11.09.2009
11 septembre 1975 : NORD MATIN
David MERESSE publiait dans NORD-MATIN du 11 septembre 1975 un interview de Serge Lama venu chanter à Cambrai au Festival de la Bêtise.
C’était la cinquième soirée ce mardi au festival européen de la Bêtise. Les vins Maillard et « Cruse » présentaient une vedette de grande classe : Serge Lama.
Le public fit confiance à ce nom prestigieux et les spectateurs vinrent par milliers s’installer sur l’impressionnant plan incliné des gradins du Palais des Grottes.
L’immense foule put tout d’abord apprécier « L’Auberge du Cheval Blanc » dont les séquences hautes en couleurs s’enchaînent avec un remarquable sens artistique.
L’entracte vit les vins Maillard et la firme Cruse offrir un stock considérable de bouteilles de leurs produits aux heureux gagnants des jeux animés par Michel Gaillard, Bernard Denimal, M. Cordonnier et Sylvie.
Serge LAMA : un superman
« Star », »Boire un petit coup », « Chez moi », « Mon ami mon maître », « La Chanteuse a 20 ans », « L’enfant d’un autre », « Les p’tites Felles de Pigalle », « L’Algérie », « Je suis malade », « Superman », « Vivre tout seul », tous ses principaux succès y sont passés. Devant une salle frénétiquement suspendue à ses lèvres, remarquable de chaleur, Serge Lama, pour la seconde fois consécutive à Cambrai, a gagné la partie.
Quel merveilleux artiste. De sa belle voix bien timbrée et nuancée, il donna toute sa pleine mesure au cours d’une soirée qui était pour lui la « dernière » de l’été. Son tour de chant est complet jusqu’à empoigner au cœur cette sale conquise par tant de talent et surtout lorsqu’il se prive de micro ! Et puis cette sortie et son retour sur scène, dix minutes plus tard, changé en costume de ville, seul Lama peut réussir un pareil tour de force. Lama et Cambrai viennent sceller définitivement un mariage d’amour.
Notre conviction était faite bien avant, au moment de l’interview. A ce sujet, il faut remercier Serge Lama, arrivé sur le tard, de nous avoir reçu ainsi que M. Raymond Gernez et Madame qu’il aime beaucoup malgré les injonctions de Mme Marouani, sa secrétaire. Il faut donc aller vite.
Q : Cambrai en 74 vous a fait un triomphe ?
Comme cette année j’avais fait de cambrai le dernier acte de ma tournée d’été : dès la fin de mon tour de chant, je pars 15 jours en vacances pour la Corse et Quiberon me refaire une santé. Pour revenir à notre sujet j’avoue que c’est devenu une tradition dans le Nord et plus spécialement à Cambrai. C’est extraordinaire pour tous ces gens, pour moi, pour nous !
Q : Installé dans le métier depuis 12 ans, quelle a été le déclic de votre succès actuel ?
« Je suis malade » et à partir de là « une île » et « Superman ». J’ai trouvé des textes intéressants (Serge écrit lui-même ses chansons) que j’ai pu adopter. Ca a été le succès et depuis deux ans cela continue.
Q : Et votre accident ?
Pendant 2 ans, j’ai perdu du temps, physiquement j’ai aussi souffert beaucoup mais je ne considère pas cela comme une catastrophe. Au contraire, j’ai retenu de cette aventure le côté positif, c’est ma nature profonde…(un temps d’arrêt) et réaliste. Quelle merveilleuse histoire d’être là aujourd’hui alors que longtemps j’ai cru ne plus remonter sur une scène.
Q : L’été 75 a été fertile en évènements ? (ma question le fait sourire)
Lesquels ? S’il s’agit de mes galas je dois convenir qu’avec 80 au palmarès il fut bien rempli. 74 avait aussi été merveilleux sur ce plan.
Un temps d’arrêt, nos regards se croisent.
Serge Lama va au-devant de l’actualité, il ne veut pas la fuir. S’il s’agit d’autre chose, avouons qu’on m’a beaucoup…marié cet été !
Un amour de petit chat
Q : Vous citez souvent Brel, Brassens ?
Oui, c’est important où ces gens ont une carrière déjà longue. Avec 10 ans de chansons, je me situe à mi-parcours.
Je suis comme un enfant bâtard de Brassens, Brel, Bécaud et Aznavour.
Q : Que redoutez-vous le plus ?
Ma carrière, oui ma « carrière » disons, entre guillemets.
Q : Citez-nous une anecdote ?
Je n’ai pas le sens de l’anecdote.
Près de lui on lui souffle : le chat.
Ah oui, il y a ce chat perdu de cet été qui refusait de me quitter. Depuis, je me suis entiché de lui. Il lui est même arrivé de me suivre dans certains galas.
Q : Vos projets ?
L’URSS à partir du 1er octobre, un 33 tours, une tournée d’hiver de 40 jours, l’Italie, la France et le Canada début 76, la télé également.
Il faut s’en tenir là. Serge Lama, le torse nu, livre déjà son dos au gant de crin et à la lotion. Avant de nous séparer, il ajoute encore :
Le temps passe, il faut rentrer pour ne pas se faire engueuler.
Vous allez faire un triomphe, ajoutai-je en guise de conclusion.
Une heure plus tard dans la voiture qui l’emmenait dans la capitale, il pouvait savourer cette joie de se sentir « Superman »
06:30 Publié dans 1975, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge lama
10.09.2009
10 Septembre 1977: Jour de France
Extrait d'un article d'Edgar Schneider publié dans le n°1187 de "Jour de France" en septembre 1977
Serge Lama au sommet
J'ai rencontré Serge Lama qui venait de faire un tabac sur la scène du casino d'Evian. Un récital éblouissant qui lui valut six rappels à la dernière chanson. Serge tient, en effet, cet été, la très grande forme et ses chansons, sans exception, sont d'un niveau exceptionnel. Sa tournée, du reste, a été triomphale. Il est vrai qu'il bénéficiait, pour meubler la première partie de son spectacle, d'une chanteuse dont les qualités s'affirment de mois en mois, Marie-Paule Belle. Je ne l'avais pas encore vue sur une scène. Elle la remplit magistralement, par son charme, son humour, sa sensibilité et son grand piano de concert dont elle s'accompagne en virtuose tout en chantant.
03:55 Publié dans 1977, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
09.09.2009
9 septembre 1972 : L'Aurore
13:32 Publié dans 1972, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
08.09.2009
8 Septembre 1979 : Jours de France
00:05 Publié dans 1979, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
07.09.2009
7 Septembre 1972: La tête de l'Art
Serge Lama au cabaret 'La tête de l'art'
Combat du 6 septembre 1972
Le cabaret, la tête de l’Art, accueille chaque soir de 60 à 100 spectateurs.
France Inter retransmet le 17 septembre 1972, dans Chansons à voir, un enregistrement réalisé à la tête de l’Art dans lequel Serge Lama interprète 5 chansons : Dans l’espace – Le gibier manque et les femmes sont rares – Une île – Mémorandum pour un pucelage – D’aventure en aventure. L’émission est présentée par Jean-Louis Foulquier.
EXTRAIT
08:00 Publié dans 1972, La presse des années 1970, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (0)
06.09.2009
6 septembre 1979 : Sud Ouest
08:40 Publié dans 1979, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
6 septembre 1975 :Télé 7 jours
Télé 7 jours consacrait une double page à Serge Lama à l'occasion de l'émission Show Serge Lama
06:45 Publié dans 1975, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : serge lama
05.09.2009
5 Septembre 1970: Télé 7 jours
Un article sur Serge Lama et son épouse Daisy était publié dans le télé 7 jours du 5 au 11 septembre 1970
13:15 Publié dans 1970, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
5 septembre 1976 : France Soir
09:17 Publié dans 1976, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les glycines
"Les glycines" est une chanson inspirée d'un amour d'enfance de Serge Lama. La « pauvre Martha » est une cousine bordelaise de sept ans et s'appelle en réalité Giselle. « Nous étions issus d'une famille désunie où tout n'était que cris et rancoeurs accumulées, confie Serge à Daphné Lorenzi, de Gala. Giselle et moi en souffrions énormément et avions fini par nous replier complètement sur nous-mêmes. Les deux enfants timides que nous étions s'étaient fixé un but : ne surtout jamais devenir comme eux. (...) Giselle est la première image que j'aie eue de la féminité. Nous vivions alors une véritable histoire d'amour sans en être conscients. Et puis, on ne se voyait pas beaucoup. Ce qui exacerbait nos sentiments. Quand j'ai écrit Les glycines, j'ai sublimé la situation en transposant notre histoire dans un contexte paysan. L'amour entre cousins représentant toujours un interdit pour la société. »
Sur le mur y avait des glycines
Sur le mur y avait des glycines
Toi, tu portais un tablier bleu
Toi, tu portais un tablier
Toujours le nez dans tes bassines
Toujours le nez dans tes bassines
En ce temps-là, on se parlait peu
En ce temps-là, on se taisait.
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha !
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Paraît que cousin et cousine
Paraît que cousin et cousine
Ça ne doit pas s'aimer d'amour, non
Ça ne doit pas parler d'amour
Alors on parlait du beau temps
De la pluie et des fleurs des champs
De la vendange et du labour, mais
On ne parlait jamais d'amour
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha !
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Puis je suis parti en usine
Puis je suis parti en usine
Je n'voulais pas être fermier, moi
Je voulais être le premier
Merci beaucoup, petit Jésus
J'ai bien mangé et j'ai bien bu
Je suis aimé ou respecté, moi
On me dit "vous" pour me parler
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha
C'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Pourtant quand je vois des glycines
Pourtant quand je vois des glycines
J'ai envie de les arracher, moi
J'ai envie de les arracher
Paraît que t'aurais eu deux filles
Qui font partie de ma famille
Mais comme l'amour ne me dit plus rien
Elles n'auront jamais de cousins
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha
C'est pas d'la haine, mais ça viendra.
04:20 Publié dans 1974, Chansons, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (1)