09.03.2009
9 au 21 Mars 1973: L'Olympia
Enfin Olympia en vedette!!
du 9 au 21 Mars 1973
Suite au musicorama du 12 Février 1973, Bruno Coquatrix propose à Serge Lama de passer 10 jours en vedette, du 9 au 21 Mars. Malgré les élections, Serge accepte. Heureusement ses affiches rouges sont bien visibles dans Paris. En première partie se produit le flutiste de pan roumain Georges Zamfir devenu célèbre grâce à la musique 'du grand blond avec une chaussure noire', Avi Toledano, Jehn Courtil..... et c'est le triomphe.
Photo D.R.
photo D.R.
Photoroman Nathalie sept 73
09:13 Publié dans 1973, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
9 mars 1974 : Victoria Hall à Genève
07:37 Publié dans 1974, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
9 mars 2007 : Serge Lama à Lyon
Serge Lama était en concert à Lyon le 9 mars 2007 salle 3000.
06:55 Publié dans 2007, La presse des années 2000, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : serge lama
9 mars 1979 : Paris Match
Article de Jean Cau paru dans PARIS MATCH le 9 mars 1979
Visage taillé à coups de serpe d'un Bonaparte paysan. Ressemblance entretenue? Oui ou non.
Aucune importance. Mèches raides. (oeil noir. Nez busqué et pointu. Voix macho aux reflets métalliques, comme dorée parfois et moirée d'une douceur à poigne. Traîne la patte et boitille à la suite d'un accident. D'où mélange Bonaparte + grognard + pirate arpentant le pont de son rafiot. D'où impression aigle blessé mais qui s'arrache et vole et plane. D'où séduction accrue.
Trente-six ans. Origine périgourdine, né à Bordeaux, élevé à Paris. Chanteur populaire. Rien que chanteur. Fou de chansons. Volonté de fer. Confiance - en soi - de bronze. Aucune vanité. Orgueil du travailleur, Bête rugueuse de music-hall. Chante au Palais des Congrès, chaque soir. Et, chaque soir, 3 700 spectateurs. Marches louées. Et chaque soir, public vaincu, terrassé, emballé (comme un mec « emballe » une gonzesse), caressé, soulevé, maté, secoué, aimé, gagné. Et chaque soir, pendant trois mois qui verront défiler plus de 300 000 personnes de tous âges. sexe, poil, plume et condition. Et chaque soir, mon pote, plus de 200 000 F de recette. Et huit millions et demi de location dans les caisses avant la première. Et sept millions de disques vendus. Et plus de deux cents galas par an.
Célibataire. Vit à l'hôtel. Fait quoi de son pognon ? Moitié au fisc ; l'autre se dévalue. Pas ses oignons. Imprésario éberlué par cet animal. Me dit, dans la loge bourrée de peuple où l'animal dédicace à tour de patte : «Vous étiez dans la salle ? Vous avez vu ? Chaque jour c'est comme ça. C'est magnétique. Ça passe. C'est comme Hitler, Castro, Nasser ou Khomeiny. » Khomeiny? Pourquoi pas? L'imprésario: « Il fait plus à Paris que les Beatles à la grande époque, à Londres ». Il répète les chiffres. Incantation. En pleine forme, la bête dédicace.
Nom d'état civil, Serge Chauvier.
On va souper? D'accord. On franchit un barrage de fans. Une mémée, alerte comme tout : « Oh ! mon petit Serge ! Bravo, mon petit Serge ! J'ai quatre-vingt quatre ans. » Elle est soulevée, la mémée minuscule, et embrassée.
Dédicaces. On plonge dans la bagnole. Quelle soirée ! Oh ! c'est chaque soir comme ça. Il a l'habitude. « Je vis pour ça... ».
Nom de guerre : Serge
Serge prend son petit déjeuner au lit : jus de pamplemousse et café crème. Pour les trois mois de son tour de chant au Palais des Congrès il a loué une chambre au 7e étage de l'hôtel voisin, le Méridien. Il aime discuter avec le patron dans les petits bistrots du quartier. Lama. Quelle santé ! Une santé non pas « paysanne », citadine. Il adore la ville, le béton, les autos, le néon. Il me dira que là est la foule et qu'il adore la dévorer et être mangé par elle. Il a toujours vécu dans la ville, à Paris, dans des arènes de ciment et de lumières.
Et ça lui est venu comment cette envie, ce besoin de chanter, de crier? Il raconte, en mangeant du sanglier aux pâtes fraîches, et en sifflant du rouge, que ça lui est venu, voyons voir ça, au berceau. « A dix ans, ensuite, je chantais devant mon armoire à glace des chansons que je composais. Tout un récital. Je faisais mes comptes de chansons. J'avais mes 45 et 33 tours imaginaires. Je saluais, je chantais, je m'applaudissais et même je me sifflais. Je me bruitais mon spectacle.» Hérédité ? Ça se peut. Le père, Georges Chauvier, poussait ça et là la chanson d'opérette. C'était pas la .gloire, la gloire. On vivait dans une chambre d'hôtel minable et la mère lavait chaussettes et chemises dans le lavabo. Un jour, elle en a eu sa claque et a dit au père que l'opérette c'était très bien à condition de ne pas en abuser. Et papa, désolé, a cessé de roucouler, sur les planches, et a choisi un vrai turbin. Représentant. Quelque chose dans ce genre. Serge avait douze ans. Sûr, sûr de l'orteil au cheveu en passant par la tête et le cœur qu'il réussirait là où le paternel n'avait que modérément réussi. « J'allais à l'Olympia voir Bécaud, Brassens, Aznavour. Un jour, je serais à leur place. Aucun doute. Aucun. C'est pas le talent, même s'il vaut mieux en avoir qui est premier, c'est la volonté. J'en avais à revendre. Je ne supporte pas l'adversité. Elle m'excite.»
II me dit que lorsqu'il a eu son terrible accident d'auto, en 65, dans un virage près d'Aix-en-Provence... A ses côtés, morts sa fiancée et le frère d'Enrico Macias. Et lui, mort-vivant, cassé en cent morceaux. « Je n'ai jamais douté. Je remontais le moral des toubibs. » Est-ce qu'il a gardé des séquelles et souffre encore ? « Je n'en sais rien. Je ne m'occupe pas. Les gens ont peur de la maladie, de la souffrance, de la vieillesse. Moi non. J'ai été vieux à vingt ans, pendant des mois et des mois, à causé de cet accident. Alors, j'ai ma vieillesse derrière moi. »
II dit qu'un tour de chant, pour lui, « c'est un combat », qu'il faut être toujours «derrière une chanson ». « Le public ne se trompe jamais. S'il sent que tu n'es pas derrière ta chanson, il décroche. En revanche, si tu y vas comme Piaf, s'il sent qu'un bout de femme pas belle y croit, à.ses bateaux, à ses légionnaires et à ses filles de joie, alors il part à fond. » Et lui, est-ce qu'il y croit à la vie, à la mort, à l'amour, à la solitude, à l'amitié, à tout ce bazar qu'il chante ? « Absolument. Dur comme fer. J'écris mes textes, je les chante. J'y crois. » Et la chanson, c'est quoi, pour lui ? « Des émotions simples. Des mots que tout le monde comprend. La technique change mais pour un chanteur populaire, tout est pareil. Les grandes émotions, vous savez, sont éternelles. Les hommes, les femmes, l'amour, la mort, le plaisir, etc. Ça se phrase, du côté des intellectuels mais, en réalité, ça ne bouge pas. L'âme humaine, c'est du costaud. Sinon, vous chantez une saison. Pour durer, dans le cœur populaire, faut pas bouger. Piaf, Chevalier, Brassens, les plus grands, pendant des dizaines d'années, c'est toujours la même chose.Ils ne bougent pas d'un pouce.
Je lui dis que son imprésario l'a comparé à Khomeiny et il rit : « Vous voyez, hein ? A force de chanter pendant 78 ans la même chose, il a foutu un empire en l'air, le barbu. Sauf que ses chansons nous mettent dans la merde, non ? » Oui. Et sauf que celles que l’ayatollah Lama, chaque soir, versent à ras bord l'amour, la vie, la mort, l'amour de la vie, la mort des amours et des « trucs qui ne bougent pas » au cœur du brave peuple. Vive Lama ! Lama au pouvoir ! Qu'est-ce que je dis ? Je suis fou ou quoi ? Pardon. Ma soirée Lama a dû me déranger. Excusez-moi.
06:50 Publié dans 1979, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : serge lama
9 mars 1974 : Article sur le concert de Lyon
Article publié après le concert du 8 Mars 1974 à Lyon.
06:40 Publié dans 1974, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : serge lama
9 mars 1999 : C’est au programme
Dans l’émission C’est au programme du 9 mars 1999, l’invité est Pierre Bellemare. La création de la chanson La vie lilas de Serge Lama est évoquée dans la rubrique présentée par Frédéric Zeitoun.
00:43 Publié dans 1999, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
9 Mars 1996: Top à Maritie et Gilbert Carpentier
Le 9 mars 1996 ,Christophe Dechavanne organisait sur TF1 une soirée télévisée en hommage à Maritie et Gilbert Carpentier.De nombreux artistes étaient présents: Aznavour, Petula Clark, Alain Delon, Alain Souchon, Mireille Mathieu, Enrico Macias, Carlos.....
télé 7 jours du 9 au 15 mars 1996
Afin de leurs rendre hommage Serge Lama réécrivait la chanson de Sardou, "les vieux mariés" .
Voici le texte:
00:25 Publié dans 1996, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maritie et gilbert carpentier
9 mars 2011 : Radio RMB
La radio RMB présente une interview de Serge Lama réalisée au téléphone avant son concert à Montluçon.
EXTRAIT
00:12 Publié dans 2011, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (0)
08.03.2009
8 Mars 2002: La Dépèche
Serge Lama: « Les artistes ont besoin d'amour »
TOULOUSE : Il est ce soir à la Grande halle de L'Union
Serge Lama sera ce soir, à 20 h 30, sur la scène de la salle Gérard- Philipe. L'occasion de découvrir son nouvel album « Feuille à feuille » et de redécouvrir les titres qui ont fait sa gloire, comme « Les p'tites femmes de Pigalle » ou « Je suis malade ».
Nous l'avons interviewé hier après-midi, sur la route de Palavas...
Certains évoquent un retour, une relance, en évoquant votre carrière?
On parle de retour à cause de mon nouvel album. Mais je n'ai pas arrêté de me produire sur scène depuis 1995. J'ai fait de 100 à 120 dates par an. C'est vrai que j'ai choisi une formule minimaliste pour l'enregistrement de mon nouvel album. J'ai dépoussiéré une quarantaine de titres. Je crois que ça plaît au public.
On dit aussi que le Lama nouveau est plus nostalgique? Pas plus que d'habitude. Je crois qu'on s'accroche toujours à un titre. Prenez « Je suis malade ». Si je sortais ce titre aujourd'hui, je ne ferais pas une seule télé!
Je propose la même proportion de chansons marrantes que tristes.
Après une si longue carrière, l'envie est-elle toujours aussi présente?
Rien n'a bougé. Je suis un dingue de la chanson et de la scène. J'adore ce que je fais.
Pendant longtemps, on ne vous a pas vu à la télévision alors que vos apparitions se multiplient depuis quelques semaines...
J'ai refusé toutes les télés pendant deux ans. Ce qui ne m'a pas empêché de remplir toutes les salles. La télévision doit être un outil mais elle ne me passionne pas trop.
Quel est votre dernier coup de coeur?
J'adore des gens comme Thomas Fersen ou Linda Lemay. J'aimerais d'ailleurs qu'ils passent plus souvent à la radio. J'ai trouvé géniaux le disque et le concert de ma copine Marie-Paule Belle, qui a repris des chansons de Barbara.
Votre dernier coup de gueule?
Je déteste quand les gens font mal leur métier. Ça me met dans des colères folles. Je pense à quelqu'un en particulier mais je ne peux pas le nommer... Les artistes sont au service du public. Mon plaisir, c'est que les gens en prennent justement. Les gens sont fiers qu'on aille les voir, dans des villes comme Brive, Palavas ou Castres. Et ils savent que les artistes ont besoin d'amour.
Recueilli par L. B.
22:10 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
8 Mars 2007: Dédicaces à Lyon
21:31 Publié dans 2007 | Lien permanent | Commentaires (0)