15.02.2009
15 Février 2007: Ciné revue
23:45 Publié dans 2007, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
15 Fevrier 2009: Nord Eclair
Interview de Serge lama avant le concert du 21 mars au colisée de Roubaix
Serge Lama fait le bilan
Peut-on dire que « L'âge d'horizons » est l'album de l'apaisement ?
>> C'est l'album d'un homme qui fait son métier avec passion et plaisir et qui ne cherche pas à prouver quelque chose. Ce qui n'empêche que j'en ai encore sous la pédale. J'ai écrit énormément et j'ai choisi des chansons originales par rapport à ce que j'ai déjà dans mon tour de chant.
Qu'entendez-vous par l'âge d'horizons ?
>> C'est l'âge où on regarde les choses et la vie d'une manière plus tranquille. La mauvaise ambition et le mauvais orgueil disparaissent. Quand on a 25-30 ans, la moindre chose est catastrophique.
L'envie est-elle toujours intacte ?
>> Complètement. Depuis le début, je suis vraiment impliqué dans mon métier.
J'ai toujours dit que mon métier représentait 150 %. Aujourd'hui, ce n'est plus que 75 % mais si on compte bien, ça fait beaucoup.
On sait que vous avez gardé des séquelles d'un terrible accident de voiture. Est-ce difficile la scène sur un plan physique ?
>> D'année en année, mon physique me fait un peu plus souffrir. À partir du moment où on reprend la route, avec les contraintes et les pressions que ça comporte, mon corps en prend un coup. C'est lui qui va me dicter mon avenir. C'est peut-être aussi la raison pour laquelle je fais d'abord une tournée d'un mois, pour voir où j'en suis.
Dans la chanson d'ouverture « D'où qu'on parte », vous écrivez : « C'est pas nous qui tenons les cartes »...
>> J'ai toujours eu un sens aigu de la fatalité. Je pense qu'il y a des carrefours dans la vie qu'on ne peut pas éviter. Je ne suis même pas sûr qu'on ait notre libre arbitre. Inévitablement, les deltas, qu'ils soient dans une vie modeste ou sous les hautes sphères, aboutissent toujours à la même chose : on arrive et on repart tout seul.
« Ma vie s'éloigne à vue de deuils, j'ai vu clouer tant de cercueils » dites-vous dans « J'arrive à l'heure ». C'est assez sombre, voire désespéré ?
>> Il y a aussi un plaisir d'écriture. J'écris beaucoup pour des mots. Je suis souvent pris dans une sorte de tourbillon. En même temps, J'arrive à l'heure est une chanson biographique pour ma génération. Pour beaucoup de gens, il y a un âge où vivre est fatigant. J'ai connu aussi des grands jouisseurs qui ont perdu leur libido et ils ne s'en remettent pas.
Aucun remords, aucun regret sur votre parcours ?
>> J'ai vécu ma vie comme chantait Aznavour. Je referais certainement la même chose si je devais recommencer parce que c'est dans mon caractère. Et puis, j'ai 65 ans donc je suis plus près du bout que du début.
Comment vous êtes-vous arrangé avec le bonheur ?
>> Je n'ai jamais eu le temps d'être heureux. J'étais trop occupé par ma carrière, j'étais dans ce qu'on appelle la fuite en avant. On n'a pas le temps de se demander qui on est, on ne sait même plus si on existe. Pendant trente ans de ma vie, j'étais la chose que je faisais. Maintenant, je suis plus conscient, je vis davantage pour moi.
Estimez-vous avoir musclé votre écriture au fil des années ?
>> C'est ce que pas mal de gens me disent. Je pense qu'il y a eu un après Napoléon. En 1994, l'auteur était différent de celui qui écrivait dix ans plus tôt. La différence s'est faite là. Et pour le chanteur, c'était la même chose.
Il vous colle à la peau ce Napoléon ?
>> C'est ce qu'on me demande le plus. Napoléon a été, quoiqu'on en dise, la première comédie musicale qui a eu du succès. Au départ, Starmania avait fait un mois en 1979 au Palais des Congrès avant d'être arrêtée.
Pourriez-vous rejouer un jour cette comédie musicale ?
>> Je ne sais pas. En tout cas, pas sous la forme dans laquelle elle était. Les gens retrouveraient leurs souvenirs, mais en moins bien.
« Lampe à pétrole » est dédiée à Brassens et à votre grand-mère. Que représentait cette dernière pour vous ?
>> C'était une femme que j'ai beaucoup aimée et réciproquement. Elle était analphabète et bergère. Elle a rencontré un notable avec lequel elle a vécu maritalement. Il y avait une grosse différence d'âge entre eux et quand il est mort, elle s'est retrouvée à la rue. Elle a été chassée par sa belle-famille et elle a eu une vie assez épouvantable.
Même chose pour la chanson « Accident d'amour » dédiée à un Bordelais. Celui-ci ne serait-il pas Bertrand Cantat ?
>> Vous avez vu juste. Celui qui le voit, tant mieux. Les choses sont jugées. Il a payé quand même de manière lourde un crime passionnel. Il a été beaucoup attaqué à l'époque. J'avais envie de lui faire un petit signe en retour.
Êtes-vous du côté de ceux qui prônent son retour artistique ?
>> Il ne va pas s'arrêter de vivre. Ou alors on n'a qu'à lui donner la peine de mort. À partir du moment où il est libéré, il a quand même le droit de chanter puisque c'est son métier.
Est-il vrai qu'initialement les maisons de disques avaient refusé de sortir « Je suis malade » ?
>> Absolument. Je pense qu'aujourd'hui ce serait pareil. On me dirait : « Ne penses-tu pas que ça va plomber les gens ? ». À l'époque, cela a été une bataille terrible. J'ai failli donner ma démission. Daniel Guichard m'a dit avec beaucoup d'honnêteté que Je suis malade allait être un bide royal. Mon père pareil. Ils ramenaient ça à des choses physiques qui les gênaient.
On vous a souvent catalogué comme le chanteur de « Femme, femme, femme » ou « Les petites femmes de Pigalle ». N'y a-t-il pas eu erreur sur la personne ?
>> Il y a eu une focalisation sur un tiers de ma personnalité. Les deux autres tiers ont été complètement occultés. Cela était une chose difficile pour moi. Je suis quelqu'un de gris, de nostalgique et, sans prétention, de profond. Je pense que la partie la plus importante de l'iceberg a été immergée. Ce sont aussi des titres qui arrangeaient les radios.
22:49 Publié dans 2009, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'Algérie
Livret de la partition de la chanson "L'Algérie"
Dans ce port nous étions des milliers de garçons
Nous n'avions pas le coeur à chanter des chansons
L'aurore était légère, il faisait presque beau
C'était la première fois que je prenais le bateau
L'Algérie
Ecrasée par l'azur
C'était une aventure
Dont on ne voulait pas
L'Algérie
Du désert à Blida
C'est là qu'on est parti jouer les p'tits soldats
Aux balcons séchaient draps et serviettes
Comme en Italie
On prenait de vieux trains à banquettes
On était mal assis
L'Algérie
Même avec un fusil
C'était un beau pays
L'Algérie
Ce n'était pas un port à faire du mélo
Et pourtant je vous jure que j'avais le coeur gros
Quand ils ont vu le quai s'éloigner, s'éloigner
Y en a qui n'ont pas pu s'empêcher de pleurer
L'Algérie
Ecrasée par l'azur
C'était une aventure
Dont on ne voulait pas
L'Algérie
Du désert à Blida
C'est là qu'on est parti jouer les p'tits soldats
Nos fiancées nous écrivaient des lettres
Avec des mots menteurs
Le soir on grillait des cigarettes
Afin d'avoir moins peur
L'Algérie
Même avec un fusil
C'était un beau pays
L'Algérie
Un port ce n'est qu'un port, mais dans mes souvenirs
Certains soirs malgré moi je me vois revenir
Sur le pont délavé de ce bateau prison
Quand Alger m'a souri au bout de l'horizon
L'Algérie
Ecrasée par l'azur
C'était une aventure
Dont je ne voulais pas
L'Algérie
Du désert à Blida
C'est là que j'étais parti jouer les p'tits soldats
Un beau jour je raconterai l'histoire
A mes petits enfants
Du voyage où notre seule gloire
C'était d'avoir vingt ans
L'Algérie
Avec ou sans fusil
Ca reste un beau pays
L'Algérie
22:34 Publié dans 1977, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)
1974:Je suis malade
La partition de "Je suis malade"
Je ne rêve plus,
Je ne fume plus,
Je n’ai même plus d’histoir’
Je suis sal’ sans toi,
Je suis laid sans toi,
Je suis comme un orphelin dans un dortoir
Je n’ai plus envie
De vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n’ai plus de vie
Et même mon lit
Se transforme en quai de gar’
Quand tu t’en vas
Je suis malade,
Complètement malade
Comm’ quand ma mèr’ sortait le soir
Et qu’ell’ me laissait seul avec mon désespoir,
Je suis malade,
Parfaitement malade,
T’arrives on ne sait jamais quand,
Tu r’pars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t’en fous
Comme à un rocher
Comme à un péché
Je suis accroché à toi,
Je suis fatigué,
Je suis épuisé
De faire semblant d’être heureux quand ils sont là
Je bois tout’s les nuits,
Mais tous les whiskys
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux
Portent ton drapeau,
Je ne sais plus où aller,
Tu es partout
Je suis malade,
Complètement malade,
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors,
Je suis malade,
Parfaitement malade,
Tu m’as privé de tous mes chants,
Tu m’as vidé de tous mes mots,
Pourtant, moi j’avais du talent
Avant ta peau
Cet amour me tue,
Si ça continue
Je crév’rai seul avec moi
Près de ma radio
Comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix
Qui chantera...
Je suis malade,
Complètement malade
Comm’ quand ma mèr’ sortait le soir
Et qu’ell’ me laissait seul avec mon désespoir,
Je suis malade,
C'est ça je suis malade,
Tu m’as privé de tous mes chants,
Tu m’as vidé de tous mes mots
Et j’ai le coeur complètement malade,
Cerné de barricades,
T’entends, je suis malade
22:18 Publié dans 1974, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)
1970:45 tours Philips 336 289
21:53 Publié dans 1970, CD, DVD, Vinyle et Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
Février 1973:Discographie
20:36 Publié dans 1973, CD, DVD, Vinyle et Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
15 février 1975:Télé poche
Un article dans télé poche de la semaine du 15 Février 1975 annonçait l'enregistrement d'une émission présentée par Jacqueline Huet 'Les copains d'abord" .
Émission qui sera diffusée le 14 Juillet 1975.
17:22 Publié dans 1975, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
Février 1996: Fa Si La chanter
15:21 Publié dans 1996, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
15 Février 1971:Interview par Michel Algay
Le 15 Février 1971, Serge Lama chantait au Théâtre de la cité à Villeurbanne. Voici une interview faite ce jour là par le producteur Michel Algay
Photos prises ce jour là
ENREGISTREMENT DE L'INTERVIEW
14:01 Publié dans 1971, La presse des années 1970, Reportage photographique | Lien permanent | Commentaires (0)
15 Février 1997: La fureur spéciale Saint Valentin
12:43 Publié dans 1997, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)