04.11.2018
4 Novembre 2020:1000 chansons préférées des français
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14.10.2018
14 Octobre 2020: Soir Mag
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27.07.2018
27 Juillet 2020:Le monde
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23.07.2018
23 Juillet 2020:Sud Ouest
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01.05.2018
Mai 2020:Revue Les amis de Georges.
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07.02.2018
7 Février 2020:France Dimanche
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09.01.2018
9 Janvier 2020:Le figaro
Le figaro annonce la prochaine et dernière tournée en province de Serge Lama
«Fini, c’est un mot terrible»: Serge Lama annonce ses adieux à la province
Dans des vœux poignants écrits sur Facebook, le créateur inspiré des P’tites Femmes de Pigalle et d’Aventures en aventures donne un ultime rendez-vous à l’automne prochain à son public de France et de Navarre «afin de le remercier» de son indéfectible soutien.
Serge Lama fera une grande tournée d’adieu en province à l’automne 2020. FRANCOIS GUILLOT/AFP
Il a immortalisé les p’tites femmes de Pigalle et leurs fleurs du mal. Mais c’est loin de Paris, à ce public de province «qui l’a élu» que Serge Lama fera ses adieux en 2020.
Lors de ses vœux d’heureuse année, adressés directement via son compte Facebook à ses indéfectibles admirateurs, le chanteur a donné un ultime rendez-vous aux Lillois, Havrais, Tourangeaux et autres Nantais, qu’il viendra rencontrer une dernière fois à l’automne prochain, lors d’une grande tournée sur les routes de France et de Navarre baptisée: Adieu chère province.
Dans son message de bonne année, le saltimbanque bordelais, fidèle et inspiré disciple de Jacques Brel qui fêtera ses 77 printemps le 11 février prochain, explique pourquoi sa tournée en province en 2020 sera la der des ders. «FINI! Fini, c’est un mot terrible, mais vous savez que je n’ai qu’une parole et que je ne reviendrai pas sur cette décision. Je vous avais dit que le baromètre serait mon corps et que je chanterai tant que mes jambes me porteraient (je devrais d’ailleurs écrire «ma» jambe car depuis 55 ans, depuis ce fameux accident, c’est elle qui me porte, l’autre n’est qu’un appui instable).»
Ce dernier tour de France, qui le portera «d’aventures en aventures» aux quatre coins de l’hexagone, représente un authentique déchirement pour cet auteur mélancolique. Comme il se doit, les derniers mots de son message frôlent le pathétique: «Mais je tiens tout de même à faire l’ultime effort, afin de venir vous remercier, car encore une fois, c’est VOUS qui m’avez élu, même à Paris, c’est VOUS qui m’avez permis de remplir cette salle mythique qu’est le Palais des Congrès, que j’ai inauguré en janvier 1975. J’y ai chanté en tout plus de huit mois. Parfois je vous reconnaissais dans la salle, amis de province. Je vous dois ma carrière en réalité.»
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22.05.2009
22 Mai 2005:Le journal de saone et loire
Salle de l’embarcadère Montceau les mines le 21 Mai 2005
On est venu voir le chanteur. Charmeur
Quarante années plus tard, Serge Lama est toujours omniprésent sur scène. Et il se renouvelle, il se régénère même, au contact d'un public enthousiaste qui ne l'oublie pas. Même si l'impression que l'artiste traverse un désert, il n'en est rien.
Il écrit, il compose ou bien encore il « tourne » à l'étranger. Dans la francophonie, ou ailleurs. Au Canada, reconnaissait il y a quelques semaines, Linda Lemay de passage à L'Embarcadère, Serge est une valeur sûre de la belle chanson française. De même à Tokyo où il représente l'image très « classique » de la France. Pourquoi un tel succès ici et là-bas ? tout simplement parce que l'artiste a tout en lui pour faire vibrer une salle. Hier soir, dans un Embarcadère plein à craquer, il a communiqué son émotion, fait partager sa joie de vivre, sa tendresse pour le métier, mais aussi pour les belles sonorités de l'accordéon et les belles paroles de sa langue musicale. Piochant dans un répertoire qui a fait ses preuves dans les dizaines de millions de disques vendus au fil de sa carrière, il jouait sur de velours.
Affectif débordant d'une joie de vivre intense, il ne pouvait que faire un tabac. Tour à tour émouvant avec une entrée en scène en rouge, pour chanter ses « ballons », charmeur avec une apologie de Fragonard, mais toujours fidèle à lui-même, d'une gentillesse et d'un respect extrêmes pour son public. Chanteur populaire ? sans doute, mais dans le meilleur sens du terme qui soit. Accordéonissi-Mots, c'est la somme de deux talents et un répertoire hyper-connu, repris en chœur par une salle de fans venus de tout le département, voire d'un peu plus loin.
On a simplement regretté qu'une chose ait choisi, un programme trop vite livré, malgré une bonne et courte heure quarante-cinq de scène. Serge Lama a la pêche et a clôturé ainsi en beauté la saison 2004-2005 de l'Embarcadère.
Michel Sarrazin
20:57 Publié dans 2005, La presse des années 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)
22.04.2009
22 Avril 2002:Le soir
En concert au Forum de Liège ce samedi 27 avril (04-223.18.18) et au Cirque royal le 28 (02-218.20.15) avant de revenir au palais des Beaux-Arts de Charleroi le 2 octobre
Rencontre : Serge Lama revient sur scène comme sur disque
Lama intimiste
Après de longues années passées davantage sur scène que dans les studios, Serge Lama revient avec un disque et un spectacle intimiste. Un retour en grâce ?...
THIERRY COLJON
Serge Lama a longtemps souffert d'une image réductrice et de plans de carrière pas toujours très pensés. Le grand public qui n'est pas son « fan base » toujours prompt à le suivre dans toutes ses aventures n'a retenu de lui que son côté grande gueule, rire éclatant et mégalomanie entre Napoléon et le symphonique.
Et puis voilà, après sept ans de réflexion, Lama revient avec un album plus calme et poétique, plus mesuré, dépouillé. Et bingo : voilà que tout le monde, à commencer par ceux qui l'ont toujours haï, lui trouve mille qualités :
C'est vrai qu'une certaine presse élitiste me découvre aujourd'hui, comme « Le Monde » ou « Libération » qui m'a toujours craché dessus, nous a nommé un Lama aminci, pour ne pas dire très élégant. Il y a un tel vide aujourd'hui, je pense que certains sont obligés de se retourner vers ce qui compte vraiment. Les maisons de disques ont créé le vide avec leurs compilations, donc elles sont obligées de renouer avec les artistes quinquagénaires.
La sobriété est le maître mot de ce grand retour artistique, public et médiatique. Le piano n'est même plus de la partie, juste des cordes qui, sur scène, se réduiront à trois musiciens :
Grâce à cette formule qui nous a surpris nous-mêmes, les gens ont redécouvert l'auteur, je pense. Jusqu'ici, on ne voit en moi que le chanteur avec sa grosse voix. On m'a même dit récemment : « Ah bon ! Vous écrivez vos textes maintenant ? » Alors que je le fais depuis l'âge de 12 ans. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point le chanteur avait occulté l'auteur. Quand le public vous préfère, il vous définit en même temps, il vous met dans une boîte dont il est très difficile de sortir. Moi, j'ai été partout considéré comme le chanteur sympa, tellement français, qui aime baiser, qui aime les femmes, la vie, qui a une voix forte et un rire d'ogre, pantagruélique... On en oublie que je suis d'abord un homme de mots.
Serge Lama chante, d'ailleurs, sur son nouvel album, qu'ouvre un texte de Verlaine, « Les poètes » ainsi que « Je suis nostalgique ». Ce qui lui ressemble ?
Tous mes disques sont nostalgiques, le contraire est un accident. Mon image de mec exubérant a aussi occulté ça. Alors qu'une chanson comme « Les petites femmes de Pigalle » est dramatique. En fait, c'est parce que j'écris des chansons sur le passé que les gens ne les ont pas oubliées. Pareil pour Aznavour, au contraire de Bécaud par exemple qui chantait la jeunesse et qu'on a oublié. Quand vous chantez le passé, ce n'est pas grave que votre physique vieillisse, c'est plus facile à faire accepter. En fait, tous les chanteurs à regrets ne vieillissent pas...·
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Musique serge lama au forum quand napoléon redevient poète
DIDIER STIERS
Après la sortie de l'album et sa promotion obligée, Serge Lama complète son grand retour par une série de concerts fort séduisants. A moins de n'aimer ni les mots ni la richesse musicale, il est difficile de ne pas lui succomber.
Ce tour de chant est plutôt nouveau, explique-t-il après trois premières chansons, parmi lesquelles un vibrant « Mon ami mon maître ». Evidemment, il y en a des nouvelles. Et de s'excuser, sourire en coin : On va vite vous en mettre deux, comme ça, c'est déjà fait. Suivent alors « Si tu le veux », qu'il précise être aussi libertine que Fragonard, et « Quand est-ce qu'on fait l'amour ». Des extraits de « Feuille à feuille », il y en aura encore d'autres, glissées ici et là entre les incontournables, les tubes et quelques textes des débuts. « Le temps de la rengaine » et « Les jardins ouvriers » se mélangent ainsi intimement, « Voici des fleurs, des fruits » précède « Les Glycines » sur lequel un riff de guitare rageur souligne l'âpreté du propos.
Mais il y a aussi ces minutes d'intimité qui enchantent : les passages a cappella d'« Une île », la complicité avec le seul accordéon sur « Je voudrais tant que tu sois là » ou « Chez moi » L'éclairage à la subtilité travaillée habille l'artiste avec classe, et il n'a pas besoin de le préciser pour s'en rendre compte.
Le rire, celui que les admiratrices des premiers rangs peuvent deviner au fond de ses yeux ou dans quelques rides bien placées, n'est pas absent pour autant. En quelques réflexions, Serge Lama coupe la chique à ceux qui craignaient un spectacle un peu sévère. Le « Gros lot » de « Femme, femme, femme » devient « Le maillon faible ». Un peu plus tôt, il compare le pouvoir qu'il exerce sur ses musiciens à celui qu'aiment les politiques français, actualité oblige Aux groupies, il rappelle avec insistance l'adresse de son hôtel ! Quant à « Superman » et « Les p'tites femmes de Pigalle », ces deux chansons-là bénéficient d'un rapide changement de costume : veste blanche et lunettes de soleil de circonstance.
De ses expériences symphoniques, il ne reste rien. Le groupe qui l'accompagne compte quatre musiciens et une foule d'instruments quasi tous acoustiques. L'accordéon de l'Italien Sergio Tomasi se fait tour à tour violon, piano et orgue. Les percussions de Nicolas Montazaud (Nougaro) donnent une foule de couleurs à la soirée. Place à une indéniable poésie des mots et des images. Lama, s'il se revendique plutôt de Piaf que de Brel, n'en ressuscite pas moins par moments le fantôme du grand Jacques. Sur « D'aventures en aventures », c'est saisissant.
C'était le temps où les chanteurs avaient de la voix... A 59 printemps, Monsieur Serge Chauvier n'a décidément pas que ça ; quelle leçon !·
Serge Lama en concert au Palais des Beaux-Arts de Charleroi le 2 octobre (071/31.12.12).
17:10 Publié dans 2002, La presse des années 2020 | Lien permanent | Commentaires (0)