14.11.2009
14 Novembre 1981 : Confidences
06:45 Publié dans 1981, La presse des années 1980 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : serge lama
14 novembre 1974: Chez Nous
03:00 Publié dans 1974, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
14 novembre 1970 : TELEPRO (journal télé belge)
Serge Lama était en couverture de TELEPRO du 8 au 14 novembre 1970
00:55 Publié dans 1970, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
13.11.2009
13 novembre 2008 : Showtime – BFM TV
23:47 Publié dans 2008, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
13 Novembre 1999: Concert à Charleroi
22:12 Publié dans 1999, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
13 novembre 1994 - Sud-Ouest
Entretien avec Serge Lama pendant sa tournée dans le Sud-Ouest
Lama... solitude
A 50 ans passés, Serge Lama aurait pu commencer à se calmer. Que nenni : après avoir écumé les scènes de music-hall, après s'être pris pour Napoléon et avoir montré qu'il pouvait être un honnête homme de théâtre, voilà qu'il s'est trouvé un rôle de flic à la télé. Mais c'est dans la chanson très française que le personnage excelle. Et ce grand retour - un nouveau disque à paraître et une tournée avec deux nouveaux titres - fait plaisir à beaucoup, qui se languissaient du bonhomme.
Tantôt populiste, tantôt intimiste, mi-pompier, mi-impressionniste, Lama auteur et interprète puise son inspiration dans sa propre existence, qu'il a d'ailleurs racontée en long et en large sur Radio France, sur un travail de l'Atelier de création -Midi-Pyrénées. L'enfance bordelaise de Lama ne lui a pourtant pas laissé d'impérissables souvenirs. Paris, en revanche, où la famille Chauvier s'était ensuite installée, l'a énormément marqué : « Mon père chantait aux Capucines et il aurait pu d'Aquitaine faire de grandes tournées en France. Ma mère l'en a toujours empêchée. Il a failli partir, tout seul, et je lui en ai voulu de ne pas le faire.
J'en voulais tout autant à ma mère... »
A peine sorti de l'enfance, Serge Chauvier, qui lisait tout Gide à une époque où l'on cultivait le célèbre « famille, je vous hais », dit tout de go à son père : « A 15 ans, je m'en irai ! » En réponse, il a reçu une terrible rouste dans la salle de bains... Le jeune Serge prit cependant son envol tout seul à 18 ans.
Il ne faut donc pas s'étonner si, dans ses chansons, il ne parle complémentairement que de lui. « Je porte en moi une très grande solitude, dit-il. Mâtinée d'une profonde nostalgie, comme si j'avais un paradis perdu... Je cherche quelqu'un qui est de l'autre côté.
Mais, ma face visible, c'est mon sens profond de la vie. En fait, je suis un homme à états d'âme !» On est loin des grands éclats de rire quelque peu forcés et des « Petites femmes de Pigalle ». Maïs on comprend mieux certains textes comme « les Glycines » ou, bien sûr, « A quinze ans ».
Il y a peu de temps, Serge a obtenu de ne plus s'appeler Chauvier : il est devenu Lama, au grand-dam de certains de ses amis girondins. « Je ne renie rien, ni mon passé ni ma famille, explique le chanteur-comédien. Mais j'avais tellement d'ennuis administratifs avec ces deux noms que j'ai fait le choix le plus logique. » Le bordelais, papa Chauvier ne lui en voudra certainement pas : car Serge, lui, est devenu célèbre. Tout seul avec ce nom trouvé au hasard dans le dictionnaire...
JEAN MARC FAUBERT
19:05 Publié dans 1994, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
13 Novembre 1988: France Dimanche
Week end de la Toussaint, week end meurtrier sur les routes. Cette année là France 2 lance une grande campagne de sensibilisation c'est l'opération Drapeau Blanc.
A cette occasion un entretien avec serge Lama est publiée dans France dimanche.
Cette opération des dizaines de vedettes l'ont soutenue publiquement. Serge Lama bien entendu en faisait parti, lui qui a vu à deux reprises sa vie bouleversée par des accidents de la route.
Ce cauchemar, il a accepté de nous en parler longuement, près de Lille où nous l'avons retrouvé durant ce long week end de Toussaint.
"Oui c'est vrai nous a t'il dit déclaré, 23 ans après mon accident il me reste de telles sequelles que je vis dans l'angoisse en me disant qu'un jour je ne pourrai peut être plus marcher. En effet, ma jambe gauche est pratiquement morte et pour la soutenir je devrai porter toute ma vie une bottine renforcée, surmontée d'une tige qui va jusqu'au genou. La médecine a fait de grands progrès mais en neurochirurgie, ils n'ont pas encore réussi à reconstituer un nerf qui est sectionné. Et c'est précisément mon cas...
Le plus grave depuis cet accident c'est que j'ai une jambe nettement plus courte que l'autre. Au début, après ma réeducation, je boitais de façon épouvantable. Peu à peu, j'ai appris à me façonner une démarche mais tout mon corps en souffre: mes hanches, ma colonne vertébrale sont denenues de véritables foyers d'arthrose que l'on ne peut pas soigner.
Moralement , c'est assez dur à supporter. J'aurais adoré comme mes copains jouer au tennis ou au football mais il n'en est bien sure pas question. J'ai des ordres très stricts pour m'économiser le plus possible, faire durer mon corps le plus longtemps possible."
Un calvaire qui remonte au 13 Aout 65 près d'Aix en Provence. Dans une 404 que pilote Jean Claude Macias,le frère d'Enrico Macias, il y a Serge Lama et sa fiancée Liliane Benelli. A cette époque Serge est peu connu et il commence sa carrière en donnant des récitals un peu dans toute la France. Soudain pour une raison inconnue la voiture qui roule à vive allure, en pleine ligne droite va s'encastrer dans un platane. Liliane Benelli la fiancée de Serge est tuée sur le coup. Jean Claude Macias ,lui, meurt, quelques heures plus tard à l'hopital La Timone à Marseille. Quand à Serge il reste coincé à la place du passagé avant de la voiture. Son corps est brisé en de multiples endroits....
"Ce qui m'attendait dit Serge Lama c'était la perspective de passer le reste de mes jours dans un fauteuil d'infirme. Deux mois après l'accident j'ai été transporté de l'hôpital d'Aix à Cochin à Paris. Mais mon état ne s'améliorait pas beaucoup."
Pour soulager ses douleurs, les injections de morphine se succèdent. "J'ai senti le danger et j'ai voulu arrêter immédiatement mais que c'est difficile de résister à la tentation de ne plus souffrir! Une fois alors qu'on venait de me remettre la mâchoire en place, la douleur était tellement intolérable que j'avais l'impression que ma tête allait éclater. Alors en tâtonnant j'ai cherché la sonnette d'urgence mais au dernier moment je me suis ravisé. J'ai résisté de toutes mes forces et je n'ai pas sonné."
Après de long mois d'immobilité il lui reste une autre épreuve douloureuse à surmonter : la réeducation.
"Quand je l'ai commencé, il y avait un an et demi que je n'avais pas mis les pieds par terre. La première fois j'ai réussi à déplacer mes pieds de quelques milimètres seulement. J'étais cramponné à mes béquilles. Je ruisselais de sueur. La douleur de mes jambes irradiait petit à petit dans tout mon corps. Mais j'ai trouvé la force de continuer car je pensais, il faut que tu marches si tu veux reprendre ton metier.
Mon premier exploit a été de faire deux pas,puis trois.....chaque victoire se soldait par des heures de souffrance mais j'endurais le mal sans me plaindre. Un jour j'ai tellement forcé sur mes jambes que je me suis évanoui. Je suis tombé comme une masse sur le sol. Quand je suis revenu à moi je me suis mis à hurler, tant mon corps était douloureux. Les infirmiers avaient apporté un brancard et voulaient me ramener dans ma chambre mais j'ai refusé. J'ai demandé au médecin réeducateur combien de temps la séance devait durer. Il m'a répondu un quart d'heure J'avais donc encore 8 minutes a faire et j'ai repris mes béquilles. Je pleurais en reprenant mon exercice mais pour rien au monde je n'aurais voulu abandonner."
Enfin serge Lama finit par sortir du centre de réeducation. Ce qui ne signifie pas qu'il sort de son calvaire.
"J'étais hanté par l'idée que je continuerais à boiter. Alors je m'imposais de faire chaque jour, le tour de mon quartier appuyé sur deux cannes. Je m'obligeais aussi à sortir. J'allais à pied de la place des invalides jusqu'à l'Olympia sur les boulevards. Plusieurs fois pendant le trajet, j'ai failli tomber en syncope mais je serrais les dents et je poursuivais mon chemin."
Enfin en Septembre 67 , Serge remporte une fantastique victoire, il peut reprendre son metier.
La fatalité va s'acharner une deuxième fois puisque le 14 décembre 1984 se sont ses parents qui sont victime d'un terrible accident. Un chauffard lancé à vive allure au volant d'une lancia s'encastre dans leur voiture. Son père est tué sur le coup. Sa mère est transportée dans un état critique vers un service de réanimation du CHU de Bordeaux. Elle décèdera le 3 Avril 1985 sans jamais avoir repris connaissance. Encore aujourd'hui Serge en parle à peine, toujours bouleversé par son chagrin.
Alors la prochaine fois que vous monterez dans votre voiture, ayez à l'esprit tout ce qu'a enduré Serge Lama et tout ce qu'il supporte encore aujourd'hui. Et faites en sorte que cela n'arrive plus, ni à vous, ni aux autres.
17:02 Publié dans 1988, La presse des années 1980 | Lien permanent | Commentaires (2)
13 Novembre 1968 : 45 Tours Corine Marchand
15:48 Publié dans 1968, Serge Lama auteur | Lien permanent | Commentaires (0)
13 novembre 1988 : Sud-Ouest
14:14 Publié dans 1988, La presse des années 1980 | Lien permanent | Commentaires (0)
13 novembre 1981 : Avis de recherches – Marie Dubois
07:50 Publié dans 1981, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)