06.10.2009
8 octobre 1999 : Parc des expositions de Bourges
Concert au Parc des expositions de Bourges le 8 octobre 1999
Article du 6 Octobre 1999
Authentique et héroïque
Serge Lama raconte à sa manière la vraie vie des gens tout simples. Mais il porte haut leur ordinaire grâce à cette voix inouïe qui transforme une bataille de polochons en épopée napoléonienne
Pour ceux qui raffolent des anniversaires, Serge Lama, né Chauvier, attrapera 57 ans le 11 février prochain. Mais il en aurait 87 ou 27 que personne ne s'en étonnerait outre mesure. Serge Lama a toujours été hors d'âge. Débarqué à la hussarde dans le paysage culturel français il y a une grosse trentaine d'années, la tranche d'emblème avec les standards de l'époque. Avec ses allures de Depardieu rustique, ses manières cavalières et son rire chevalin, impossible de le ranger parmi les sémillants romantiques qui affolent les foules adolescentes. Il ignore le rock, les musiques de jeunes lui sont étrangères et la chanson à textes ne l'engage peut-être pas. Lui, se rêve meneur de music-hall et bateleur d'estrades. Gouailleur à la Montand, grand écorché à la Brel, ou, pourquoi pas, empereur d'opérette à la Bonaparte, son presque sosie.
Ses univers sont pourtant radicalement éloignés de tous ceux-là. Serge Lama ne possède ni l'élégance canaille du premier, ni la démesure géniale du second, pas plus que l'instinct conquérant du troisième. Le chanteur malade, complètement malade, est un figuratif qui peint au ras des pâquerettes les huis clos étouffants d'îles "sans rives ni bateaux" ou les ambiances faussement joviales des bordels de Pigalle. Les femmes, femmes, femmes l'obsèdent au plus au haut point. Mais au lieu de transcender leur idéal, il leur dédie quelques bonnes paillardes et remplace ses amours dans un cadre quotidien. Celui des ménages qui ne déménagent plus légèrement, des kilos sur le bide et des bigoudis sur la tête.
Pas obligatoirement brillant, ni très poétique. Authentique, assurément. Serge Lama raconte à sa manière la vraie vie des gens tout simples, la nôtre. Mais il porte haut leur ordinaire grâce à cet organe inouï, cette voix du tonnerre de Dieu qui transforme une bataille de polochons en épopée napoléonienne. Serge Lama, chanteur plus que populaire : héroïque.
MARC DAZY
Article du 11 octobre 1999
Un Parc heureux
Entre nouveautés et succès incontournables, Serge Lama a comblé son public sous la voûte du Parc des expositions
Que peut risquer un Serge Lama dans un déplacement en province comme ce vendredi soir sous la voûte d'une halle du Parc des expositions de Bourg. Rien. Il est chez lui. Il joue tranquille, sans pression, à la maison. Devant son public, il n'a rien à prouver. Il prend dans son sillage des cheveux blancs ajoutés au poids des années. "Je prends sans doute un risque en souhaitant une bonne soirée aux demoiselles".
Un public qui très vite pardonnait à son idole le sacro-saint quart d'heure bressan. "Mais ils terminent tous à l'heure» alors que cette voix profonde embarquait tout son monde au cœur d'un tour de chant aux saveurs d'un vin nouveau mais se cultivant comme une religion sur le terroir fertile des femmes qu'il adore dans l'arrière-cour d'une guinguette, sur le trottoir, dans la rue, sans oublier les souvenirs d'un ébat furtif de jeunesse que chacun garde dans un jardin secret et que l'on sublime le temps d'une chanson. "Ne t'en fais pas c'est toujours comme ça la première fois".
Serge Lama sait recevoir. De sa cave rangée de multiples succès jalonnant sa riche carrière, il ressort à la dégustation ses premiers crus que trente ans de fermentation n'ont pu altérer la saveur : "Chez moi", "L'Algérie", "Femme, femme", "Je suis malade", "Les petites femmes de Pigalle". C'est du Lama. Pur, simple, sincère. Des tranches de vie peuvent-être vécues, présentées avec cette voix que l'on dit napoléonienne. Certes, le bougre a quelque ressemblance physique, mais qui parmi le millier de spectateurs présent a eu le privilège d'apprécier les trémolos de l'empereur sur un CD ?
Dans les traversées du Parc, les inconditionnels ont vibré au temps présent. Bien sages toutefois. Comme s'ils ne voulaient pas perdre une gorgée d'un tour de chant chaudement mené, accompagné sobrement mais efficacement avec les percus de Nicolas, l'accordéon de Sergio et Yann à la gratte. A l'image du titre des innombrables succès de l'artiste, il est "Heureux". Tout simplement à l'écoute d'une compilation que Jeanine, Paulette ou René ne veut pas manquer ce vendredi soir. Ils ne pourraient pas être déçus. Le Lama n'est pas un ingrat. Même sur ses terres, face à un public conquis d'avance, à tout pardonner, le Serge donne le meilleur avant que chacun ne retrouve la chaleur d'une cheminée avec peut-être des idées canailles de faire la fête dans une rue de Pigalle.
Mario MOLARD
09:24 Publié dans 1999, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
6 octobre 1998 : Le Figaro
Le journal Le Figaro annonce les concerts de Serge Lama sur la scène de l'Olympia avec l'Orchestre Symphonique d'Ile de France
Serge Lama, capitaine d'un vaisseau symphonique
Serge Lama a fait ses comptes et sait déjà que la série de représentations qu'il donne à l'Olympia à partir du 20 octobre ne lui permettra pas, même s'il affiche complète, de faire fortune. Il interprètera en effet ses plus grands succès, accompagné par un orchestre symphonique de 45 musiciens, ce qui, financièrement, représente un investissement important.
En première partie, il se convient avec sa formation habituelle, aux dimensions beaucoup plus modestes. « Je récidiverai avec une tournée au mois de mars, ajoute-t-il. Il faut savoir aller jusqu'au bout de ses désirs ! » Il a déjà été testé avec succès cette forme de spectacle au Théâtre du Capitole, à Québec. Il a commencé par donner trois représentations en octobre dernier, puis cinq autres, en janvier, entre Québec et Montréal. Pour cause d'emploi du temps chargé, il s’est contenté à chaque fois d'un aller-retour d'une semaine. « Quand on m'a proposé cette idée, j'ai d'abord hésité, dit-il. En travaillant dans de telles conditions, on perd sa liberté d'interprétation, et on se retrouve dans la peau du capitaine d'un vaisseau qui a prévu chaque détail de la traversée ».
Un sujet qu'il connaît bien, puisque, avant la sortie du film, il avait songé à écrire une comédie musicale sur le Titanic. « J'avais prévu une histoire d'amour, avec le Destin matérialisé par un personnage. C'était ambitieux, mais pas hollywoodien ! Je travaille maintenant sur d'autres idées, qui, j'espère, demeureront originales jusqu'à leur création ! »
08:40 Publié dans 1998, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
25.09.2009
25 Septembre 1993: Télé poche
Article sur Serge Lama dans ce Télé Poche , Serge Lama qui participait à la première émission de Patrick Sébastien Super Nanas
03:49 Publié dans 1993, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
22.09.2009
22 septembre 1993 : Le Matin (suisse)
08:47 Publié dans 1993, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
20.09.2009
20 Septembre 1992: Le progrès TV
17:22 Publié dans 1992, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
19.09.2009
19 septembre 1999: Le Matin (Suisse)
08:34 Publié dans 1999, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
10.09.2009
10 Septembre 1995: Le tiercé
17:55 Publié dans 1995, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
1995: Concert à Onet le château
10:44 Publié dans 1995, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
03.09.2009
3 septembre 1994: Télé 7 jours
16:47 Publié dans 1994, La presse des années 1990, Serge Lama comédien | Lien permanent | Commentaires (0)
01.09.2009
Septembre 1995: Festival Welkenraedt
13:50 Publié dans 1995, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)