12.10.2009
12 octobre 1995 : 24 H (Suisse)
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11.10.2009
11 octobre 1991 : La facture à Alençon
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06.10.2009
8 octobre 1999 : Parc des expositions de Bourges
Concert au Parc des expositions de Bourges le 8 octobre 1999
Article du 6 Octobre 1999
Authentique et héroïque
Serge Lama raconte à sa manière la vraie vie des gens tout simples. Mais il porte haut leur ordinaire grâce à cette voix inouïe qui transforme une bataille de polochons en épopée napoléonienne
Pour ceux qui raffolent des anniversaires, Serge Lama, né Chauvier, attrapera 57 ans le 11 février prochain. Mais il en aurait 87 ou 27 que personne ne s'en étonnerait outre mesure. Serge Lama a toujours été hors d'âge. Débarqué à la hussarde dans le paysage culturel français il y a une grosse trentaine d'années, la tranche d'emblème avec les standards de l'époque. Avec ses allures de Depardieu rustique, ses manières cavalières et son rire chevalin, impossible de le ranger parmi les sémillants romantiques qui affolent les foules adolescentes. Il ignore le rock, les musiques de jeunes lui sont étrangères et la chanson à textes ne l'engage peut-être pas. Lui, se rêve meneur de music-hall et bateleur d'estrades. Gouailleur à la Montand, grand écorché à la Brel, ou, pourquoi pas, empereur d'opérette à la Bonaparte, son presque sosie.
Ses univers sont pourtant radicalement éloignés de tous ceux-là. Serge Lama ne possède ni l'élégance canaille du premier, ni la démesure géniale du second, pas plus que l'instinct conquérant du troisième. Le chanteur malade, complètement malade, est un figuratif qui peint au ras des pâquerettes les huis clos étouffants d'îles "sans rives ni bateaux" ou les ambiances faussement joviales des bordels de Pigalle. Les femmes, femmes, femmes l'obsèdent au plus au haut point. Mais au lieu de transcender leur idéal, il leur dédie quelques bonnes paillardes et remplace ses amours dans un cadre quotidien. Celui des ménages qui ne déménagent plus légèrement, des kilos sur le bide et des bigoudis sur la tête.
Pas obligatoirement brillant, ni très poétique. Authentique, assurément. Serge Lama raconte à sa manière la vraie vie des gens tout simples, la nôtre. Mais il porte haut leur ordinaire grâce à cet organe inouï, cette voix du tonnerre de Dieu qui transforme une bataille de polochons en épopée napoléonienne. Serge Lama, chanteur plus que populaire : héroïque.
MARC DAZY
Article du 11 octobre 1999
Un Parc heureux
Entre nouveautés et succès incontournables, Serge Lama a comblé son public sous la voûte du Parc des expositions
Que peut risquer un Serge Lama dans un déplacement en province comme ce vendredi soir sous la voûte d'une halle du Parc des expositions de Bourg. Rien. Il est chez lui. Il joue tranquille, sans pression, à la maison. Devant son public, il n'a rien à prouver. Il prend dans son sillage des cheveux blancs ajoutés au poids des années. "Je prends sans doute un risque en souhaitant une bonne soirée aux demoiselles".
Un public qui très vite pardonnait à son idole le sacro-saint quart d'heure bressan. "Mais ils terminent tous à l'heure» alors que cette voix profonde embarquait tout son monde au cœur d'un tour de chant aux saveurs d'un vin nouveau mais se cultivant comme une religion sur le terroir fertile des femmes qu'il adore dans l'arrière-cour d'une guinguette, sur le trottoir, dans la rue, sans oublier les souvenirs d'un ébat furtif de jeunesse que chacun garde dans un jardin secret et que l'on sublime le temps d'une chanson. "Ne t'en fais pas c'est toujours comme ça la première fois".
Serge Lama sait recevoir. De sa cave rangée de multiples succès jalonnant sa riche carrière, il ressort à la dégustation ses premiers crus que trente ans de fermentation n'ont pu altérer la saveur : "Chez moi", "L'Algérie", "Femme, femme", "Je suis malade", "Les petites femmes de Pigalle". C'est du Lama. Pur, simple, sincère. Des tranches de vie peuvent-être vécues, présentées avec cette voix que l'on dit napoléonienne. Certes, le bougre a quelque ressemblance physique, mais qui parmi le millier de spectateurs présent a eu le privilège d'apprécier les trémolos de l'empereur sur un CD ?
Dans les traversées du Parc, les inconditionnels ont vibré au temps présent. Bien sages toutefois. Comme s'ils ne voulaient pas perdre une gorgée d'un tour de chant chaudement mené, accompagné sobrement mais efficacement avec les percus de Nicolas, l'accordéon de Sergio et Yann à la gratte. A l'image du titre des innombrables succès de l'artiste, il est "Heureux". Tout simplement à l'écoute d'une compilation que Jeanine, Paulette ou René ne veut pas manquer ce vendredi soir. Ils ne pourraient pas être déçus. Le Lama n'est pas un ingrat. Même sur ses terres, face à un public conquis d'avance, à tout pardonner, le Serge donne le meilleur avant que chacun ne retrouve la chaleur d'une cheminée avec peut-être des idées canailles de faire la fête dans une rue de Pigalle.
Mario MOLARD
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6 octobre 1998 : Le Figaro
Le journal Le Figaro annonce les concerts de Serge Lama sur la scène de l'Olympia avec l'Orchestre Symphonique d'Ile de France
Serge Lama, capitaine d'un vaisseau symphonique
Serge Lama a fait ses comptes et sait déjà que la série de représentations qu'il donne à l'Olympia à partir du 20 octobre ne lui permettra pas, même s'il affiche complète, de faire fortune. Il interprètera en effet ses plus grands succès, accompagné par un orchestre symphonique de 45 musiciens, ce qui, financièrement, représente un investissement important.
En première partie, il se convient avec sa formation habituelle, aux dimensions beaucoup plus modestes. « Je récidiverai avec une tournée au mois de mars, ajoute-t-il. Il faut savoir aller jusqu'au bout de ses désirs ! » Il a déjà été testé avec succès cette forme de spectacle au Théâtre du Capitole, à Québec. Il a commencé par donner trois représentations en octobre dernier, puis cinq autres, en janvier, entre Québec et Montréal. Pour cause d'emploi du temps chargé, il s’est contenté à chaque fois d'un aller-retour d'une semaine. « Quand on m'a proposé cette idée, j'ai d'abord hésité, dit-il. En travaillant dans de telles conditions, on perd sa liberté d'interprétation, et on se retrouve dans la peau du capitaine d'un vaisseau qui a prévu chaque détail de la traversée ».
Un sujet qu'il connaît bien, puisque, avant la sortie du film, il avait songé à écrire une comédie musicale sur le Titanic. « J'avais prévu une histoire d'amour, avec le Destin matérialisé par un personnage. C'était ambitieux, mais pas hollywoodien ! Je travaille maintenant sur d'autres idées, qui, j'espère, demeureront originales jusqu'à leur création ! »
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25.09.2009
25 Septembre 1993: Télé poche
Article sur Serge Lama dans ce Télé Poche , Serge Lama qui participait à la première émission de Patrick Sébastien Super Nanas
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22.09.2009
22 septembre 1999 : Le Temps (Suisse)
Interview du journal suisse Le Temps avant le concert de Serge Lama au Grand Casino de Genève le 26 septembre 1999
Lama, l'ami de la famille
Il a chanté «Une île» et «Les petites femmes de Pigalle». Aujourd'hui, dans son salon surchargé de bibelots, à quelques jours d'un concert genevois, il raconte qu'il voudrait jouer du Anouilh.
Sylvie Tanette, Paris
Il ouvre la porte, en chaussons et jogging Décathlon. Respire un grand coup. Souriant, l'air un peu fatigué, peut-être se passerait-il volontiers de ce genre d'entretien. Mais le travail c'est le travail et on n'a rien sans rien, semble-t-il penser en s'asseyant à sa table de salon comme d'autres vont à la mine. L'appartement est douillet jusqu'à la surcharge. On devine à ce qu'il raconte qu'il y vit peu, toujours sur les routes à sillonner le pays pour ses innombrables tournées. Le vieux briscard de la chanson française repart d'ailleurs dès le surlendemain. Son nouveau spectacle est quelque chose de différent, assure-t-il, plus jazz que d'habitude. On s'interroge sur cette force qui lui permet, à 56 ans, de mener ce train de jeune homme. Pensez-vous! C'est son métier, voilà tout.
Sa voix frappe, dès les premiers mots. C'est la même, intacte, qui chantait «une-île-entre-le-ciel-et-l'eau» dans le transistor. Cette même surprenante gravité, dont Serge Lama a fait un style. Elle lui vient d'où, cette voix? De son père chanteur d'opérette, certainement. Un homme passionné et talentueux mais devenu représentant de commerce pour faire plaisir à sa femme, lasse de tirer le diable par la queue. «Ce qui a été pour moi très dur à vivre, psychologiquement», avoue Serge Lama. C'est de là que lui vient son goût pour le spectacle: «Tout petit, j'ai toujours voulu faire ça.» Et ainsi, de la fin des années 60 au milieu des années 80, il a enchaîné disque sur disque, tournée sur tournée. «Je suis certainement le chanteur qui chantait le plus, affirme-t-il avec orgueil. A l'époque, je devais faire 250 dates par an. C'est pas du bidon ce que je vous dis.» Il se souvient aussi des débuts difficiles, des cabarets, se définit comme l'héritier de toute une génération, de Brassens à Aznavour, et Piaf, et Léo Ferré, mais se dit plutôt Bécaud que Brel, conscient de toute façon d'avoir depuis longtemps sa place parmi les grands noms de ce qu'on appelle la chanson française. Et voilà qu'il se met à faire un véritable cours d'histoire, rappelant l'importance et le style des uns et des autres, énumérant des dates, des noms. Il tente de parler avec le plus de justesse possible de son métier, de ses responsabilités, de ses obligations face à son public. «Il ne faut pas oublier que les chansons, pour les gens, symbolisent des époques de leur vie, des jalons dans leur existence. Aussi, quand on refait un arrangement, ils peuvent être choqués. Et puis ils s'habituent. Il faut savoir un peu forcer le public parfois.»
Il y a eu pourtant une trêve dans cette avalanche de disques d'or. Pendant près de dix ans, et jusqu'en 1996, Serge Lama n'a plus chanté ou presque. Il a d'abord créé une comédie musicale sur la vie de Napoléon. «C'était comme si j'avais mis un pied dans un engrenage complètement différent», avoue-t-il. Les circonstances et le hasard ont fait le reste. Serge Lama a joué à Paris dans une pièce de Françoise Dorin, puis dans une comédie de Sacha Guitry. «Un rêve d'enfant», précise-t-il, soudain passionné. «Au moment où j'allais programmer ma rentrée comme chanteur, parce que je m'étais dit: quand même, ça fait un moment que je n'ai plus chanté. Cela me démangeait, eh bien, à ce moment-là, on m'a proposé un rôle dans un feuilleton pour la télévision, et hop! c'est reparti. J'ai pas pu résister. Alors j'ai joué un commissaire. Bon, j'aurais peut-être préféré que ce soit un personnage différent.» A la réflexion, cela ne lui déplaisait pas tant: «Parce que, pour une fois, je sortais du rôle de joyeux drille. On me voit toujours un petit peu dans le genre Les petites femmes de Pigalle, voyez.»
Il s'en désole. Lui, il se voyait plutôt dans un rôle tragique. Même dans ses chansons. «Cela me colle à la peau. Des chansons joyeuses, il n'y en avait qu'une, souvent, par disque, deux au mieux. C'était toujours elle qui emportait le succès.» Ce que réclament les gens c'est son énergie. «Le problème c'est que c'est un peu faux, réfléchit-il. Quatre-vingts pour cent de mes chansons expriment la tristesse, voire le désespoir. J'aurais bien aimé jouer autre chose au théâtre. Je ne sais pas, disons un rôle un peu plus lourd, du Anouilh par exemple. Parce que j'ai ça en moi.»
Maintenant qu'il s'est remis à chanter, il ne fait plus que ça. Serge Lama promet cette année un spectacle intimiste. «Parce que pour les gens je suis un peu l'ami de la famille», dit-il en faisant remarquer que son expérience de théâtre a changé sa façon de chanter. «C'est difficile à expliquer mais la différence est énorme.» Et il se met à parler de lui à la troisième personne: «Le chanteur des années 70, aujourd'hui, je trouve qu'il chantait un peu fort. Il n'avait pas pris en compte l'auteur. C'est une espèce de force qui manquait de nuances. Le théâtre m'a appris à respecter les textes.» Et Serge Lama entonne soudain «Je suis malade» juste pour montrer son évolution dans l'interprétation. «C'est le bon côté du temps qui passe, assure-t-il. Le bon côté des années.»
Depuis une heure, il parle vite, sans presque jamais s'arrêter, dévidant sa vie sans pose ni émotion particulière. Simplement une série d'occasions sur lesquelles il a sauté. Des rencontres. Et, surtout, des préoccupations de professionnel: «J'ai fait mon métier pour la scène. Encore aujourd'hui, c'est par la scène qu'on assoit une carrière, même si on vend beaucoup de disques par ailleurs. C'est fondamental. Vous savez, nous les chanteurs français, nous ne passons plus beaucoup à la radio, ni les uns ni les autres. Les chansons, il faut aller les défendre soi-même, sur le terrain.» Au fil de ses récits surgissent des petites villes de province avec des salles de 600 places, se dessine une sorte de carte géographique balisée par des concerts. Nantes, Belfort, les répétitions, les séances de signatures. Aller voir de ses propres yeux le bonheur des gens. Et petit à petit s'expose ainsi sa vie. La vie de quelqu'un qui savait ce qu'il voulait, qui a beaucoup travaillé pour y arriver et qui, depuis, n'a jamais arrêté.
Serge Lama sera en concert au Grand Casino De Genève le 26 septembre.
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22 septembre 1993 : Le Matin (suisse)
08:47 Publié dans 1993, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
20.09.2009
20 Septembre 1992: Le progrès TV
17:22 Publié dans 1992, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
19.09.2009
19 septembre 1999: Le Matin (Suisse)
08:34 Publié dans 1999, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
10.09.2009
10 Septembre 1995: Le tiercé
17:55 Publié dans 1995, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)