelles. Ariane Massenet recueillera les impressions à chaud des interviewers et de l’invité.

 

Un extrait de l'émission

 

12 novembre 2005 : Symphonic show

 Serge Lama participait à l'émission Symphonic Show le samedi 12 novembre 2005 à 20h55 sur France 2.

Il avait  interprété "je suis malade", accompagné par les 90 musiciens de l'orchestre et les 40 chanteurs du chœur des "nights of Proms".

serge lama

Télé 7 jours du 12 au 18 Novembre 2005

 

serge lama

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EXTRAIT AUDIO