25.11.2015
25 Novembre 2017:Le point
Novembre 2017 Serge Lama à Pleyel pour 4 concerts
Serge Lama "comme un débutant" salle Pleyel, avant une tournée
J'entends les instruments qui s'affûtent. De la salle j'entends le tumulte. Je débute et j'ai peur...": à 74 ans, malgré plus de cinquante ans de carrière, Serge Lama est de retour sur scène "comme un débutant" jusqu'à dimanche soir, salle Pleyel à Paris, prélude à une tournée.
"Depuis toujours, à chaque concert, je suis un débutant, avec l'impression de recommencer à zéro. Ce n'est pas une histoire que je raconte parce que ça fait bien", confie à l'AFP l'interprète et auteur de "Une île", "D'aventures en aventures" et des "Petites femmes de Pigalle".
"Tous les soirs, il y a une peur qui monte doucement, plusieurs heures avant, et de plus en plus. La scène me sauve de mon tract, pas immédiatement des fois...", ajoute-t-il.
"On ne peut pas être rassuré dans un métier comme le nôtre. D'ailleurs, ce n'est pas un métier, plutôt une vocation pour moi. Camus, que j'adore, disait qu'on ne peut pas être heureux quand on travaille", ajoute Serge Lama.
Le "débutant", qui a fêté son jubilé en 2013, chante pour la première fois de sa carrière Salle Pleyel,,où il décroche plusieurs ovations debout.
Après quatre soirs à guichets fermés, Serge Lama retrouvera L'Olympia, sa salle fétiche, en février pour une semaine, dans le cadre d'une tournée d'une cinquantaine de dates.
Le chanteur est accompagné sur scène d'un quatuor à cordes, d'un accordéoniste, d'un guitariste, d'un percussionniste et de deux choristes masculins, pour un concert presque intimiste de deux heures, égrenant ses grands succès mais aussi sept chansons nouvelles dont "L'Eau de la vie" sur une musique de Christophe Mahé.
Il signe d'autres collaborations avec la jeune génération, notamment Calogero.
"Notre succès est fragile"
Avec "Lettre à mon fils", il égratigne Bachar El-Assad, Kim Jong-Il ou Donald Trump en faisant projeter leurs visages en fond de scène. Celui du président américain reste ostensiblement de longues secondes alors que Serge Lama enchaîne aussitôt avec "Les petites femmes de Pigalle" : "Un voyou..., un voyou m'a volé la femme de ma vie...".
"Trump est un voyou dangereux qui peut devenir un dictateur à n'importe quel moment !", dit-il à l'AFP.
"Les chansons doivent faire réfléchir, mais pas seulement. Être engagé tout le temps, c'est suspect. J'exprime souvent des ras-le-bol universels. Je ne connais pas beaucoup de grands succès qui ne soient pas mélancoliques", ajoute Serge Lama.
"Nous, les artistes, avons la grande chance de faire ce que nous aimons. Mais notre succès est fragile. J'ai besoin de cette relation privilégiée sur scène avec le public. Je souffre suffisamment physiquement pour que l'on soit certain que j'aime ça", confie-t-il encore.
Plusieurs accidents l'obligent à chanter quelques chansons assis et sa démarche est parfois difficile.
Après "D'aventures en aventures", "L'Algérie" ou "Les Ballons rouges", il transforme les 2.000 spectateurs de Pleyel en choristes a cappella avec "Je t'aime à la folie". La voix est intacte, ses musiciens délivrant de nouvelles orchestrations renouvelant chaque titre.
"Vous avez raison de l'aimer à la folie, la vie... Elle en a bien besoin !", lance Serge Lama, à la dernière note.
© 2017 AFP
10:39 Publié dans 2017, La presse des années 2010, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
23.11.2015
23 au 26 Novembre 2017: Salle Pleyel
Du 23 au 26 Novembre 2017 Serge Lama chantait salle Pleyel à Paris .
Salle d'environ 2000 places toute rénovée qui accueille dorénavant des spectacles autres que des concerts de musique classique (qui se jouent maintenant au philharmonie de Paris)
Extrait: Comme elle étaient belles
Autre extrait: Je suis malade
Quelques invités célèbres
Son fils Frederic
Nana Mouskouri
Gérard lenorman
Charles Aznavour
Yann Moix
10:40 Publié dans 2017, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (1)
23 Novembre 2017: 12/13 France 3
Reportage dans l'édition parisienne du 12/13 de France 3 (en fin d'émission)
A 74 ans Serge Lama a décidé de remonter sur scène et de repartir en tournée. Une tournée qui s'intitule "Je débute" et durant laquelle il interprétera des titres de son dernier album "Où sont passés nos rêves" mais aussi ses classiques qui ont jalonné sa carrière. Avec une émotion toute particulière pour "Mon ami, mon maître" dédiée à celui qui lui a "sauvé la vie".
J’ai eu, assez tôt dans ma carrière, à chaque nouveau disque, à chaque nouvelle tournée, l’impression de tout recommencer à zéro. Depuis mon tout premier spectacle, je débute. Ça n’a jamais cessé depuis. Je débute et je redébute sans cesse. Plus le temps passe plus j’ai le trac
C'est au cabaret de l'Ecluse, rendu célèbre par Barbara qu'il fait ses débuts en 1964. C'est là qu'il chante ses premières chansons "A 15 ans", "Le bouffon du roi", "En ce temps là", "Cétait ma femme" qui figurent sur son premier disque.
Puis il va faire la première partie d'un certain Marcel Amont et son "Sombrero sur le nez". "On ne savait pas encore qui était Serge Lama, raconte Marcel Amont; mais la première partie avait vraiment du succès. Ca commençait à être très prometteur pour lui".Mon ami, mon maître
Mais pendant la tournée, il est victime d'un grave accident de la route dans lequel le frère d'Enrico Macias a perdu la vie. Pour Serge, la convalescence durera deux ans. Deux ans pendant lequels il sera soutenu par un ami de sa famille, Marcel Gobineau, régisseur de théâtre. "S'il ne m'avait pas pris chez lui, si j'avais été obligé d'aller chez mes parents... chez ma mère surtout, je serais mort, confie Serge Lama. Je n'aurais pas pu supporter le climat que je connaissais depuis mon enfance".
Serge Lama voue une éternelle gratitude à Marcel Gobineau. C'est pour lui qu'il a écrit une de ses plus belles chansons "Mon ami, mon maître". Elle est en tête de tous ses récitals, comme une chanson fétiche qui l'aiderait à se rassurer, à ne plus avoir le trac.
10:30 Publié dans 2017, Serge Lama à la télévision, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
19.11.2015
19 Novembre 2017: Le républicain lorrain
10:20 Publié dans 2017, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
19 Novembre 2017: Le progrès de Lyon
10:15 Publié dans 2017, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
18.11.2015
18 Novembre 2017:DH mag
17:52 Publié dans 2017, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
17.11.2015
17 Novembre 2017:La Dépèche du midi
10:10 Publié dans 2017, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
16.11.2015
16 Novembre 2017: La dépèche
Interview de Serge Lama publiée dans le journal La dépèche, l'artiste étant en concert au Zenith de Toulouse
Serge Lama au Zénith de Toulouse ce soir : «J'écris beaucoup avec les yeux ; je remarque, j'observe»
Serge Lama sera en concert, ce soir jeudi, au Zénith de Toulouse. Un moment attendu avec impatience par les fans tant le répertoire est magistral et l'interprète gigantesque.
Un an après la sortie de son dernier disque «Où sont passés nos rêves» (qui vient d'être réédité avec 5 titres supplémentaires et un DVD de performances en public), Serge Lama renoue avec la scène, là où il en impose toujours à bien des jeunots. et sans tout un attirail technologique. Retour sur son superbe répertoire.
Quelle est la part d'autobiographie dans vos chansons ?
L'enfance que je raconte dans «Bordeaux», c'est bien sûr la mienne (avec «ce papa d'opérette/Ce papa musique et velours»). Et l'enfance joue un rôle central dans mon répertoire. Ou plutôt les enfances successives puisqu'aujourd'hui, à 74 ans, mes 50 ans sont aussi une sorte d'enfance. Pour autant, je n'écris pas sur ma vie. J'écoute, je regarde. Des histoires me frappent et je les prends à mon propre compte, y compris dans les chansons d'amour. «Alors que l'on s'est tant aimés» venait de l'observation de couples qui ne se parlaient plus. Idem pour «Je te partage». Un copain m'avait raconté qu'il ne pouvait pas quitter une fille alors qu'il la partageait avec un autre. Son émotion était telle que cette histoire est restée en moi des années avant de ressurgir sous forme de chanson. J'écris beaucoup avec les yeux : je remarque des choses, elles s'inscrivent en moi.
L'écriture est-elle un plaisir ?
Quand on y arrive, c'est un soulagement, une jouissance. On a trouvé les mots justes et on atteint une très grande plénitude. Pour en arriver là il faut beaucoup travailler. Chanteur n'est pas un métier, c'est une discipline.
La chanson serait donc un art ?
Oui, un art populaire, qu'il s'agisse des «Feuilles mortes» ou de «Ah ! Le petit vin blanc», qui est magnifiquement écrit. Pas besoin d'avoir fait de longues études pour comprendre une chanson, même sophistiquée. Gainsbourg l'avait très bien saisi, c'était un malin. J'adore ce qu'il a fait de 1958 à «L'homme à tête de chou». Ensuite, le succès l'a fait perdre les pédales ; il est tombé dans la facilité.
Et Nougaro ?
En devenant proche de Jacques Audiberti, Nougaro a perdu la patte populaire, celle d'«Une petite fille en pleurs» ou d'«Armstrong». J'ai passé des nuits avec lui Chez Denise. Il arrivait vers une heure du matin bien beurré et il répétait : «Pourquoi n'ai-je pas le succès de Johnny Hallyday ?» Je décortiquais ses chansons pour lui expliquer. Il n'arrivait pas à comprendre. Il me disait : «Je veux bien aller dans la voie du peuple mais par la voie royale». Il a renoué avec le succès grâce à «Nougayork» qui n'est vraiment pas sa meilleure chanson.
Quel regard portez-vous aujourd'hui sur des chansons comme «Les p'tites femmes de Pigalle» ?
Elles correspondent à quelque chose que j'ai en moi. J'ai grandi dans l'univers d'Offenbach et de Guitry. J'aime les chansons gaies. Or, les intellectuels haïssent cela. Pour eux, une chanson gaie est forcément mauvaise. Il est vrai qu'à mon âge, j'éprouve moins de plaisir avec les chansons à boire et que mes «P'tites femmes» sont là pour offrir une respiration au public. Je leur préfère «L'Algérie» ou «Le peintre est amoureux», ces chansons crépusculaires, entre deux eaux, que l'on chuchote au lieu de les crier.
Comment vous êtes-vous préparé à cette tournée ?
Je suis au régime depuis deux ans. Je mange peu, je bois beaucoup moins. C'est pénible de vieillir mais ce genre de choses se détachent de vous naturellement. Je n'ai plus envie de me taper un litre de vin lors d'un repas. Pour garder la forme, je marche. J'ai mes bancs préférés dans le quartier !
Et votre voix, comment la travaillez-vous ?
Je la chauffe en montant sur scène et en chantant ! Mon père était fou de rage quand il me voyait me préparer avant un concert. Lui, premier prix de conservatoire à Bordeaux, faisait des vocalises toute la journée avant de chanter «La veuve joyeuse». Moi – et je n'ai rien changé à ma méthode – je me contentais de lancer quelques cris à la Johnny, des «Ah !» et des «Oh !» courts et puissants. Cela m'a toujours suffi.
A la Halle
«J'aimais énormément l'ancienne Halle aux grains, qui pouvait accueillir jusqu'à 2000 spectateurs, explique Serge Lama. Dans les années 70, c'est là, à Toulouse, que j'ai compris la première fois que j'étais une vedette. Mon disque cassait la baraque. Quand je suis rentré dans la Halle, j'ai senti un mur d'applaudissements. Je me suis dit : Cette fois-ci, tu y es ».
10:05 Publié dans 2017, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
15.11.2015
15 Novembre 2017:Sud Radio
10:00 Publié dans 2017, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (0)
13.11.2015
13 Novembre 2017:La dépêche.fr
Serge Lama sera en concert le jeudi 16 Novembre 2017 au Zenith de Toulouse
Photo Yann Orhan
Serge Lama, toujours au Zénith
Il y a bien des raisons pour aller écouter Serge Lama le 16 novembre au Zénith de Toulouse. L'homme possède un répertoire immense, d'une puissance remarquable, qu'il s'agisse de tubes légers (ou supposés tels) comme «Femme, femme, femme» ou «Les p'tites femmes de Pigalle» ou de purs joyaux d'émotion comme «Les ballons rouges» et «Je suis malade». Sa finesse d'écriture est toujours vive avec son dernier album, «Où sont passés nos rêves», qui recèle quelques bijoux appelés à devenir des classiques («Bordeaux» est une chanson magistrale, composée par Pascal Obispo). Enfin, Serge Lama reste un interprète hors du commun, faisant naître le frisson sans jamais user d'effets. Le voir sur scène c'est vivre un moment exceptionnel. Hier comme aujourd'hui.
Serge Lama au Zénith, jeudi 16 novembre. Tarifs : de 53 € à 60 €.
09:55 Publié dans 2017, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)





















