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05.09.2009

Les glycines

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"Les glycines" est une chanson inspirée d'un amour d'enfance de Serge Lama. La « pauvre Martha » est une cousine bordelaise de sept ans et s'appelle en réalité Giselle. « Nous étions issus d'une famille désunie où tout n'était que cris et rancoeurs accumulées, confie Serge à Daphné Lorenzi, de Gala. Giselle et moi en souffrions énormément et avions fini par nous replier complètement sur nous-mêmes. Les deux enfants timides que nous étions s'étaient fixé un but : ne surtout jamais devenir comme eux. (...) Giselle est la première image que j'aie eue de la féminité. Nous vivions alors une véritable histoire d'amour sans en être conscients. Et puis, on ne se voyait pas beaucoup. Ce qui exacerbait nos sentiments. Quand j'ai écrit Les glycines, j'ai sublimé la situation en transposant notre histoire dans un contexte paysan. L'amour entre cousins représentant toujours un interdit pour la société. »

 

Sur le mur y avait des glycines
Sur le mur y avait des glycines
Toi, tu portais un tablier bleu
Toi, tu portais un tablier

Toujours le nez dans tes bassines
Toujours le nez dans tes bassines
En ce temps-là, on se parlait peu
En ce temps-là, on se taisait.

C'est pas d'l'amour, pauvre Martha !
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra

Paraît que cousin et cousine
Paraît que cousin et cousine
Ça ne doit pas s'aimer d'amour, non
Ça ne doit pas parler d'amour

Alors on parlait du beau temps
De la pluie et des fleurs des champs
De la vendange et du labour, mais
On ne parlait jamais d'amour

C'est pas d'l'amour, pauvre Martha !
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra

Puis je suis parti en usine
Puis je suis parti en usine
Je n'voulais pas être fermier, moi
Je voulais être le premier

Merci beaucoup, petit Jésus
J'ai bien mangé et j'ai bien bu
Je suis aimé ou respecté, moi
On me dit "vous" pour me parler

C'est pas d'l'amour, pauvre Martha
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra

Pourtant quand je vois des glycines
Pourtant quand je vois des glycines
J'ai envie de les arracher, moi
J'ai envie de les arracher

Paraît que t'aurais eu deux filles
Qui font partie de ma famille
Mais comme l'amour ne me dit plus rien
Elles n'auront jamais de cousins

C'est pas d'l'amour, pauvre Martha
C'est pas d'la haine, mais ça viendra.

 

04.09.2009

4 Septembre 1979:La république des Pyrénées

Le journal annonçait la présence de Serge Lama pour l'ouverture de la foire d'expositions de Pau

 

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4 septembre 1976: télé poche et télé 7 jours

Télé poche et télé 7 jours publiaient chacun un article sur Jacqueline Alexandre la présentatrice de l'émission "Rendez vous avec l'amitié"consacrée à Lama et ses amis toute l'après midi du samedi 4 septembre 1976

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4 Septembre 1975:Ciné revue

Interview de Serge Lama avant l'émission le grand Show

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03.09.2009

3 Septembre 1975: Télérama

Article paru dans Télérama avant la retransmission télévisée le 6 septembre 1975 d'un concert filmé à Fontainebleau

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02.09.2009

2 septembre 1970 : France Soir

Article publié dans France Soir, après la diffusion de l’émission Récital pour caméras  le 31 août.

 

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2 septembre 1977 : Sud-Ouest

Serge Lama chantait à Cestas le 1er septembre 1977.

 

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Sud-Ouest du 2 septembre 1977

 

01.09.2009

1 Septembre 1976:France soir

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Septembre 1979: L'officiel de la mode n°655

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Serge lama amoureux de la chanson, des femmes et de la cuisine Serge Lama, ce fonceur obstiné de la chanson française, au profil napoléonien a gagné en une dizaine d'années, la bataille du vedettariat du show-business français.

Serge lama, je l'ai très bien connu, à l'époque où nous usions ensemble nos pantalons sur les bancs du lycée Michelet derrière la porte de Versailles.

Lui demi-pensionnaire, moi interne, entre les cours de français et d'allemand, après avoir comparé les stances de Baudelaire et de Goethe, nous revenions vite à des choses plus terre à terre : la cuisine. Et oui, Serge Lama amoureux de la vie et des bonnes choses, ; s'intéressait déjà à l'intendance de la mi- journée et de ce qui allait nous être servi au déjeuner.

Serge Lama, je l'ai retrouvé quelques années plus tard à la sortie du service militaire.

Il courait les cabarets de la rive gauche pour faire auditionner ses chansons ou remplacer au pied levé un chanteur défaillant.

Et ensemble parfois nous échangions nos impressions respectives sur ce dur métier de la chanson.

Serge lama à l'époque était maigre, très maigre, et vouait un véritable culte à la table. Il dépensait avec ses amis ses premiers cachets gagnés chez Léo Noël sur la scène de 'l'écluse', en mangeant quatre à cinq fois par jour, avec au milieu de la journée une petite gratinée en en-cas. Il avait à l'époque une véritable passion pour les gratinées, et en mangeait toujours une avant d'entrer en scène, ce qui ne l'empêchait pas de souper ensuite.

Et puis ce fut pour Serge Lama ce terrible accident de la route en août 1965 qui faillit lui coûter la vie.

" Immobilisé dix-huit mois dans le plâtre avant ma rééducation, je pensais à l'époque que c'en était terminé de ma vie épicurienne ayant des difficultés au niveau de mon poids.

Mais comme vous me connaissez, je suis un fonceur un gagneur, et je ne me considérais pas comme perdu, bien qu'étant au régime, me précise-t-il, avant son grand rire gargantuesque.

Les sœurs qui me soignaient étaient très compréhensives et je leur échangeais en cachette des 'pater noster' contre des rhums à l'orange, avant de passer ensuite à des choses plus consistantes.

  Est-ce que la gastronomie occupe une grande place dans votre vie?

Cela fait quinze ans maintenant que je chante, et donc quinze ans que je cours à travers la France des grandes villes mais aussi des petits villages.

Et, je puis vous dire que je connais bien, même très bien, les bons restaurants.

Je suis aussi d'assez près chaque année l'actualité des Michelin, Kléber-Colombes, Auto-journal, Relais-routier et Gault et Millau, guides qui figurent en bonne place dans ma voiture lorsque je me déplace de gala en gala. Ma grande chance c'est que les bons restaurants existent aux quatre coins de la france et je les connais à peu près tous.

Mais j'ai parfois aussi des petits problèmes de poids, et je dois surveiller mon niveau! Disons alors que je sélectionne un peu plus mes repas aujourd'hui, ne pouvant plus faire comme à une certaine époque des arrêts automatiques dans chaque grande étape gastronomique, quand je chante le soir à vingt ou cent kilomètres du restaurant en question. Mais j'arrive tout de même à tricher, sur les conseils de mon médecin, et j'avoue que je me réserve quelques jours lorsque je ne suis pas trop loin d'Hilleausern, Eugénie-les-bains, Collonges au mont-d'or ou Roanne pour faire une visite gourmande chez mes copains Troisgros, Guérard, Bocuse ou Haeberlin.

Ce sont mes étapes clés.

Mais je fais attention malgré tout de ne pas faire trop d'excès quotidiens. Mon rythme actuel est de deux repas gastronomiques hebdomadaires, sinon à la fin de ma tournée, je prends dix kilos, et ce n'est plus possible.

 Comment vous nourrissez-vous?

« Je me lève en général vers onze heures ou midi et n'avale qu'un café au lait, sans sucre ni croissant.

J'adore le café au lait.

Mais si je m'écoutais, je mangerais sans arrêt.

En particulier les petits-déjeuners anglo-saxons, et trois heures après je déjeunerais très copieusement.

Mon véritable repas, l'unique de la journée mais copieux, se passe en général la nuit après le travail vers deux heures du matin.Tous les soirs après mon tour de chant, on se retrouve avec mes musiciens, Jean-Michel Caradec, Alice Dona et mes amis que je fais veiller très tard s'ils veulent me voir, autour d'une bonne table, car je ne peux jamais aller dormir avant quatre heures du matin.

Lorsque j'ai fait mes deux récents marathons de trois mois au palais des congrès de la porte Maillot, je prenais mes rendez-vous de quatorze heures à seize heures et ensuite je prenais un en-cas qui était mon goûter.

Il était composé d'une tranche de jambon et d'une salade.

Et après le travail, je retrouvais avec plaisir la table du 'Petit Zinc', de la 'Ciboulette' ou de la 'Cloche d'or'.Mais vous savez c'est de plus en plus difficile de trouver à Paris de bons restaurants qui vous servent la nuit. La clientèle à tendance à disparaître, mais heureusement j'arrive à tenir le rythme avec mes amis. Mes grands classiques nocturnes demeurent les cassoulets et les confits aux pommes sarladaises. Mais, par exemple aujourd'hui, je ne travaille pas et je puis revenir à un rythme normal, tout en faisant attention le soir de ne pas trop dîner!»

Serge lama m'avait donné rendez-vous pour parler table et cuisine chez son ami Jean- Jacques Jouteux, qui s'est hissé depuis quelques années avec son restaurant 'les Semailles', perché sur les hauteurs montmar- troises, parmi les premiers restaurants parisiens ayant su créer et adapter une carte 'nouvelle cuisine'.

Serge, en connaisseur, m'avait conseillé des émincés de canard au gingembre tandis qu'il choisissait des petits confits aux poivrons rouges, après avoir partagé une terrine de poissons fumés au caviar avec moi.

 Les bistrots-brasseries tiennent aussi une grande place dans votre vie?

« exact. C'est là que je puise mon inspiration. J'habitais il y a quelques années avenue de versailles à côté d'un routier fort sympathique.On y servait une cuisine familiale très honnête. C'est dans ces endroits que je retrouve ma muse en observant mes contemporains en train de manger. Ainsi j'écris une phrase ou des morceaux de texte que j'envoie ensuite à mes compositeurs. C'est de cette manière que sont nées les chansons : 'les ports de l'atlantique', 'la serveuse' ou le 'roi du café-tabac '. J'aime beaucoup ces endroits où il y a du monde, je les observe, en mangeant moi-même, je regarde, et les textes de mes chansons viennent. Si vous voulez le restaurant, c'est un peu mon bureau. Naturellement mon sujet d'inspiration numéro un reste la femme.Et à mon avis, on ne trouvera jamais rien de plus passionnant qu'une femme dans la vie!

Aimez-vous faire la cuisine?

« j'aime beaucoup quand j'en ai le temps. Je fais des pizzaiolas, mais aussi des choses un peu plus compliquées comme des lapins en gibelotte. En général c'est à la campagne dans la maison que j'ai achetée entre Vendôme et Châteaudun que je réunis mes amis pour leur faire goûter ma cuisine. Là-bas j'ai un potager d'un hectare où je cultive les légumes traditionnels. J'ai une passion aussi pour éplucher les légumes ou couper la viande. Moi qui suis toujours sous pression, cela me détend des activités permanentes de la chanson et puis les vins aussi. Originaire du bordelais, je fais honneur à la production régionale, puisque j'élève près de mille flacons dans mes caves. Mais je ne fais pas trop d'infidélité au bourgogne puisque dans mon nouvel appartement que je viens de faire aménager près de l'école militaire, ils sont à l'honneur dans les immenses caves parfaitement adaptées pour cela, et qui m'ont décidé d'habiter ce quartier de Paris

Guy. L Korwill

Septembre 1973:Nathalie

10 pages sur Serge Lama dans cette revue de photoroman qui date de Septembre 1973. Biographie et interview accompagnées de photos

 

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