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01.03.2009

2007: TSR

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Serge Lama était de passage à la TSR pour parler du recueil de poèmes qu'il vient de publier chez Anne Carrière.

A cette occasion on lui remontre une interview de 1967.

 

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Il y a deux hommes en Serge Lama, relève le commentateur de Carrefour qui l'interroge en novembre 1967: le chanteur rythmé, tendance yéyé, et l'homme plus mélancolique qui a cotoyé Barbara à qui il adresse cette chanson.

Serge Lama était de passage à la TSR pour parler du recueil de poèmes qu'il vient de publier chez Anne Carrière. L'occasion était trop belle de lui présenter ce document.

Votre première impression à vous revoir ainsi?

Serge Lama: c'est très émouvant et drôle de se voir comme son fils! Car j'ai l'impression d'être mon fils. Je vois surtout ce que j'étais à l'époque, un jeune homme avec cette espèce de fausse assurance et, en même temps, une grande volonté qui m'a permis de surmonter mon accident et d'arriver là où je suis aujourd'hui.

Je suis plutôt heureusement surpris. Dans cet extrait, je chante en play-back – ce que je ne sais pas faire, ça se voit – et je m'étonne de l'énergie incroyable que j'arrivais à y mettre. Et dans la gestuelle aussi, et mon langage un peu châtié…

Cette interview a été tournée deux ans après mon accident. J'ai subi quatorze opérations et je marchais encore avec une canne à ce moment-là. Je venais de remonter sur scène à l'Olympia. Je crois que cela se sent dans ma manière de répondre. Il y a un mélange de volonté et de désespoir, avec ce regard noir de corbeau que j'ai un peu perdu avec le temps.

Vous faites référence à la solidarité des autres artistes.

Oui, c'est une règle bien réelle. Quand vous êtes tombé, on vous aide. Mais quand vous êtes debout, on vous fait tomber! Je ne peux pas dire mieux, c'est la vérité. Je crois que c'est un des rares métiers artistiques où cette solidarité existe. Elle est plus rare dans le milieu littéraire.

Vous venez de publier un livre de poèmes qui sont à la fois des textes sentimentaux et érotiques. C'est un peu osé, non? Quel est l'accueil de la critique?

Vous savez, j'ai passé ma vie à être critiqué. Mon livre a un bon accueil auprès du public, moins auprès de la critique. Les journaux intellectuels ne m'aiment pas. Déjà qu'ils n'aiment pas mes chansons… C'est le lot des chanteurs populaires d'être plus attaqués que les autres. Moi, j'ajoute un autre handicap: je suis inclassable. J'ai un coté pamphlétaire, romantique, désespéré, chansonnier rigolo, comique, tout ça ensemble, ça ne rentre pas dans le budget intellectuel de certains! L'intelligentsia ne peut pas comprendre que je chante «Les petites femmes de Pigalle» et que j'écrive des poèmes. J'ai beaucoup d'aspérité qui agacent.

La chanson que vous interprétez est un hommage à Barbara.

Oui, Barbara, c'est une rencontre due au hasard. Je suis entré au Cabaret de l'Ecluse le 11 février 1964, un cabaret très coté rive gauche. Barbara était la star de l'Ecluse, moi j'ouvrais le spectacle. Cette année-là, Barbara a fait Bobino en vedette américaine, c'est-à-dire qu'elle lançait la première partie et chantait huit-neuf chansons avant Brassens. Quand il s'est agi de construire le spectacle, le directeur cherchait un gars et Barbara lui a dit que je pouvais faire l'affaire. Je me suis donc retrouvé en numéro un, avant Brigitte Fontaine, Boby Lapointe, Barbara et Brassens.

Quel regard portez-vous sur la chanson française actuelle?

Je crois que la chanson traditionnelle à texte a toujours son public. Regardez le succès de Benabar, Delerm… C'est une vrai satisfaction. Mais qui peut dire comment cela va évoluer alors que nous vivons une période de grands changements? Propos recueillis par Claude Zurcher

Serge Lama, Sentiment, Sexe, Solitude, Editions Anne Carrière

Né le 11 février 1943 à Bordeaux d'un père chanteur d'opérettes, Serge Lama, de son vrai nom Serge Chauvier, quitte à dix-huit ans le foyer familial et entreprend plusieurs petits boulots comme de la vente à domicile. Il fréquente le Petit Conservatoire de Mireille où il rencontre la pianiste Jackie Bayard qui mettra en musique ses textes. En 1964, il enregistre un premier 45 tours, composé de quatre chansons qu'il a écrites dont A quinze ans et Le Bouffon du roi. Avec Barbara, il fait la première partie de Georges Brassens, à Bobino.

Après un terrible accident de voiture cette même année, il revient quelques temps plus tard sur scène avec le tube Les Ballons Rouges. Les succès s'enchaînent: D'aventures en aventures en 1968, Je suis malade en 1973, écrit par Alice Dona, Les petites femmes de Pigalle en 1974, et Femme femme femme.

Après une dizaine d'albums dont Lama chante Brel, il fait une pause dans sa carrière dans les années 1980 pour se consacrer à l'écriture du spectacle musical Napoléon. En 2001, Serge Lama signe l'opus Feuille à feuille, puis Plurielles, et en 2005, Accordeonissi mots, une compilation de ses plus grands succès.

 

 

1979: Georges Jouvin joue Serge Lama

En 1979 est paru ce disque dans lequel, Georges Jouvin, "L'homme à la trompette d'or" joue Serge Lama

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Mars 1975: Salut les copains

Début 1975 Serge Lama vient d'inaugurer le Palais des congrès de Paris.

A l'époque c'était la plus grande salle de la capitale , une révolution.

 

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Mars 1986: Album portrait de femmes

 

Premier 33 tours après la sortie de Napoléon. Philips 826.717-1

 

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Seul avec ma cigarette

Je vous salue Marie

Pas vraimanbeau

Idées de femmes

Maman Chauvier

Je ne me sens vrai que sur la scène

Dans les yeux des femmes

Portraits de femmes

La vie simple et tranquille

La musique et l'amour

Fou d'elles et dégouté, je les aime

Encore une heure, encore un jour

Mars 1976: Michel Sardou magazine

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Dans la revue se trouvait également ce poster

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1er mars 1996 : les p’tits dej avec

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Dans l’émission P'tits déj, Laurent Ruquier reçoit, chaque jour, des invités entre 9 h et 10 h, pour discuter de tout et de rien.

Serge Lama participe à l’émission du 1er mars 1996, en compagnie de Maurice Rheims et Peter Ustinov.

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EXTRAIT

 

Mars 1970: Olivier Olivia d'Isabelle Aubret

En Mars 1970 sortait un 45 tours d'Isabelle Aubret dans lequel figurait une chanson écrite par Serge Lama et Yves Gilbert et interprétée en duo avec Jean Claude Drouot (Thierry la fronde).

 

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Cette chanson fit partie des chansons pré - sectionnées pour représenter la France au concours de l'Eurovision. Cette fois çi interprétée par Isabelle Aubret et Daniel Berreta . Elle termina en seconde place et la France fut représentée par Jean Claude Bonnet et la chanson Marie Blanche et moi.

Voici une vidéo de cette présélection

 

Mars-juin 1975:Rhône-Alpes loisirs spectacles

Petit magazine des spectacles en région lyonnaise

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SOLUTIONS

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1977: Album Mireille Mathieu

Dans cet album de Mireille Mathieu "Sentimentalement votre" deux chansons sont signées Serge Lama/Alice Dona: "Le silence "et "Un oiseau chante".

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Le silence

Le silence

C'est un cri d'enfant dans la cour
Le premier cri d'amour
Le cri d'un train qui s'en va


Le silence

C'est l'orage avant le soleil
Le dernier cri d'amour
Le cri d'un train qui revient

Le silence

C'est lorsque la chanson
En silence

S'atténue avant le grand frisson
Mais le silence

C'est ta vie au bout de ma vie
Qui redonne la vie

Aux mots d'amour qu'on oublie

Le silence

C'est un mourant qui prie
En silence

En voyant sa mère au bord du lit
Mais le silence

C'est mon coeur désert qui t'attend
Des fourmis dans les mains

A penser que demain tu reviens

Et le silence

C'est ta voix au bout de ma voix
Qui éclate de joie

Pour briser entre nous le silence


À jamais.....

 

Un oiseau chante

 

Paris s'ennuie
Paris s'en va
Au gré de la
Seine sans joie
Qui mène ses péniches vers
Des monuments grisaille et fer
Entre les tours et les gravas
Qui ont muraillé ses javas
J'entends un bruit un petit bruit
Un tout petit cri
Un oiseau chante quelque part dedans son cœur
Un oiseau chante la la la la la
Une chanson d'espoir
Qui peint en rose les trottoirs
Un oiseau chante et
Paris chante avec lui
Un oiseau chante malgré la pluie
Les néons n'ont plus de chaleurs
Les néons sont rares d'ailleurs
Ville lumière au cœur éteint
De
Pigalle au
Quartier
Latin
Mais derrière tout est couvre-feu
Pour des noceurs qui ont mal au yeux
Tombe du ciel une étincelle
Sur fond d'arc-en-ciel
Un oiseau chante quelque part dedans son cœur
Un oiseau chante mh mh mh mh mh
Une chanson d'espoir
Qui peint en rose les trottoirs
Un oiseau chante et
Paris chante avec lui
Un oiseau chante à moins qu'il crie
La la la la la la la la la la
La la
La la la la la la la la la la
La la la la la

1 Mars 2007:La nouvelle république

En concert à Tours le 21 Mars 2007

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Serge Lama en toute intimité

Sur un air d'accordéon

Entamée en 2004, la tournée de Serge Lama, « Accordéonissi-mots », attaque sa troisième année, pour le plus grand bonheur des fans toujours nombreux à venir applaudir l'artiste. Avec une musique dépourvue de tout artifice, cette tournée a été conçue pour laisser la place à la voix et à l'accordéon.

Car « Accordéonissi-mots », c'est d'abord l'histoire d'une rencontre inédite entre deux Serge : Tomassi, accordéoniste virtuose, accompagnateur de Barbara et de Juliette Gréco, et Lama, merveilleux interprète de chansons telles que « Je suis malade » ou « Une île ».

« Accordéonissi-mots, c'est un spectacle qui a la prétention de ne pas en avoir, explique Serge Lama. Il est assez différent d'un spectacle classique car il est composé de chansons mal aimées que j'aime, mêlées à des chansons que le public aime... Et que j'aime aussi ! »

Un concert intime où l'émotion est renforcée par la connivence exceptionnelle qui unit Serge Tomassi et Serge Lama. L'accordéon de l'un semblant répondre à la voix de l'autre. « Ce spectacle est une vraie rencontre, celle de l'instrument le plus singulier, le plus complexe et le plus populaire à la fois, et d'une voix, de notes, de mots », insiste le chanteur .