21.08.2009
Serge Lama parle de son accident
« On m'a relevé avec la mâchoire fracturée, la jambe droite cassée, le bassin, la rate éclatée, les intestins perforés, les côtes enfoncées, la jambe gauche paralysée. Je n'étais plus qu'une chose sanglante... J'ai dû rester un an et demi couché, sans bouger. Sauf les bras et le crâne, tout était démoli... Mon docteur, qui avait vu la radiographie du total de mon squelette, ne cacha pas à mes proches que je ne pourrais jamais remarcher. Comme cette sentence m'avait été cachée, je me mis à la rééducation. Mais, réapprendre à marcher à l'âge de vingt-quatre ans, millimètre par millimètre, c'est vivre un martyre. D'autant que les progrès ne se voient pas. Ils sont internes. Les muscles se reforment, les os s'articulent de nouveau mais le malade l'ignore. Je suis resté trois mois à Valenton. J'en suis sorti avec des béquilles. Le docteur n'en revenait pas, car ma colonne vertébrale était atteinte. »
Photo ici Paris n° 1493
Voir aussi cet article de 1970
....... Lecture pour tous
En 1988 lors d'une émission de prévention routière Serge revenait sur son accident
....... Voir 1988
06:45 Publié dans 1965, Documents sur Serge Lama | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : serge lama
19.08.2009
19 août 1976 : Serge Lama à Saint Flour
06:30 Publié dans 1976, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : serge lama
15.08.2009
15 août 1975 : Serge Lama à Casteljaloux
Serge Lama se produisait à Casteljaloux le 15 août 1975. En première partie, on pouvait applaudir les frères ennemis, Jean Michel Caradec et Marie Paule Belle.
Le journal Sud-Ouest n'a pas manqué le rendez-vous.
06:45 Publié dans 1975, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : serge lama
14.08.2009
14 août 1975 : Journal Sud Ouest
Article de Christian Bombédiac publié dans le journal Sud Ouest le 14 août 1975
POUR SERGE LAMA L'ETE 1975 C'EST CELUI DE LA CONSECRATION
«J'ai mis dix ans pour y arriver, dix ans de travail, sans pour autant manger de la vache enragée, ça non, j'ai toujours bien vécu, mais en travaillant d'arrache-pied. Depuis ma plus tendre enfance à Bordeaux, dans une petite rue donnant cours du Médoc, je rêvais de ce métier. Aujourd'hui encore, je ne pense pas pouvoir foire autre chose. Et puis je me trouve enfin dans le peloton de tête, cela me remplit de sérénité. »
Ainsi parle Serge Lama, devant un café noir, au bord de la piscine de l'hôtel du Palais, à Biarritz. Il affectionne particulièrement l'endroit et, lorsqu'il vient sur la Côte Basque, il n'imagine pas pouvoir s'installer ailleurs qu'ici. Non pas par goût du luxe, mais les murs du vieux palace représentent pour lui un témoignage de solidité et il se laisse aller volontiers à leur contemplation, tout comme il goûte à leur environnement sous la brise qui vient du large.
Cette tournée estivale assoit sa consécration. C'est sa propre opinion, il le sait et le dit, il vérifie chaque soir sa réussite devant ses fans dont le public est composé de deux femmes pour un homme, qui bissent "l'Algérie" et les "P'tites Femmes de Pigalle". Et puis, cette ascension, il la mesure à son cachet : Lama vaut 12 000 francs par gala, avec en prime un pourcentage quand la recette — c'est fréquent — dépasse 70 000 francs. (Bien sûr, il a cinq musiciens à payer.)
P.D.G. heureux le vedettariat lui permet enfin de choisir la géographie de sa tournée, des étapes de 200 à 300 kilomètres, pas plus. Crainte de la route, souvenir d'un pénible accident ?
«Non, ce n'est pas un mouvais souvenir, sauf si je pense a la jeune femme que j'ai aimée et perdue à ce moment-là. Pour le reste, cela m'a permis, au contraire, de voir la vie sous un autre angle. J'étais nerveux, inquiet, je suis devenu posé, serein. Mais je n'en souhaite pas moins éviter les longs parcours. Or, ma position actuelle me permet d'obtenir satisfaction. »
Seul souci, la chanson
Serge Lama chante l'amour. Dons les dix prochaines années (il a 32 ans et estime que ce métier ne peut être fait que par des jeunes), son unique souci sera la chanson. Après on verra!... Dons tout ce qu'il chantera d'ici là, les femmes tiendront encore plus de place...
« Mais je mène une vie saine, précise-t-il. Je ne cours pas les boîtes de nuit. J'aime discuter avec les copains après le spectacle, et surtout autour d'une bonne table. La honne chère, c'est ce qui me coûte le plus. Au fond, j'aime l'argent pour ce qu'il me procure, pour les libertés qu'il m'apporte... »
Avec sa consécration au firmament des étoiles de l'été (il se situe dans la lignée des Bécaud et Aznavour), il vient d'acheter un appartement à Paris et une maison qu'il aménage à une centaine de kilomètres de la capitale. Pour se retrouver lui-même, recharger ses accus, préparer de nouvelles chansons, comme celles qu'il a en réserve pour son prochain disque à la rentrée.
Mais, entre-temps, du 1er au 15 octobre, il ira en U.R.S.S. pour douze spectacles, quatre dans chacune des trois villes de Moscou, Kiev et Leningrad. Après quoi, il repartira pour une nouvelle tournée en France de quarante jours, avec un nouveau répertoire, déjà prêt, transportant sa carcasse "d'ours à peine bien léché", comme il se dépeint lui-même.
06:45 Publié dans 1975, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : serge lama
12.08.2009
12 août 1965 : accident de voiture
Photo D.R.
12 août 1965, grave accident de voiture sur une route proche d'Aix en Provence, vers le pont des trois Sautets.. Serge chantait en première partie de Marcel Amont. Ils se rendaient vers le lieu du gala. Le frère d'Enrico Macias, Jean-Claude, était au volant de la 404 blanche. Liliane Benelli, pianiste de la première partie du spectacle et fiancée de Serge était à l'arrière. Serge Lama était assis sur le siège passagé et il fut l'unique rescapé. Jean Claude s'est probablement endormi au volant , la voiture qui roulait assez vite est sortie de la route et s'est encastrée dans des platanes. Très grièvement blessé, Serge Lama ne remontera sur scène que 2 ans plus tard après 14 interventions chirurgicales et une très longue rééducation.
06:45 Publié dans 1965, Un jour dans la vie de Serge Lama | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : serge lama
11.08.2009
11 août 1984 : Télé 7 jours
Télé 7 jours du 11 août 1984 consacrait deux pages à Serge Lama :
06:45 Publié dans 1984, La presse des années 1980 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : serge lama
10.08.2009
10 août 1984 : Paris Match
06:45 Publié dans 1984, La presse des années 1980 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
02.08.2009
2 août 1969 : La semaine radio télé
06:45 Publié dans 1969, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : serge lama
28.07.2009
1975 : La véhémence chaleur de la vie
Article de Suzaru publié en 1975 à la rubrique "La vie Stéphanoise" dans un journal non identifié.
Serge Lama : La véhémence chaleur de la vie
Mardi au palais des Sports, c'était la fête de la vie : elle roulait en torrents de foule heureuse, avide, dans le hall, elle ruisselait vers tous les fauteuils, elle éclatait en rires et en interjections sur tous les gradins, elle allumait les regards braqués vers la scène, où elle jaillit en écho somptueux par la voix et les grands bras ouverts de Serge. Lama.Déferlent alors les vagues chaleureuses avec des crêtes de révolte ou des larmes de chagrin; refluent les ondes de tendresse; l'embrun de la nostalgie, le vent piquant de l'acide ironie soufflent autour, mais toujours triomphe le flot de l'espoir.
Il est tonique, Serge Lama, avec sa lucidité qui ne sape jamais l'optimisme, avec sa véhémence, son abrupte sincérité. Chansons douces ou musclées, gaillardes ou poétiques, les nouvelles marchent dans les pas des précédentes avec leurs couplets bien ronds, bien populaires dans le sens noble du mot et leurs refrains qui ne vont pas chercher leur inspiration dans les couches souvent hermétiques de la pensée d'avant-garde. Pas de chanson à message donc, peut-être parce qu'il est la joie qu'il libère dans son rire tornade. Il garde le verbe haut, qui va si bien à son tempérament généreux. Il extrait le suc des mots savoureux et le partage, heureux, avec « sa » foule. On sent qu'il aime être aimé, que c'est cela qui compte pour lui, cette communion fraternelle dans l'amour de la vie.
Il était un peu crispé au départ car, m'avait-il confié, il est encore obsédé par ses dernières chansons. On a perçu aussi quelques fléchissements de fatigue dans les envols rythmés (il se trouve en fin de tournée dans toute la France) mais très vite il a gagné une nouvelle bataille ? Car il est toujours le Bonaparte dû pont d'Arcole : «Pourvou qué ça doure» et que Napoléon ne survienne.
En tout cas, les huit chansons de la dernière cuvée sont « juteuses », émouvantes, rayonnantes comme leurs E nées. Juteuse : « II faisait chaud »; émouvante comme «C'est la vie lilas»; rayonnante comme « je vais te faire des. dimanches en Italie ».
Et puis gonflées du souffle de l’aventure comme «J'aime les ports de l’Atlantique »; habitées de poésie comme « Où vont les bateaux »... Irrésistible Lama, qui a pratiquement redonné le même spectacle qu'au « Grand Echiquier » sans émousser le désir de le retrouver si peu de temps après, puisqu'on a refusé des centaines de spectateurs. Car il ne triche pas et il projette une telle chaleur humaine qu'on a l'impression de respirer sa propre vie.
MARIE PAULE BELLE
OU LE TRIOMPHE DE L’INETELLIGENCE
La première partie du spectacle était très bien composée. Qualité d'abord et d'abord, à mon goût : Marie-Paule Belle, insolite et fascinante d'intelligence avec des chansons ironiques, tendres, frémissantes, acides, au gré de l'inspiration de la musicienne jouant remarquablement sur les textes de Françoise Mallet-Joris. La poésie, danse avec la satire sur des airs mozartiens ou sur des blues, et la voix de Marie-Paule se plie, en souples inflexions, à tous les caprices de sa musique.
Les Frères Ennemis apportaient, eus, la note burlesque avec leurs matches de tennis verbal, se renvoyant les calembours, les reparties sur le mode absurde et autres facéties, comme des balles de champions.
Jean-Michel Caradec ne méritait pas encore la vedette américaine, face aux précédents. Il ne sait pas encore s'imposer, malgré l'aide puissante de ses musiciens et de la sono. Il manque d punch et ne dépasse pas le seuil de la gentillesse. Plus tard peut-être…
06:45 Publié dans 1975, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : serge lama
26.07.2009
26 juillet 1996 : LE PELERIN
Le magazine Le Pélerin du 26 juillet 1996.
Suite au Télethon Serge Lama parrain d'une association
06:45 Publié dans 1996, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : serge lama