02.08.2009
2 août 1969 : La semaine radio télé
06:45 Publié dans 1969, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : serge lama
01.08.2009
1 Aout 1969: Flash Nous Deux
Paru dans le supplément du magazine Nous Deux N°1156
Serge Lama venait de gagner le prix de la rose d'or d'Antibe
04:01 Publié dans 1969, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (0)
26.07.2009
26 juillet 1969:Télé magazine
05:30 Publié dans 1969, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (0)
14.07.2009
14 juillet 1969 : Casino de Deauville
09:12 Publié dans 1969, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (0)
07.07.2009
7 Juillet 1969: L'express
14:58 Publié dans 1969, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (0)
04.07.2009
15 juillet 1965 – Sud Ouest
Interview parue dans Sud-Ouest deux jours avant les galas de Bordeaux.
Serge Lama, ni tout à fait un inconnu, ni une grande vedette… chante depuis plus d'un an dans les cabarets parisiens de la rive gauche. C’est un A.C.l. (dixit Léo Ferré) et comme tous les auteurs-compositeurs-interprètes, il lui faut le temps de se faire connaître et admettre par le grand public.
C'est à Paris que j'ai pu récemment le rencontrer. Grand, brun, une petite mèche rebelle sur le front, un regard assez indéfinissable, tendre et autoritaire à la fois tel m’est apparu physiquement Serge Lama. Peut-être inspiré par l'excellent vin de Bordeaux qui remplissait nos verres, en tout cas fier d'être bordelais -- ce qui est assez rare pour mériter d'être cité -- Serge parle avec enthousiasme de sa jeunesse (il resta à Bordeaux jusqu'à l’âge de 8 ans), de ses études de dessinateur publicitaire, mais surtout du métier qu'il a choisi.
« Mes débuts eurent lieu après mon service militaire, c'est un risque inutile que de commencer avant. Depuis très longtemps j'avais choisi la date du 11 février 1964, ce choix n'est pas une coïncidence, c'est aussi le jour de mon anniversaire, et je voulais que cette date marque bien le départ d’une seconde vie pour moi. Je ne veux pas déplaire aux astres dont le concours est indispensable pour la réussite.
Serge a foi en son étoile. Acceptant d'être entièrement absorbé par son métier, il sait que le succès viendra récompenser ses efforts.
Dans cinq ans, le public m'aimera autant qu'aujourd'hui il aime Jean Ferrat; dans dix ans, je serai devenu un géant du disque. Je ne suis pas pressé et ne crains surtout pas la concurrence.
Auteur de plus de cent vingt chansons, ses thèmes d'inspiration restent les thèmes éternels du lyrisme : l'amour, la mort, la guerre.
Comment naît votre inspiration ? Je démarre sur une phrase, les phrases s'enchaînent les unes aux autres, les mots s'imposent à moi. Elle naît aussi de mon expérience, « Fais ta valise » par exemple.
Ses sources d'inspiration ? La rue, la vie agitée des citadins, l’ambiance des fourmilières humaines que sont les métropoles. À la campagne, je me sens frustré, dit-il.
Cinq jours après ses débuts à L'Ecluse, Renée Lebas le remarque, il obtient alors des engagements à la Tête de l'Art, à la Grignotière, il fait des tournées en Belgique.
Cet été, une série de galas avec Marcel Amont lui vaudra de revoir Bordeaux (dans trois jours, le 18 juillet). Une occasion d'infirmer les propos lapidaires de René-Louis Lafforgue : « Très mauvais, pas de présence ». Mais il en fallait bien davantage pour décourager Serge qui affirme : Sur scène, c'est plutôt l’angoisse de celui qui veut gagner, que le trac qu'il m'est donné d'éprouver.
Ses deux premiers disques prouvent assez son talent pour souhaiter en écouter d'autres, encore beaucoup d'autres. Mieux qu'une réalité, Serge Lama est une promesse.
12:00 Publié dans 1965, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (0)
4 juillet 1965 : TOP n°346
Le 4 juillet 1965, soit moins de 16 mois après le début de carrière de Serge Lama, et un mois avant son terrible accident, le journal TOP consacrait un article sur Serge Lama.
La chanson ? Dans mon cas particulier, c'est une manie héréditaire ! Mon père était chanteur. Je suis né à Bordeaux dans un univers de si bémol, de livrets d'opérette et de contre-ut...
11 février 1964, date mémorable : mes débuts à «l'Ecluse», petit cabaret de la place Saint-Michel, qui coïncidèrent avec mon anniversaire : j'ai vingt et un ans.
Depuis j'ai enregistré deux disques : « Tes quinze ans » et « Fais ta valise » ont plu au public. Mais ma préférence va au « Fou du roi ».
Je suis allé jusqu'au bac. Ensuite, mon modeste coup de crayon m'entraîna dans une école de dessin publicitaire. Et, j'ai fait mon service militaire tout en écrivant des poèmes et des chansons. J'en ai cent cinquante dans mes tiroirs... que je sortirai plus tard.
J'ai le sentiment profond de n'avoir pas changé depuis l'âge de treize ans. A cette époque il y a eu comme un déclic dû à je ne sais trop quoi, car mon enfance a été sans histoire. Ni les pays, ni la peinture, ni la musique ne m'étonnent. Je me sens imperméable à tout ce que j'ai déjà créé dans mon imagination. J'ai l'impression de ne rien ressentir.
J'ai composé plusieurs mélodies bien que je ne sois pas musi cien. Je suis surtout parolier.
Dans le tour de chant, la compétition me passionne. Régner dix minutes sur une foule, sortir de là vainqueur, imposer sa présence m'exaltent à un très haut point. D'ailleurs, d'une façon générale, j'aime les vainqueurs, les hommes qui ont du courage, de l'esprit de décision, qui réalisent ce qu'ils ont décidé de réussir. Je déteste les mauviettes.
Mon plus mauvais souvenir d'enfance est lié aux vacances. J'habite Paris depuis l'âge de huit ans et mes parents m'envoyaient régulièrement à la campagne. Or, je détestais la campagne. Pour moi, le cauchemar commençait avec les grandes vacances et, chaque fois, je comptais les jours qui me ramèneraient vers la ville. Je m'ennuyais désespérément et pour chasser l'ennui, j'écrivais. C'est resté. J'écris par représailles.
N'allez pas conclure que j'ai beaucoup écrit parce que je me suis beaucoup ennuyé ! Non. Je suis un solitaire mais j'aime les villes, le quartier latin parce que c'est un quartier qui bouge. Chaque fois que je descends le boulevard Saint-Michel, j'ai la sensation de suivre un estuaire qui va déboucher sur un port. Ostende, le plus beau que je connaisse. Les ports, c'est la route ouverte à l'évasion. J'aime mes amis. J'en ai très peu mais je leur consacre beaucoup de temps. Nous dégustons ensemble des gratinées de ma confection. La gratinée, c'est ma spécialité.
Et puis, j'aime le théâtre. Et c'est là mon grand rêve, écrire pour le théâtre.
Si un jour je gagne beaucoup d'argent, je ne sais pas trop ce que j'en ferai car je n'ai aucun besoin personnel en dehors d'un appartement. Peut-être achèterai-je une librairie pour un de mes amis qui rêve d'être libraire ou quelque chose dans ce genre. Oui, rien n'est trop grand pour un ami.
Discographie : « Le Fou du roi », « Tes quinze ans » (Bel air). « Ils viendront », « Clara »,
« Fais ta valise », « le Jugement dernier » (Pathé EGF 819).
06:30 Publié dans 1965, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : serge lama
01.07.2009
Juillet 1964 : La défense Solidarité
17:50 Publié dans 1964, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (0)
12.06.2009
12 juin 1965 : Festival des lutins à Fougères
09:24 Publié dans 1965, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (0)
05.06.2009
5 Juin 1964:l'Humanité
13:03 Publié dans 1964, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (0)