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22.11.2009

Novembre 1998 : Ohla

Article publié dans le magazine OHLA en novembre 1998:

 

serge lama

 

 
 
 

serge lama

 
 
 

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21.11.2009

21 novembre 1997 : Concert à Tarare

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Billet concert à Tarare

 

 

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3 articles du journal Le progrès pour le concert de Serge Lama au théâtre municipal de Tarare le 21 novembre 1997

 

Article du 5 novembre

"L'ami Lama" au théâtre municipal

Après 33 ans de carrière, le succès ne se dément pas pour Serge Lama qui, il y a un an, signait un nouvel album, intitulé " Lama-l'ami ". Ce CD regroupe en fait vingt-sept chansons, dont la plupart sont des classiques remises au goût du jour et quatre titres entièrement inédits. C'est pour faire découvrir ce dernier album, que Lama sera sur la scène du théâtre municipal de Tarare, le vendredi 21 novembre à 20 h 30.

Né en 1943 à Bordeaux, Serge Lama a immédiatement été baigné dans le music-hall par le biais de son père qui était chanteur d'opérette. Dès son plus jeune âge, il commence à écrire des poèmes. Son goût peu prononcé pour les études le pousse tout naturellement vers la musique et à vingt ans, il entre au " Petit conservatoire " de Mireille où il fait ses premiers pas de chanteur. Sa rencontre avec la pianiste Jacky Baillard le confortera dans son choix : dès 64, il fera ses débuts en public et remportera cette année-là le " relais de la chanson ". En octobre, à Bobino, il ouvre le spectacle de Brassens en collaboration avec Barbara et rejoint définitivement le monde de la « bonne variété française ».

Malgré quelques intermittences, Serge Lama entretiendra durant de nombreuses années son succès et obtiendra un véritable plébiscite du public à chacune de ses apparitions. Si sa première tête d'affiche a lieu en 1970 à Bobino, c'est sa rencontre avec Alice Dona -laquelle lui écrira, entre autres, " Je suis malade " ou " Chez moi " - qui marquera un véritable tournant dans sa carrière. En 75, il est d'ailleurs le premier à se lancer dans l'aventure du palais des Congrès où 70 000 spectateurs viennent l'acclamer. En 78, ce ne sont pas moins de 8 millions de Français qui sont venus voir Lama en concert, pour 7 millions d'albums vendus !

Dans les années quatre-vingt, Lama dévoile d'autres facettes de ses talents et on le voit apparaître au cinéma, à la télévision mais surtout au théâtre où il va incarner Napoléon, pendant plusieurs années. Sept ans durant il délaissera la chanson et c'est en 94 qu'il reviendra à ses premières amours musicales avec l'album " Lama ", réalisé notamment avec Alice Dona, sa fidèle complice. Sa tournée et ses trois semaines à l'Olympia achevées, il se consacre à son nouvel album : " Lama-l'ami ", un " best-of " qui devrait permettre aux inconditionnels de retrouver les meilleurs moments de ses trente années de carrière.

" Récital Serge Lama" au Théâtre municipal de Tarare, le 21 novembre à 20 h 30.

 

Article du 12 novembre

Lama chante "l'Ami" à Tarare

Après de 33 ans d'un succès incontestable, Serge Lama signait il y a un an un nouvel album, intitulé "Lama-l'ami". Ce C.D. regroupe vingt-sept chansons, dont la plupart sont des classiques réactualisées et dont quatre titres sont entièrement inédits.

C'est pour faire découvrir ce dernier album, que Serge Lama sera sur la scène du théâtre municipal de Tarare, le vendredi 21 novembre à 20 h 30.

Ce C.D est en fait une synthèse de la carrière de Lama, dont le parcours va du music-hall, à la poésie en passant par le cinéma. C'est en 43 qu'il naît à Bordeaux où il baigne immédiatement dans le music-hall par le biais de son père, alors chanteur d'opérette. Son goût pour la musique l'emmène au "Petit conservatoire" de Mireille où il fait ses premiers pas. Dès 64, il fera ses débuts en public et remportera cette année-là le "relais de la chanson", avant d'ouvrir en octobre de la même année le spectacle de Brassens à Bobino. Malgré quelques intermittences, Lama entretiendra son succès et obtiendra un véritable plébiscite du public à chacune de ses apparitions. Sa rencontre avec Alice Dona -laquelle lui écrira, entre autres, "Je suis malade"- marquera un véritable tournant dans sa carrière et en 75, il se lance dans l'aventure du palais des Congrès devant 70 000 spectateurs. Dans les années 80, Lama dévoile d'autres facettes de ses talents et on le voit apparaître au cinéma, à la télévision mais surtout au théâtre où il va incarner Napoléon et c'est en 94 qu'il reviendra à ses premières amours musicales en multipliant les nouveaux disques.

"Récital Serge Lama", location à l'Office culturel de Tarare au 04 74 05 04 16 et à la Maison de la presse de l'Arbresle au 04 74 01 11 97.

 

Article du 24 novembre

Le sacre de Serge Lama

Le public du théâtre municipal a réservé une véritable ovation à Serge Lama qui a offert une belle soirée de chansons françaises.

Si depuis plusieurs années déjà, Serge Lama a quitté les habits de Napoléon Bonaparte - le personnage historique qu'il a interprété durant de nombreuses années dans une comédie musicale -, c'est pourtant bien un véritable sacre qu'il a connu vendredi soir, au théâtre municipal de Tarare.

Dès son arrivée sur scène, le chanteur a, en effet, déclenché un tonnerre d'applaudissements dans une salle comble. Célébrant tour à tour, l'amour et l'amitié, la joie ou la mélancolie, Serge Lama interpréta vingt-cinq de ses plus belles chansons offrant ainsi une palette variée d'un répertoire étoffé.

C'est avec émotion que le public put reprendre en chœur ses anciens succès réorchestrés, comme "Femmes, femmes, femmes", "Je t'aime à la folie", "Ce soir, on fait la fête" et avec plaisir qu'il découvrit quelques-uns de ses nouveaux titres, en particulier "Une île", "L'Amitié" ou bien encore "L'Algérie".

Mais le moment fort de cette soirée fut indéniablement celui où l'artiste descendit de la scène pour aller à la rencontre des Tarariens, visiblement touché par l'accueil que ces derniers lui ont réservé. Autres instants émouvants lorsque le chanteur à la voix sûre interpréta en rappel à capella "Je suis malade" et qu'il improvisa sur le thème "Etre une star".

Accompagné par un quatuor de musiciens virtuoses, Serge Lama a donné à entendre un récital d'une belle qualité en faisant montre, deux heures durant, de la pleine mesure de son talent. Ému, le public le lui a bien rendu mais il faut dire aussi que cet artiste aux multiples facettes n'est pas totalement inconnu dans la cité des Mousselines ; rappelons, en effet, pour la petite histoire qu'il était déjà venu sur les bords de La Turdine pour les fêtes de la Mousselines en juin 1980.

 

20.11.2009

20 novembre 1999 : Les coups de cœur d'Alain Morisod

Serge Lama était un des invités de l'émission Les coups de cœur diffusée à la TSR le 20 novembre 1999.

L'émission a été enregistrée le 7 novembre 1999 à La Marive - Yverdon les Bains

 

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Le Nord Vaudois du 8 novembre 1999

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A cette occasion, le journal du Nord Vaudois a rencontré Serge Lama

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19.11.2009

19 novembre 1996 : Sud-Ouest

Articles publiés dans Sud-Ouest lors du concert de Serge Lama au Pin-Gallant de Mérignac.

 

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TROIS QUESTIONS A SERGE LAMA

 Que faut-il attendre du nouveau spectacle ?

Ce qui me fait le plus plaisir, c'est d'arriver à dépoussiérer par des arrangements nouveaux des chansons qui ont quinze, vingt ans. Cela reste un pari extrêmement difficile, parce que les gens ont une espèce de mémoire sentimentale de tout ça. Là, je suis en tournée pour six mois et ça marche en direct, ce qui n'était pas évident. J'ai fait ce métier pour être sur scène. C'est logique que ce soit l'endroit qui, plus que le studio, donne le reflet de quelque chose qui me ressemble vraiment.

Et puis il y a quatre inédits, dont « le Titanic ». Cette dernière pourrait annoncer un projet plus long et faire un spectacle musical autour. Ce qui m'intéresse là-dedans, c'est qu'évidemment les gens ne savaient pas qu'ils allaient heurter un iceberg. Ils sont partis pour un rêve qui réunissait les trois classes de la société. Cela pourrait illustrer symboliquement cette fin de siècle, avec ce bateau du progrès qui laisse ses lumières allumées au moment de sombrer, avec des airs de l'époque joués par un orchestre de fox trot et de ragtime. Un naufrage flamboyant !

Ne cultivez-vous pas les paradoxes entre votre personnage et votre inspiration ?

C'est sûr que ma carrière est ambiguë, avec peu de chansons rigolotes, mais ce sont pourtant elles qui ont fait mon succès, avec cette image marrante et populaire. « Les P'tites Femmes de Pigalle », « Superman », « Femmes, femmes, femmes » sont des titres qui ont généralement fait démarrer mes albums ; avec un attrait en parallèle pour les « Je suis malade », « Une île », tout ce grand romantisme un peu désespéré ; 80 % de ceux qui recherchent une certaine joie de vivre et une énergie. Cette image faussée provient de mon rire, de ma nature, des passages télévisés assez vivants et rigolos, ce sens de la plaisanterie qui me colle à la peau. Ce qui n'est qu'en partie vrai, pour un tiers disons : c'est mon fond mélancolique qui me pousse à composer !

Quel est votre secret de longévité ?

La passion que j'ai pu transmettre au public un peu par hasard. Notre relation est heureuse depuis le début de ma carrière, suivie du grand public à partir de 1972, ce qui équivaut à une histoire d'amour comme le dit Barbara. Même si le disque porte ce titre, « l'Ami », à prendre au sens étymologique de sympathie entre le public et moi. Je reviens en effet comme un ami régulier après avoir voyagé, bougé, sans partir au Pérou comme Lavilliers. Je rêve dans ma tête, ce qui donne ces petites histoires, et j'en ai fait énormément. Je cherche toujours des titres qui ne font pas double emploi.

Le chanteur sera demain soir à 20 h 30 en concert au Pin-Galant

Recueilli par PATRICK SCARZELLO

Sud-Ouest du 18 novembre 1996

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Serge Lama: inamovible

Hier soir, le Pin-Galant recevait Serge Lama et rarement l'on vit pareille adéquation d'une salle, de son public et de son invité. Le bilan en était prévisible : guichet fermé, communion solennelle et familiale à l'intérieur. Rappelez-vous : c'était au temps du music-hall finissant, un chanteur très français débutait avec (déjà) de la nostalgie dans la voix. Rien ne semble avoir changé : à l'appel de l'empereur, les grognards sont toujours là.

L'ambiance est imperceptiblement plus d'étendue qu'il y a quinze ans : rassuré sur les fondements d'une assurance que d'aucuns, perfides, ont pu taxer de mégalomanie, Serge Lama peut se la jouer copain, détendu, prompt à la galéjade, osant des plaisanteries de seigneur sur la « musique de maintenant » et son supposé déficit en parolier, se permettant des tours de main réussis comme à la parade en dirigeant les chœurs d 'un public ravi, qui n'a pas assez de mains pour battre le « tempo ». 

Il est vrai que la chanson à la Lama s'enorgueillit d'auteurs à sa mesure : lui-même, Alice Dona. Autre actif mis en avant : sa qualité de « presqu'enfant du terroir », amateur de bonne chère et de restaurants viandards. Le moment, privilégié au sein d'une vie de stress moyen, est à la philosophie rassasiée : pousse-café, odeurs de cigare froid, introspection distraite d'une certaine société : « ces jeunes qui se droguent sont toujours nos enfants », « les amours adultérins, c'est toujours de l’amour », lassitude d'une sensibilité molle décrite exactement par ce vers tiré d'une de ses chansons : « le cœur qui colle ». Les pianistes jouent en fond sonore jazzy, les spots colorés balaient sensuellement la scène ; l'ambiance hésite entre culture cossue et night-club cher. On croit entendre les confessions « entre hommes » d'un pilote de ligne amoureux (thème romantique) assorti de ses plaintes quant à la pension alimentaire qu'il réclame à sa femme (thème social).

Et pour ceux qui ne connaîtraient pas l'essentiel de Serge Lama, sachez que « les P'tites Femmes de Pigalle » traite avec une acuité jamais démentie du problème de la prostitution à Paris et de ceux qui la font prospérer.

Serge Lama, hier soir au Pin-Galant, Mérignac.

ANTOINE DE BAECKE

Sud-Ouest du 20 novembre 1996

 

19 Novembre 1998: ALLO

Extrait du magazine ALLO de novembre 1998

 

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17.11.2009

17 Novembre 1994: La Marne

Serge lama est en tournée pour son grand retour à la chanson  après une  parenthèse  consacrée à Napoléon puis au Théatre.

Interview réalisée par Pascal Pioppi du journal La Marne

 

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Notes de Pascal Pioppi  sur son Blog

 

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Lieu : Théâtre de Gagny

Durée : 25 minutes

Particularité : a honoré son rendez-vous malgré la mort de son meilleur ami quelques heures avant de monter sur scène

Titre : "D'aventures en aventures"

Admiratif et fan du chanteur depuis mon adolescence, ce plaisir de rencontrer une idole a été soigneusement préparé, bichonné même avec un trac de midinette face à celui qui, par la portée de certaines chansons m'a certainement aidé à construire une personnalité.

La rencontre aurait très bien pu ne pas avoir lieu car le chanteur avait eu la tristesse de perdre quelques heures avant de monter sur scène son meilleur ami. Un choc émotif rude suffisant pour décaler ou annuler un entretien. C'est d'ailleurs ce que m'a laissé entendre son agent. Exact au rendez-vous, Serge est venu à ma rencontre et je lui ait de suite dit que je comprennais parfaitement son chagrin et qu'il repousse l'interview :" Non, non, nous avions rendez-vous et par repect pour vous et votre métier, nous allons nous rencontrer"

Un bel exemple de respect. L'entretien a été à la hauteur du personnage, déclenchant même sur la fin, quelques rires de ce monstre sacré qui a ensuite enchanté le public de Gagny. Un moment intense, beau et émouvant.

La phrase : " J'ai la chance d'avoir à l'intérieur de moi une nourriture passionnelle qui me véhicule. Même les angoisses cela vous laisse debout. Cette inquiétude vous oblige à faire des choses, à vous structurer. En même temps, j'ai peur et cela m'excite"

17 novembre 1998 : Nous Deux

Article publié dans NOUS DEUX le 17 novembre 1998

 

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16.11.2009

16 Novembre 1994:La république des pyrénées

Serge Lama était en concert au Zenith de Pau

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15.11.2009

15 Novembre 1990:Ciné revue

Paru dans la revue ciné revue de novembre 1990.

 

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15 novembre 1994 : Sud-Ouest

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Dans le journal Sud-Ouest du 11 novembre, rencontre avec Serge Lama avant le concert au Zenith de Pau le 15 novembre 1994

« L'enthousiasme de mes débuts »

SERGE LAMA AU ZÉNITH

Quelques jours avant la sortie de son album, Serge Lama revient sur le devant de la scène musicale. Il sera mardi soir au Zénith. Il est remonté sur une scène musicale samedi dernier à Aulnay-Sous-Bois, « comme dans un rêve ».

Pour la première fois depuis plus de dix ans - après s'être offert à Napoléon, à la comédie musicale, au théâtre et au petit écran – Serge Lama renoue avec les tours de chant qui avaient marqué le début de sa carrière.

Quelques jours après, il ne dissimule pas son « plaisir de retrouver la scène en tant que chanteur », estime qu'il s'agit d'un « renouveau de soi-même » et dit avoir « retrouver l'enthousiasme de ses débuts ». 

Mardi soir, à 20 h 30, Serge Lama chantera au Zénith, devant un public palois qu'il a déjà eu l'occasion de côtoyer maintes fois.

La logique veut que l'artiste parte en tournée après avoir sorti un album. Là, c'est l'inverse, puisque votre disque ne sera en vente que le 25 novembre...

SL - Cette rentrée était programmée depuis deux ans. Cela a pris du retard, du fait des neuf mois de tournage de la série (NDLR) : « En garde à vue », diffusée sur France 3. Si bien que le disque n'a été réalisé qu'en août. Comme d'habitude, j'ai écrit les textes ; mes complices Yves Gilbert et Alice Dona les musiques. En revanche, la production générale est nouvelle, avec une équipe qui y croit.

Pour ma part, je pense que c'est le troisième grand disque de ma carrière avec  « Je suis malade » et « Napoléon ».

Comment allez-vous l'intituler ?

SL - Tout simplement « Lama ». En fait, "Je suis un homme" est le seul titre générique que l'on a pu trouver... Mais est-ce que ça va devenir un tube (on a hésité entre cinq et six pour le premier disque radio) ? Et puis, ça fait un peu prétentieux !

Combien de dates avant Paris et le Palais des Congrès, en janvier ?

SL - Une vingtaine. Nous commençons par le Sud-Ouest, lundi pays d'origine. Bordeaux, Sarlat, Pau... une ville incontournable. J'y suis toujours passé quand je tournais, environ tous les deux ans, au casino, une fois sous chapiteau.

Et cette fois au Zénith...

SL - On m'a dit que c'était une très belle salle. D'ailleurs je regrette qu'il n'y ait pas de Zénith dans toutes les grandes villes de France. Il faut bien le dire, nous nous produisons parfois dans des endroits assez pénibles...

A Pau, comme ailleurs, quel public attendez-vous ?

SL - Tant que le disque n'est pas sorti, je vais toucher mon public, celui qui me connaît. Ensuite, l'album peut ramener un public différent. Je reste un chanteur classique, mais la rythmique, l'enveloppe, est plus actuelle. A Pau, j'interpréterai deux chansons nouvelles, dont celle qui sort en radio, « Je te partage », qui a d'ailleurs reçu un très bon accueil à Aulnay-sous-Bois. Ce qui n'est pas évident pour une première écoute, alors que d'habitude la radio mâche le travail. L'oreille du public ne supporterait pas d'entendre tout un disque de chansons nouvelles, car cela demande un effort plus grand de concentration.

Combien de titres allez-vous interpréter ?

SL - Un peu plus de trente chansons... Le répertoire choisi est à base de chansons anciennes, celles que les gens ont envie d'entendre, plus d'autres, qui sont moins connues, mais que j'aime bien... et que le public prend parfois pour des nouvelles. C'est bien, aussi, de faire apprécier aujourd'hui des chansons que le public n'a pas débusqué hier. Au total, un spectacle de deux heures environ. En fonction du public, je peux aller plus vite ou plus lentement.

Ce qui signifie que vous laissez une place à l'improvisation ?

SL - Bien sûr. L'important c'est d'être le soir ce que l'on est le jour même. Évidemment, quand une chanson est arrivée à une forme idéale, on ne la touche pas ; mais il faut laisser des zones pour improviser, s'amuser. Une part de liberté qui donne de l'humanité à un concert. Cela dit, la construction du spectacle, les contraintes artistiques sont nécessaires.

Votre expérience de comédien vous sert-elle aujourd'hui sur scène ?

SL - Oui, dans l'interprétation des chansons. Mais je n'utilise pas de grande mise en scène. Parfois, un simple projecteur qui offre à un moment donné un effet scénique idéal peut être plus fort que n'importe quoi. J'ai toujours pensé que dans un tour de chant, les moyens ne remplacent pas les idées.

Valérie Pras

 

Critique du concert donné au Zenith de Pau

Lama et son ami de 30 ans

Un peu plus de 1 500 personnes ont applaudi Serge Lama entouré, entre autres, d'un pianiste basque et de son vieil « ami de 30 ans », Yves Gilbert, auteur de plusieurs de ses musiques. Certes, il a de la présence et une voix qui ne l'oblige pas à dévorer le micro pour se faire entendre. D'ailleurs, il peut même s'en passer, et de surcroît pour éventuellement chanter a capella. Il peut aussi puiser dans le répertoire de Jacques Brel sans prendre le risque du ridicule. Certes, l'homme est chaleureux et il a l'air heureux de faire son métier Mais, l'on ne peut pas dire que Serge Lama soit une véritable bête de scène.

Petite silhouette noire, il reste statique ou se contente d'agiter les bras et d'esquisser quelques mimiques. Pour toute mise en scène, quelques projecteurs balayent les planches ou jettent des éclairs qui torturent les yeux du spectateur Les halos de lumière, blafarde, verte, rouge... accompagne parfois les gestes du chanteur, comme lorsqu'il tend le bras dans l'espoir de « décrocher une étoile pour la faire briller toute une nuit ». Le public, un peu plus de 1550 personnes, semble ravi de retrouver Lama qui n'était pas venu à Pau depuis longtemps, depuis une soirée à la foire-expo : « vous vous souvenez, il pleuvait, j'avais fait monter les spectateurs sur scène et on avait quand même chanté ».

Sans reprendre son souffle, Serge Lama passe au crible tout son répertoire, ses anciens succès et les nouveaux. Il chante ses fantasmes, dit qu'il voudrait être « une fille que l'on épuiserait de plaisir, un noir esclave, une femme pour de vrai... », chante l'amour, l'amitié, la solitude, la nostalgie... Applaudissements des spectateurs qui n'hésitent pas à fredonner, à la demande et même spontanément.

L'artiste présente ses musiciens, des amis, insiste sur la présence du pianiste Gérard Daguerre : « Il est de chez vous, enfin grosso modo... il est basque ». Il partage aussi son micro, le temps d'une nouvelle chanson, avec Yves Gilbert, auteur de plusieurs de ses musiques, un vieux complice, « un ami de trente ans... J'espère que cela se terminera mieux pour nous ». Rires.