08.04.2009
8 Avril 1999: Ciné télé revue
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8 avril 1995 : La Presse
08:09 Publié dans 1995, CD, DVD, Vinyle et Vidéo, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
05.04.2009
5 avril 1999 : Le Progrès
Concert à la salle des Marinières à Porcieu-Amblagnieu avec l’Orchestre Symphonique d'Ile de France
Le sacré de Serge Lama à la salle des Marinières
Serge Lama est revenu à la salle des Marinières avec l'orchestre philharmonique d'Ile-de-France de quarante-cinq musiciens, dirigé par Michel Guillaume.
Une salle comble lui a réservé un accueil chaleureux et enthousiaste qui était bien mérité, et a récompensé aussi les bénévoles d'Anim'Loisirs. Serge Lama, c'est le chanteur populaire. Le public connaît ses chansons par cœur, chante avec lui, frappe dans ses mains. "Je veux sentir une vraie joie en vous... que j'aie l'impression que vous êtes content d'être venus ce soir". Ce n'est pas une impression : les gens sont heureux, ils l'accompagnent. Il viendra d'ailleurs en seconde partie dans le public jusqu'au fond de la salle, recevra une accolade, un bravo, une rose.
Il donne l'envoi du concert avec un hommage à Barbara, "La chanteuse à vingt ans" et "Mon ami". Mais il doit s'interrompre : les gens ne sont pas tous assis. "Prenez votre temps, vous êtes arrivés en retard... Ils sont venus voir Vershuren !" , dit-il avec humour, présente ses musiciens.
De sa voix puissante, il alterne le doux et le très vif, le plus lent : "Dans un harem byzantin", "Je te partage", "La première fois" et les gens chantent avec lui, puis ce sont "Les saumons, toujours en arrière" et "L'Algérie" avec le violon.
En deuxième partie, il a avec lui les quarante-cinq musiciens de Lille avec qui il clôt la tournée, avant le rendez-vous de l'été. Il commence, doux : "Viens, laisse un peu tomber tes poupées" et enchaîne, dynamique: "Femme, femme, femme" puis "Le Titanic", revient tendre: "L'enfant joue du piano", "Je t'aime à la folie". Il donne la part au public, les gens "costauds de Porcieu" pour lesquels il donne le même concert qu'à Paris "car c'est une escroquerie de faire quelque chose à Paris et autre chose en province». Le spectacle touche à sa fin.
Il est rappelé, revient avec "Une île", "La maison de Frédérique", "Marie la Polonaise" et termine avec un texte de Mallarmé "Brise marine". Les matelots ont dit bonsoir et laissent le souvenir d'une soirée merveilleuse.
M.-G. ORY
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04.04.2009
4 avril 1993 : Sud-Ouest
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01.04.2009
Avril 1999: Chorus N°27
Article publié dans le magazine Chorus d'Avril 1999, à propos de l'intégrale des chansons de Lama
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Printemps 1995: Chorus n° 11
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avril 1991:jeune et jolie
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Avril 1996 : Télé star jeux
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28.03.2009
28 mars 1996 : L'humanité
Article publié dans le journal l'humanité du 28 mars 1996
Serge Lama : chanter pour rendre les gens heureux
APRES une longue absence musicale, Serge Lama revient, avec un nouvel album baptisé tout simplement « Lama » (WEA). Le chanteur en a concocté les textes, avec le savoir-faire qui le caractérise depuis plus de vingt ans. Il a retrouvé ses deux éternels complices, Yves Gilbert et Alice Dona pour les musiques. Rencontre dans son appartement parisien où Lama, charmant, nous a rencontrés quelque temps avant son Olympia.
Après une longue parenthèse dans la chanson, il s’agit là du grand retour de Lama chanteur ?.
Une parenthèse, c’est le terme exact. Je n’ai jamais arrêté de chanter. Il se trouve que j’ai monté une comédie musicale (« Napoléon » - NDLR), j’ai aussi tâté de la télévision (dans la série « Garde à vue »). Entre 1972 et 1982, j’ai tellement chanté - plus de 250 concerts par an durant cette période - que j’ai éprouvé le besoin de souffler. J’en ai alors profité pour jouer la comédie, un rêve qui m’était cher. Une expérience enrichissante dont bénéficie mon tour de chant...
Faire l’acteur vous a donc aidé ?
J’ai gagné en sobriété, en rigueur mais aussi en maturité. Entre mes derniers spectacles et aujourd’hui, le temps, ça vous change une façon d’être, de bouger... Je me sens plus serein. J’ai toujours été mon propre chef et d’avoir été dirigé m’a aidé à prendre du recul dans la mise en scène du spectacle. Je me suis rendu compte que mes textes avaient une signification et que je ne pouvais plus me contenter de les interpréter comme autrefois. J’ai enlevé un peu d’agressivité, d’exubérance, deux traits de mon caractère que je ne renie pas mais que j’ai appris à nuancer.
Il semble cohabiter chez vous deux personnages : celui qui écrit et celui qui se met en scène...
Il y a l’interprète et le compositeur. Ce sont deux métiers différents. Il y a une forme d’impudeur à écrire qui n’est pas forcément la même dans l’interprétation. Avec ma nature méridionale, un peu « rugbyman », j’ai intérêt à me contenir. Alors que l’auteur, lui, peut se permettre d’être impudique, et je ne m’en prive pas. Ne pas l’être, cela revient à écrire pour ne rien dire, les mots édulcorés ne signifient pas grand-chose...
Vos paroles sont souvent très crues...
Quant j’écris, je n’ai pas de tabous, même si j’en ai dans la vie. Ecrire, c’est ôter cette complexité, cela agit comme une thérapie. Toutes mes chansons ne sont pas autobiographiques, loin s’en faut ! Sinon, cela me ferait une vie très compliquée, et elle l’est déjà pas mal ! Mais il y a une part de vous-même car l’histoire passe à travers votre prisme, votre tamis, et là, il n’y a rien d’innocent, même si c’est parfois inconscient.
Je suis quelqu’un de prolifique. J’écris beaucoup mais lorsqu’il m’arrive de ne pas écrire quelques jours, cela m’angoisse énormément. Je suis angoissé de ne pas écrire, pas de la page blanche. J’écris selon des envies, pas des idées. Je ne suis pas un homme à idées. Je suis un homme à mots, à phrases, à univers intérieurs. L’acte d’écrire me démange.
On sent chez vous comme une forme de boulimie...
Je le suis moins mais je suis très boulimique. Un stakhanoviste de la chanson : plus de 200 concerts par an, c’est gigantesque, mentalement et physiquement. Avec le recul, je me demande comment j’ai fait. J’avais tellement faim de ce métier que je l’ai usé jusqu’à la corde. D’où ce break nécessaire en 1982. J’éprouve à nouveau du bonheur à faire ce métier. Et quel que soit le succès, ou les épreuves que je pourrais vivre, je ne crois pas repartir sur les routes au même rythme effréné qu’il y a dix ans.
Vous vous définissez comme un artiste de variétés. Vous avez le sentiment que la relève dans ce domaine est assurée ?
Le métier a beaucoup changé. Et le couloir s’est rétréci au maximum. Il n’y a plus de place pour les jeunes interprètes. Les passages radio sont de moins en moins grands, ne parlons pas de la télé où il n’y a plus d’émissions de variétés. Des chanteurs comme Obispo, Fersen et d’autres pleins de talent n’ont pas accès au grand public. Lorsque nous faisions un « Numéro 1 », 60% des gens nous voyaient. Aujourd’hui, ils sont tellement sollicités...
Les règles ont changé et vous le regrettez ?
Ça fait toujours un peu vieux con, mais bon, c’est pas mal vrai. Déjà, il n’y a plus de cabarets : où les jeunes vont-ils se produire ? C’est la première fois, depuis que je suis chanteur, que je vois une génération qui n’existe pas, qui ne produit pas de vedettes. Habituellement, tous les dix ans, il y une vague de chanteurs qui émerge. Après des gens comme Julien Clerc, Sardou, Le Forestier, moi... sont arrivés les Goldman, Cabrel, Souchon. Et après eux - excepté Bruel - personne n’est sorti du lot. C’est très inquiétant. C’est mauvais un métier sans jeunes. On cherche un peu nos enfants.
Parmi les nombreuses chansons qui ont remporté un vif succès auprès du public, quelles sont celles qui vous tiennent le plus à coeur ?
Les chansons d’authenticité, humanistes, qui parlent d’amour ou abordent des sujets plus généraux telles « Mon ami, mon maître », « les Ballons rouges » ou encore « Et puis on s’aperçoit ». Mais celle-là, je ne la chante plus, car elle est trop désespérée, désespérante, trop nihiliste, et finalement, je ne suis pas ainsi. Les lendemains qui chantent ne sont pas propres aux communistes ! Dans un récital, les gens ont droit à du bonheur, voilà pourquoi je ne la chante pas. On a besoin d’espoir, surtout en cette période.
Qu’est-ce qui vous fait espérer ?
Ma nature, peut-être. Je suis un joyeux pessimiste, mais j’ai confiance en l’homme. Je pense que l’homme, malgré tout, finira par faire des choses. On se situe à une époque charnière où tout change, où l’argent justifie tout. L’univers capitaliste dans lequel on a grandi était régi par le travail. Ceux qui avaient de l’argent réinvestissaient dans le travail. Maintenant, c’est un capitalisme qui se mord la queue, assez désespérant. L’argent qui n’est pas le fruit du travail, c’est assez malsain. Alors, il y a la faillite du communisme d’un côté, il reste à trouver un nouvel équilibre, parce que ce capitalisme tue, broie les êtres humains. Maintenant que vous avez commencé de vous rénover, il y a sûrement un moyen terme à trouver, je ne sais pas, je ne suis pas un économiste ! En tous les cas, on ne peut continuer ainsi, sinon, ça va exploser.
Vous êtes décidément très attentif au monde qui vous entoure...
Comment voulez-vous faire autrement ? On a une fenêtre ouverte sur le monde. J’ai foi en l’homme, mais il faut parfois le bousculer un peu. C’est à nous tous, chacun avec ses convictions, de pousser les gens à être plus humanistes, à tenir compte de l’être humain. Si on n’en tient pas compte, l’Histoire nous le rappelle, il y a toujours un moment où l’humain en tient compte. Quand il y trop de pauvreté, les gens finissent par ne plus avoir rien à perdre. Cela fait longtemps que les choses auraient dû être réglées. On a connu vingt ans d’embellie après la guerre et depuis les années soixante-dix, cela se détériore.
C’est important pour un artiste de donner du bonheur aux gens ?
On est là pour ça. Qu’est-ce qu’il restera de nous ? Je ne me fais pas d’illusions. Je ne suis qu’un chansonnier, pas un poète. Si ce que nous faisons ne sert pas à rendre les gens heureux, nous sommes vraiment inutiles. C’est un petit pouvoir que de donner du plaisir, alors j’essaie de le faire du mieux que je peux.
A l’Olympia, jusqu’au 31 mars. En tournée dans toute la France ce printemps.
Propos recueillis par ZOE LIN
06:45 Publié dans 1996, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
27.03.2009
31 mars 1999 : Sud-Ouest
Serge Lama était en concert à la salle du Mouzon de Auch (Gers) le 29 mars 1999.
Les ressources cachées de Lama
L'orchestre philharmonique qui accompagne le chanteur sur scène transcende sa voix et ses textes fétiches. Voilà pourquoi, lundi soir au Mouzon, Serge Lama a triomphé.
Les années se suivent, les décennies passent, Serge Lama reste égal à lui-même. Son public, lui, ne se lasse jamais. Dans les années 70-80, lorsqu'il enchaînait spectacle sur spectacle, tournée sur tournée, Lama remplissait des salles, beaucoup de salles grâce à son timbre de voix et à quelques chansons aux textes forts, ou plus légers, rentrés depuis dans le patrimoine populaire. Trente ans plus tard, le chanteur continue de faire le plein grâce à son « fonds de commerce », à sa voix puissante, à ce gisement, inépuisable, de succès qui n'ont pris aucune ride.
Non Serge Lama n’a pas changé. D'ailleurs, pas un des 2 300 spectateurs qui avaient investi, lundi soir, le Hall du Mouzon, n'aurait songé, un seul instant, à lui en tenir chagrin. Cette salle entière était là, toute acquise, prête à ovationner un Lama tel qu'en lui-même.
Pas le Napoléon d'opérette dans la peau qui a voulu que le chanteur se glisse voilà quelques années. Mais le Lama complice d'Alice Dona, pour la plupart des musiques, le Lama qui écrit et chante du... Lama. Un Lama à deux facettes. Qui, d'un côté, continue de verser dans la facilité de « Femme, femme, femme » ou des « Petites femmes de Pigalle » mais les spectateurs adorent et rythment des mains... Qui, de l'autre, ne peut laisser sur le bord du chemin « Marie la Polonaise », « Une île », « D'aventures en aventures » ou un « Je suis malade » dont il bonifie l'interprétation de spectacle en spectacle.
UN CADEAU MAGNIFIQUE
Son public ne pardonnerait pas à Lama de reléguer aux oubliettes ces chansons inoubliables. Alors l'artiste s'exécute et bâtit son spectacle actuel sur ses valeurs sûres qui renouent les liens de la complicité avec de vrais admirateurs auprès de qui il s'est fait plus discret ces dernières années.
Restent les nouveaux textes. « Titanic » - chanson à partir de laquelle il voulait écrire une comédie musicale mais le succès du film a fait couler son projet - « O comme les saumons » ou « La cathédrale » deviendront-elles des « classiques » ? Taillé pour durer, Lama laisse faire le temps ; et puis, chaque chanson n'est pas déterminée un chef d'œuvre.
En tout cas, le chanteur vient de faire un cadeau somptueux à ses admirateurs. Les quarante musiciens de l'Orchestre philharmonique d'Ile de France qui, au cours de cette tournée, l'accompagnent sur scène - une cinquantaine à Auch - donnent à son nouveau spectacle un relief particulier. Grâce à cette présence musicale somptueuse, grâce à quatre choristes mâles d'un grand professionnalisme, le registre vocal de Serge Lama prend là sa pleine dimension. Il avait encore des ressources cachées, le diable !
Ce Lama tel qu'en lui-même aurait pu être singulièrement ennuyeux lundi soir pour des fans connaissant toutes les facettes, tous les tics et trucs du personnage. Il ne l'a pas été grâce à ces jeux de musique et de lumières s'accordant si harmonieusement avec ce « Lama symphonique » nouveau, applaudi à tout rompre par un Mouzon debout. Et aux anges.
DOMINIQUE PARIES
17:22 Publié dans 1999, La presse des années 1990, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)