14.12.2009
14 décembre 1984 : accident tragique des parents de Serge Lama
Le 14 décembre 1984, les parents de Serge sont victimes d'un accident de la route. Son père décède sur le coup, sa mère vivra, dans le coma, un sursis de trois mois. « Il l'apprend quelques instants avant d'entrer en scène et se jette sous les projecteurs à corps perdu, raconte Eddy Marouani. Écris-moi, Joséphine, que je t'aime tant, que je t'aime trop est chanté comme un oratorio à ses parents, comme s'il pouvait les retenir. » (10) « Je l'aurais appris plus tôt, je m'effondrais », avouera Lama. « Ma seule fierté, ajoutera-t-il, c'est que mon père a eu réellement un enterrement de saltimbanque. On n'a pas enterré le représentant en boissons qu'il a été pendant trente ans, mais l'artiste qu'il fut jusqu'à trente-trois ans. »
06:50 Publié dans 1984, Un jour dans la vie de Serge Lama | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : serge lama
11.12.2009
11 décembre 2005 : TV Hebdo
Suite au passage de Serge Lama à "Chanter la vie le 11 décembre 2005, TV Hebdo du Parisien du 11 au 17 décembre 2005 publiait cet article.
Serge Lama "L'accordéon respire"
Pour le chanteur, chanson rime souvent avec accordéon.
Théâtre Marigny-Robert-Hossein, à Paris. Dans moins d’une heure, Serge Lama retrouvera son complice, Sergio Tomasi, accordéoniste virtuose pour un récital qu’il promène depuis février 2004 dans toutes les villes de France. Serge Lama, 62 ans, heureux et libre, comme le prouvent l’album et le DVD « live » Accordéonissi-mots*.
Comment avez-vous organisé ce plateau avec Pascal Sevran ?
Je n’ai pas dit grand chose car Sevran est toujours au bord de l’Ohio, stressé. Il m’a proposé une série de mes chansons et j’ai fait le choix. Chez moi et Les Ballons rouges attaquent bien en télé. En revanche, il me serait impossible de donner L’Algérie, comme je l’ai fait sur scène dans une émission.
La télévision manquerait-elle d’audace ?
Un tube comme Une île est peu diffusé au petit écran. On juge la chanson trop longue. La première fois que j’ai voulu la passer, c’était après avoir remporté la Rose d’Or d’Antibes en 1969. J’étais invité chez Guy Lux. Très pète-sec, il l’a trouvée « chiante », avant de préférer la face B. C’est toujours comme ça la première fois. Cela dit ça a rendu très vite ce titre célèbre.
Avez-vous en mémoire des morceaux accompagnés d’un accordéon qui vous ont marqué ?
Jacques Brel n’aurait presque pas pu se passer de cet instrument. J’ai eu la chance d’assister à la première d’Amsterdam. Il n’y a qu’un accord plaqué, mais il est joué par un mec du niveau de Marcel Azzola. Déjà toute la chanson était là ! L’accordéon, c’est cette force. Avec son soufflet, il respire comme un poumon.
Sur la pochette, vous évoquez « des chansons mal aimées ». En avez-vous eu tant que ça ?
Je pourrais vous parler de L’Esclave car personne ne me la demandait sur scène. Aujourd’hui, le public me la réclame. Cela dit, quand j’ai proposé Je suis malade à ma maison de disques, j’ai dû mettre ma démission en balance pour que le directeur accepte que je l’enregistre.
On dit que vous avez un projet d’écriture ?
Ce n’est pas un projet. Il s’agit de remettre en forme des poèmes érotiques et un peu « hard » que je n’ai jamais chantés. Fasciné par Baudelaire, j’ai toujours eu une inspiration qui allait dans ce sens. J’ai même censuré des mélodies comme L’Esclave, ou Je te partage, qui faisait six pages et dont je n’ai conservé que ces deux vers qui étaient un peu érotiques : « Je lècherai avec ma bouche / Les endroits que les autres touchent ». Il y a des choses qu’on ne peut pas chanter, mais qu’on peut faire lire… Et puis, je les glisserai peut-être dans mon futur album.
Propos recueillis par François Cardinali
* Disque et DVD Warner Music France
06:55 Publié dans 2005, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : serge lama
10.12.2009
10 décembre 1994 : D'homme à homme
Le 10 décembre 1994 à 20h45 sur TF1, Serge Lama est l'invité de Patrick Sébastien pour une émission spéciale qui lui est entièrement consacrée.
Télé poche du 10 au 16 Décembre 1994
Télé K7
EXTRAITS
18:45 Publié dans 1994, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
10 décembre 1995 : Le journal du dimanche
06:55 Publié dans 1995, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
10 décembre 1994 :Télé Loisirs
Le 10 décembre 1994, Serge Lama est l'invité d'une émission spéciale intitulée D'HOMME à HOMME.
Voici l'article de télé loisirs.
06:50 Publié dans 1994, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
10 décembre 1994 : Télé 7 jours
Dans son numéro du 10 au 16 décembre 1994, Télé 7 jours consacrait une double page à Serge Lama.
06:45 Publié dans 1994, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
08.12.2009
8 et 9 décembre 1995: Téléthon
Le 8 et 9 décembre 1995, Serge Lama est le parrain de la neuvième édition du Téléthon.
11:00 Publié dans 1995, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : serge lama
8 décembre 1984 : Télé 7 jours
06:50 Publié dans 1984, La presse des années 1980 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
07.12.2009
7 décembre 2006 : VOIR
Article de Francis Hebert publié le 7 décembre 2006 dans VOIR (Quebec)
Le pornographe
Serge Lama achève sa longue tournée québécoise à Montréal. Moment idéal pour aller voir l'éclatant Accordéonissi-mots, dans lequel le chanteur est seul avec un accordéoniste sidérant.
Serge Lama entame son nouveau récital avec Les Ballons rouges, une vieille chanson qui claque comme un fouet, corrosive et nostalgique, lyrique, superbe. L'auteur-interprète y cite le marquis de Sade, qu'il admire, et termine ainsi, orgueilleux, limite agressif: "J'ai rien d'mandé/Je n'ai rien eu/Mais j'ai fait ce que j'ai voulu". C'est l'instant où l'auditeur retient son souffle, médusé par la puissance.
Joint à sa chambre d'hôtel montréalaise, Lama explique la genèse de cette chanson fondatrice: "J'ai eu un accident très grave en 1965, j'avais 22 ans. Les Ballons rouges, c'est un peu la chanson de la remise debout. Je l'ai écrite pendant mon accident et je l'ai enregistrée après. Avec ce ton, on pourrait parler d'agression, d'affirmation de soi-même. On sent quelqu'un qui veut conquérir parce qu'il a été terriblement blessé. C'est une de celles que j'ai le plus chantées." L'artiste au bout du fil a un ton posé, une voix grave. À des kilomètres du chanteur que l'on a vu la veille au Gesù: "Sur scène, je suis toujours en train de faire le comique, car le public en a besoin. En réalité, là où j'excelle, je pense, aussi bien dans l'écriture que dans l'expression théâtrale, c'est dans le drame. Je ne dirais pas que je suis triste, pas noir, mais gris, entre deux tons. Je suis un mélancolique, un nostalgique. Dans mon spectacle, il y a quatre-vingt pour cent de chansons tragiques." Depuis quarante ans, le parolier fabrique des perles noires tout en donnant l'illusion
aux gens d'être un bon vivant, un amuseur public. Dans ses meilleurs moments, on perçoit chez lui des échos de Jacques Brel, une puissance poétique évocatrice. D'ailleurs, Lama a consacré tout un disque à l'oeuvre de Brel en 1979. Il chante aussi quelques vers de Paul Verlaine (Voici des fleurs, des fruits).
Grand lecteur de poésie, Lama a un projet qui lui tient particulièrement à coeur: "En janvier, je vais sortir un recueil de poèmes, que j'ai écrits depuis vingt ou trente ans, sous le titre de Sentiment, sexe, solitude. Il y a des choses qu'on ne peut pas dire dans les chansons, comme le sexe. J'ai été contraint très souvent de me censurer, d'enlever des couplets parce qu'autour de moi, on me disait que je ne pouvais pas dire ça. Il y a des choses presque porno!"
Si l'auteur est une part essentielle chez Lama, il n'oublie pas la nécessité de faire des spectacles: "Dans mes textes, il y a une forme de thérapie psychologique. La scène est complémentaire, mon corps en a besoin."
C'est pour cette raison qu'il traîne son dernier récital, Accordéonissi-mots, à travers tous les coins du Québec et de la France. Une formule légère, avec seulement l'accordéoniste Sergio Tomassi, qui lui permet d'aller dans les petites villes. Des milliers de spectateurs passent un bon moment pendant que le chanteur y glisse en douce des petites tragédies humaines.
07:10 Publié dans 2006, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
7 décembre 2001 :Le Pèlerin Magazine
07:05 Publié dans 2001, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : serge lama