Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19.11.2009

19-20-21 Novembre 1976:Concerts à l'auditorium de Lyon

Pour trois soirées Serge Lama chantait en Novembre 1976 à l'auditorium de Lyon.

 

L'auditorium lors de son inauguration en 1975

cover-1.jpg

photo D.R.

11-1.jpg

Photo D.R.

 

Serge Lama le 20 Novembre 1976

Scan0001.jpg

Photo Mario Gurrieri

19 Novembre 2001:Télé Star

 Interview parue dans télé Star lors de la sortie de l'album feuille à feuille

 

numérisation0015 (2).jpg

19 Novembre 2006:Courrier Laval

Le 22 Octobre Serge Lama était salle André Mathieu à Laval

 

2006-11-19·AA_P·a36.jpg

LIRE

19 et 20 novembre 1977: Cherbourg

Serge Lama se produit, deux soir de suite, au théâtre de Cherbourg

 

1977-11-21 - Ouest France - 1.jpg

1977-11-21 - Ouest France - 2.jpg

Ouest France du 21 novembre 1977

 

19 novembre 1996 : Sud-Ouest

Articles publiés dans Sud-Ouest lors du concert de Serge Lama au Pin-Gallant de Mérignac.

 

Sud-Ouest.jpg

 

TROIS QUESTIONS A SERGE LAMA

 Que faut-il attendre du nouveau spectacle ?

Ce qui me fait le plus plaisir, c'est d'arriver à dépoussiérer par des arrangements nouveaux des chansons qui ont quinze, vingt ans. Cela reste un pari extrêmement difficile, parce que les gens ont une espèce de mémoire sentimentale de tout ça. Là, je suis en tournée pour six mois et ça marche en direct, ce qui n'était pas évident. J'ai fait ce métier pour être sur scène. C'est logique que ce soit l'endroit qui, plus que le studio, donne le reflet de quelque chose qui me ressemble vraiment.

Et puis il y a quatre inédits, dont « le Titanic ». Cette dernière pourrait annoncer un projet plus long et faire un spectacle musical autour. Ce qui m'intéresse là-dedans, c'est qu'évidemment les gens ne savaient pas qu'ils allaient heurter un iceberg. Ils sont partis pour un rêve qui réunissait les trois classes de la société. Cela pourrait illustrer symboliquement cette fin de siècle, avec ce bateau du progrès qui laisse ses lumières allumées au moment de sombrer, avec des airs de l'époque joués par un orchestre de fox trot et de ragtime. Un naufrage flamboyant !

Ne cultivez-vous pas les paradoxes entre votre personnage et votre inspiration ?

C'est sûr que ma carrière est ambiguë, avec peu de chansons rigolotes, mais ce sont pourtant elles qui ont fait mon succès, avec cette image marrante et populaire. « Les P'tites Femmes de Pigalle », « Superman », « Femmes, femmes, femmes » sont des titres qui ont généralement fait démarrer mes albums ; avec un attrait en parallèle pour les « Je suis malade », « Une île », tout ce grand romantisme un peu désespéré ; 80 % de ceux qui recherchent une certaine joie de vivre et une énergie. Cette image faussée provient de mon rire, de ma nature, des passages télévisés assez vivants et rigolos, ce sens de la plaisanterie qui me colle à la peau. Ce qui n'est qu'en partie vrai, pour un tiers disons : c'est mon fond mélancolique qui me pousse à composer !

Quel est votre secret de longévité ?

La passion que j'ai pu transmettre au public un peu par hasard. Notre relation est heureuse depuis le début de ma carrière, suivie du grand public à partir de 1972, ce qui équivaut à une histoire d'amour comme le dit Barbara. Même si le disque porte ce titre, « l'Ami », à prendre au sens étymologique de sympathie entre le public et moi. Je reviens en effet comme un ami régulier après avoir voyagé, bougé, sans partir au Pérou comme Lavilliers. Je rêve dans ma tête, ce qui donne ces petites histoires, et j'en ai fait énormément. Je cherche toujours des titres qui ne font pas double emploi.

Le chanteur sera demain soir à 20 h 30 en concert au Pin-Galant

Recueilli par PATRICK SCARZELLO

Sud-Ouest du 18 novembre 1996

***************************************************************************************************************************************

Serge Lama: inamovible

Hier soir, le Pin-Galant recevait Serge Lama et rarement l'on vit pareille adéquation d'une salle, de son public et de son invité. Le bilan en était prévisible : guichet fermé, communion solennelle et familiale à l'intérieur. Rappelez-vous : c'était au temps du music-hall finissant, un chanteur très français débutait avec (déjà) de la nostalgie dans la voix. Rien ne semble avoir changé : à l'appel de l'empereur, les grognards sont toujours là.

L'ambiance est imperceptiblement plus d'étendue qu'il y a quinze ans : rassuré sur les fondements d'une assurance que d'aucuns, perfides, ont pu taxer de mégalomanie, Serge Lama peut se la jouer copain, détendu, prompt à la galéjade, osant des plaisanteries de seigneur sur la « musique de maintenant » et son supposé déficit en parolier, se permettant des tours de main réussis comme à la parade en dirigeant les chœurs d 'un public ravi, qui n'a pas assez de mains pour battre le « tempo ». 

Il est vrai que la chanson à la Lama s'enorgueillit d'auteurs à sa mesure : lui-même, Alice Dona. Autre actif mis en avant : sa qualité de « presqu'enfant du terroir », amateur de bonne chère et de restaurants viandards. Le moment, privilégié au sein d'une vie de stress moyen, est à la philosophie rassasiée : pousse-café, odeurs de cigare froid, introspection distraite d'une certaine société : « ces jeunes qui se droguent sont toujours nos enfants », « les amours adultérins, c'est toujours de l’amour », lassitude d'une sensibilité molle décrite exactement par ce vers tiré d'une de ses chansons : « le cœur qui colle ». Les pianistes jouent en fond sonore jazzy, les spots colorés balaient sensuellement la scène ; l'ambiance hésite entre culture cossue et night-club cher. On croit entendre les confessions « entre hommes » d'un pilote de ligne amoureux (thème romantique) assorti de ses plaintes quant à la pension alimentaire qu'il réclame à sa femme (thème social).

Et pour ceux qui ne connaîtraient pas l'essentiel de Serge Lama, sachez que « les P'tites Femmes de Pigalle » traite avec une acuité jamais démentie du problème de la prostitution à Paris et de ceux qui la font prospérer.

Serge Lama, hier soir au Pin-Galant, Mérignac.

ANTOINE DE BAECKE

Sud-Ouest du 20 novembre 1996

 

19 Novembre 1988:Victoire de la musique

Le 19 Novembre 1988, se déroulait la cérémonie des 4 ème victoire de la musique au Zénith de Paris

 

tele_loisirs_14-11-1988.jpg

télé loisir 14 Novembre 1988

 

Serge Lama sans participer directement à la cérémonie était présent. Ici en Photo avec Nougaro, Johnny, Pagny et Régine 

 

Claude-Nougaro-Johnny-Hallyday-Serge-Lama-et-Regine.jpg

Photo D.R.

19 Novembre 2009: SMS

Petite page de poésie postée par Serge sur son site

 

Nous ne sommes tous que du vent
Nous n'existons que par les feuilles
Qui tremblent, des fleurs que l'on cueille
Et jetons aux pieds des vivants
Nous ne sommes qu'en ce qui tremble
Nous sommes les cheveux ensemble
Affolés dans l'eau d'Ophélie
Oh doigts épars de sa folie
Cheveux étirés jusqu'aux berges
Où de vagues roseaux émergent
Et Hamlet hurle en se sauvant
"Du vent, du vent, du vent, du vent"
19-11-2009

19 Novembre 1998: ALLO

Extrait du magazine ALLO de novembre 1998

 

serge lama

 
 

serge lama

 

serge lama

 
 

serge lama

LIRE

 

Portrait de Serge Lama par François Morel

medium_francois_morel.jpg

Lors du vivement dimanche du 18 novembre 2001 , François Morel dressait ce portrait de Serge Lama

C’était le temps, le temps béni de la rengaine, c’était le temps où les chanteurs avaient de la voix. Un jour le petit Chauvier au théâtre des Capucines écouta son papa pour la dernière fois. «C’est bien joli de vouloir faire l’artiste, avait dit maman, mais c’est pas ça qui fait bouillir la marmite. » Papa Chauvier continuait à chanter du Mariano mais au volant de sa voiture de représentant de commerce avec la bière Eclat peinte sur la carrosserie.

C’était le temps, le temps groggy dans la verveine. Alors le petit Chauvier en larmes s’est dit, moi, plus tard, je ferai chanteur pour faire chier maman.

C’était le temps, le temps béni de la rengaine.
Le petit Chauvier avait pas trop d’amis. II était pas trop liant, l’était du genre solitaire. Au temps des ballons rouges, il était plus vieux que les jeunes de son age. Lui, ses copains ils étaient dans les livres. Un jour, à la piscine, pour une fille au teint de rose, il voulut réciter un poème. La fille a dit « ouais c’est sympa ton truc, je te remercie bien mais je
préfère autant aller piquer une tête » et puis elle partit au bras du maître nageur moins littéraire mais plus musclé.

C’était le temps, le temps enfoui dans Paul Verlaine. Alors le petit Chauvier en larmes s’est dit, moi, plus tard, je ferai chanteur pour faire chier les sportifs.

C’était le temps, le temps moisi de la gégène. Le petit Chauvier, à dix-huit ans, Se retrouve dans le Sahara. Four faire son service militaire, se retrouver en AIgérie qui reste un beau pays. Rendu alors à la vie civile, le petit Chauvier s’est peut-être dit moi, plus lard, je ferai chanteur pour faire chier les fusils.

C’était le temps, le temps béni de la rengaine… C’était le temps honni de la vingtaine. Un jour sur la route, sa fiancée disparut dans un fait divers. Une vie détruite, une vie à recommencer. Le petit Chauvier dans son lit d’hôpital se battait pour résister, pour vivre quand même. Malgré l’amour disparu, malgré le bonheur enfui.

C’était le temps, le temps pourri de la déveine. Alors le petit Chauvier en larmes s’est dit, moi, plus tard, je ferai chanteur pour faire chier la mort.

C’était le temps, le temps béni des rengaines devenues disques d’or. Le temps des succès, le temps des Palais de Congrés. Le petit Chauvier devenu grand Lama ne s’est pas résolu à devenir l’artiste de référence, le chanteur de révérence, continue à lancer ses coups de gueule, à l’ouvrir, parfois à tort et à travers, parfois pour dire des conneries. Les autres savent gérer la renomée. Pour élargir leur public, l’homme de droite Sardou fail copain-copain avec l’homme de gauche Guy Bedos mais, dans le fond, ils habitent les mêmes quartiers. Le petit Chauvier, toujours un peu mal dégrossi, continue à se battre avec les fantômes angoissés de son enfance. Faut bien apprendre à vivre avec. Le petit Chauvier en larmes a même réussi à passer pour un chanteur comique.

Parce qu’il est devenu chanteur. Pour venger son père, pour venger la mort, pour venger Verlaine, a même fini par se réconcilier avec la vie, avec la vie, avec les sportifs, avec les femmes, avec sa mère.

Aujourd’hui que c’est le temps adouci de 1a cinquantaine, le petit Chauvier qui chantait si fort fredonne d’une voix plus apaisée 1a chanson de toute une vie.

Cétait le temps, le temps béni de la rengaine…

François Morel

 

19 Novembre 2011: Concert de Lyon

le 19 Novembre 2011 Serge lama se produisait à lyon, épuisé, douloureux Serge décide à contre coeur de s'arrêter. Ce concert marquera l'arrêt de 3 ans de tournée avec le spectacle le tour d'horizon, 3 ans de triomphe un peu partout en France et à l'étranger.

 

lyon 19 nov  11.JPG

 

numérisation0008.jpg