11.12.2009
11 décembre 2005 : TV Hebdo
Suite au passage de Serge Lama à "Chanter la vie le 11 décembre 2005, TV Hebdo du Parisien du 11 au 17 décembre 2005 publiait cet article.
Serge Lama "L'accordéon respire"
Pour le chanteur, chanson rime souvent avec accordéon.
Théâtre Marigny-Robert-Hossein, à Paris. Dans moins d’une heure, Serge Lama retrouvera son complice, Sergio Tomasi, accordéoniste virtuose pour un récital qu’il promène depuis février 2004 dans toutes les villes de France. Serge Lama, 62 ans, heureux et libre, comme le prouvent l’album et le DVD « live » Accordéonissi-mots*.
Comment avez-vous organisé ce plateau avec Pascal Sevran ?
Je n’ai pas dit grand chose car Sevran est toujours au bord de l’Ohio, stressé. Il m’a proposé une série de mes chansons et j’ai fait le choix. Chez moi et Les Ballons rouges attaquent bien en télé. En revanche, il me serait impossible de donner L’Algérie, comme je l’ai fait sur scène dans une émission.
La télévision manquerait-elle d’audace ?
Un tube comme Une île est peu diffusé au petit écran. On juge la chanson trop longue. La première fois que j’ai voulu la passer, c’était après avoir remporté la Rose d’Or d’Antibes en 1969. J’étais invité chez Guy Lux. Très pète-sec, il l’a trouvée « chiante », avant de préférer la face B. C’est toujours comme ça la première fois. Cela dit ça a rendu très vite ce titre célèbre.
Avez-vous en mémoire des morceaux accompagnés d’un accordéon qui vous ont marqué ?
Jacques Brel n’aurait presque pas pu se passer de cet instrument. J’ai eu la chance d’assister à la première d’Amsterdam. Il n’y a qu’un accord plaqué, mais il est joué par un mec du niveau de Marcel Azzola. Déjà toute la chanson était là ! L’accordéon, c’est cette force. Avec son soufflet, il respire comme un poumon.
Sur la pochette, vous évoquez « des chansons mal aimées ». En avez-vous eu tant que ça ?
Je pourrais vous parler de L’Esclave car personne ne me la demandait sur scène. Aujourd’hui, le public me la réclame. Cela dit, quand j’ai proposé Je suis malade à ma maison de disques, j’ai dû mettre ma démission en balance pour que le directeur accepte que je l’enregistre.
On dit que vous avez un projet d’écriture ?
Ce n’est pas un projet. Il s’agit de remettre en forme des poèmes érotiques et un peu « hard » que je n’ai jamais chantés. Fasciné par Baudelaire, j’ai toujours eu une inspiration qui allait dans ce sens. J’ai même censuré des mélodies comme L’Esclave, ou Je te partage, qui faisait six pages et dont je n’ai conservé que ces deux vers qui étaient un peu érotiques : « Je lècherai avec ma bouche / Les endroits que les autres touchent ». Il y a des choses qu’on ne peut pas chanter, mais qu’on peut faire lire… Et puis, je les glisserai peut-être dans mon futur album.
Propos recueillis par François Cardinali
* Disque et DVD Warner Music France
06:55 Publié dans 2005, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : serge lama
Commentaires
Je pense que l'article est sorti au niveau national, pour les revues de télévison, avec les jounaux régionaux, car j'ai le même article (avec le républicain lorrain, la semaine dernière).
Écrit par : danièle | 23.12.2005
votre dernier enregistrement ( l'accordeon est un régal , aussi bien qu'en audio que video ,car j'ai votre d v d absolument parfait bravo monsieur Lama et merçi des bons moments que vous nous procurez dans votre répertoire varié a bientot sur votre prochain concert
Écrit par : claude | 27.12.2005
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