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14.04.2009

14 Avril 1996: JT 20 h de TF1

Reportage sur Serge Lama dans le journal télévisé de 20 heure de TF1

 

 

 

06.04.2009

6 avril 1996 – Open de tennis de Monte Carlo

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Serge Lama se trouvait dans les tribunes lors du match opposant Thomas Muster à Sjeng Schalken en 8ème de finale.

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01.04.2009

Avril 1996 : Télé star jeux

Télé star jeux proposait une couverture et une grille Serge LAMA dans son numéro d'avril 1996.

 

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28.03.2009

28 mars 1996 – JT FR3

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Reportage réalisé pendant les représentations données à l’Olympia et diffusé dans le journal de FR3 du 28 mars 1996.

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EXTRAIT AUDIO

 

28 mars 1996 : L'humanité

Article publié dans le journal l'humanité du 28 mars 1996

serge lama

 

serge lama

 

Serge Lama : chanter pour rendre les gens heureux

 

APRES une longue absence musicale, Serge Lama revient, avec un nouvel album baptisé tout simplement « Lama » (WEA). Le chanteur en a concocté les textes, avec le savoir-faire qui le caractérise depuis plus de vingt ans. Il a retrouvé ses deux éternels complices, Yves Gilbert et Alice Dona pour les musiques. Rencontre dans son appartement parisien où Lama, charmant, nous a rencontrés quelque temps avant son Olympia.

Après une longue parenthèse dans la chanson, il s’agit là du grand retour de Lama chanteur ?.

Une parenthèse, c’est le terme exact. Je n’ai jamais arrêté de chanter. Il se trouve que j’ai monté une comédie musicale (« Napoléon » - NDLR), j’ai aussi tâté de la télévision (dans la série « Garde à vue »). Entre 1972 et 1982, j’ai tellement chanté - plus de 250 concerts par an durant cette période - que j’ai éprouvé le besoin de souffler. J’en ai alors profité pour jouer la comédie, un rêve qui m’était cher. Une expérience enrichissante dont bénéficie mon tour de chant...

Faire l’acteur vous a donc aidé ?

J’ai gagné en sobriété, en rigueur mais aussi en maturité. Entre mes derniers spectacles et aujourd’hui, le temps, ça vous change une façon d’être, de bouger... Je me sens plus serein. J’ai toujours été mon propre chef et d’avoir été dirigé m’a aidé à prendre du recul dans la mise en scène du spectacle. Je me suis rendu compte que mes textes avaient une signification et que je ne pouvais plus me contenter de les interpréter comme autrefois. J’ai enlevé un peu d’agressivité, d’exubérance, deux traits de mon caractère que je ne renie pas mais que j’ai appris à nuancer.

Il semble cohabiter chez vous deux personnages : celui qui écrit et celui qui se met en scène...

Il y a l’interprète et le compositeur. Ce sont deux métiers différents. Il y a une forme d’impudeur à écrire qui n’est pas forcément la même dans l’interprétation. Avec ma nature méridionale, un peu « rugbyman », j’ai intérêt à me contenir. Alors que l’auteur, lui, peut se permettre d’être impudique, et je ne m’en prive pas. Ne pas l’être, cela revient à écrire pour ne rien dire, les mots édulcorés ne signifient pas grand-chose...

Vos paroles sont souvent très crues...

Quant j’écris, je n’ai pas de tabous, même si j’en ai dans la vie. Ecrire, c’est ôter cette complexité, cela agit comme une thérapie. Toutes mes chansons ne sont pas autobiographiques, loin s’en faut ! Sinon, cela me ferait une vie très compliquée, et elle l’est déjà pas mal ! Mais il y a une part de vous-même car l’histoire passe à travers votre prisme, votre tamis, et là, il n’y a rien d’innocent, même si c’est parfois inconscient.

Je suis quelqu’un de prolifique. J’écris beaucoup mais lorsqu’il m’arrive de ne pas écrire quelques jours, cela m’angoisse énormément. Je suis angoissé de ne pas écrire, pas de la page blanche. J’écris selon des envies, pas des idées. Je ne suis pas un homme à idées. Je suis un homme à mots, à phrases, à univers intérieurs. L’acte d’écrire me démange.

On sent chez vous comme une forme de boulimie...

Je le suis moins mais je suis très boulimique. Un stakhanoviste de la chanson : plus de 200 concerts par an, c’est gigantesque, mentalement et physiquement. Avec le recul, je me demande comment j’ai fait. J’avais tellement faim de ce métier que je l’ai usé jusqu’à la corde. D’où ce break nécessaire en 1982. J’éprouve à nouveau du bonheur à faire ce métier. Et quel que soit le succès, ou les épreuves que je pourrais vivre, je ne crois pas repartir sur les routes au même rythme effréné qu’il y a dix ans.

Vous vous définissez comme un artiste de variétés. Vous avez le sentiment que la relève dans ce domaine est assurée ?

Le métier a beaucoup changé. Et le couloir s’est rétréci au maximum. Il n’y a plus de place pour les jeunes interprètes. Les passages radio sont de moins en moins grands, ne parlons pas de la télé où il n’y a plus d’émissions de variétés. Des chanteurs comme Obispo, Fersen et d’autres pleins de talent n’ont pas accès au grand public. Lorsque nous faisions un « Numéro 1 », 60% des gens nous voyaient. Aujourd’hui, ils sont tellement sollicités...

Les règles ont changé et vous le regrettez ?

Ça fait toujours un peu vieux con, mais bon, c’est pas mal vrai. Déjà, il n’y a plus de cabarets : où les jeunes vont-ils se produire ? C’est la première fois, depuis que je suis chanteur, que je vois une génération qui n’existe pas, qui ne produit pas de vedettes. Habituellement, tous les dix ans, il y une vague de chanteurs qui émerge. Après des gens comme Julien Clerc, Sardou, Le Forestier, moi... sont arrivés les Goldman, Cabrel, Souchon. Et après eux - excepté Bruel - personne n’est sorti du lot. C’est très inquiétant. C’est mauvais un métier sans jeunes. On cherche un peu nos enfants.

Parmi les nombreuses chansons qui ont remporté un vif succès auprès du public, quelles sont celles qui vous tiennent le plus à coeur ?

Les chansons d’authenticité, humanistes, qui parlent d’amour ou abordent des sujets plus généraux telles « Mon ami, mon maître », « les Ballons rouges » ou encore « Et puis on s’aperçoit ». Mais celle-là, je ne la chante plus, car elle est trop désespérée, désespérante, trop nihiliste, et finalement, je ne suis pas ainsi. Les lendemains qui chantent ne sont pas propres aux communistes ! Dans un récital, les gens ont droit à du bonheur, voilà pourquoi je ne la chante pas. On a besoin d’espoir, surtout en cette période.

Qu’est-ce qui vous fait espérer ?

Ma nature, peut-être. Je suis un joyeux pessimiste, mais j’ai confiance en l’homme. Je pense que l’homme, malgré tout, finira par faire des choses. On se situe à une époque charnière où tout change, où l’argent justifie tout. L’univers capitaliste dans lequel on a grandi était régi par le travail. Ceux qui avaient de l’argent réinvestissaient dans le travail. Maintenant, c’est un capitalisme qui se mord la queue, assez désespérant. L’argent qui n’est pas le fruit du travail, c’est assez malsain. Alors, il y a la faillite du communisme d’un côté, il reste à trouver un nouvel équilibre, parce que ce capitalisme tue, broie les êtres humains. Maintenant que vous avez commencé de vous rénover, il y a sûrement un moyen terme à trouver, je ne sais pas, je ne suis pas un économiste ! En tous les cas, on ne peut continuer ainsi, sinon, ça va exploser.

Vous êtes décidément très attentif au monde qui vous entoure...

Comment voulez-vous faire autrement ? On a une fenêtre ouverte sur le monde. J’ai foi en l’homme, mais il faut parfois le bousculer un peu. C’est à nous tous, chacun avec ses convictions, de pousser les gens à être plus humanistes, à tenir compte de l’être humain. Si on n’en tient pas compte, l’Histoire nous le rappelle, il y a toujours un moment où l’humain en tient compte. Quand il y trop de pauvreté, les gens finissent par ne plus avoir rien à perdre. Cela fait longtemps que les choses auraient dû être réglées. On a connu vingt ans d’embellie après la guerre et depuis les années soixante-dix, cela se détériore.

C’est important pour un artiste de donner du bonheur aux gens ?

On est là pour ça. Qu’est-ce qu’il restera de nous ? Je ne me fais pas d’illusions. Je ne suis qu’un chansonnier, pas un poète. Si ce que nous faisons ne sert pas à rendre les gens heureux, nous sommes vraiment inutiles. C’est un petit pouvoir que de donner du plaisir, alors j’essaie de le faire du mieux que je peux.

A l’Olympia, jusqu’au 31 mars. En tournée dans toute la France ce printemps.

Propos recueillis par ZOE LIN

 

 

27.03.2009

1996:Programme Olympia et tournée 1996

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27 mars 1996 : La Croix

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Music-hall. Serge Lama veut être marchand de bonheur.

Le chanteur des " P'tites Femmes de Pigalle " retrouve à l'Olympia, dans le quartier des grands boulevards, une atmosphère et des souvenirs qui lui sont chers.

Il a 50 ans. 53 pour être précis. Bon pied bon œil, toujours aussi fort en voix et la passion intacte, Serge Lama revient pour un nouveau tour de chant avec nouveaux arrangements, nouvelles lumières. Il y a quinze mois, pour sa première réapparition après dix ans d'absence du music-hall pour cause de théâtre et de télévision, il s'était produit au Palais des Congrès. Cette fois-ci, c'est à l'Olympia qu'il s'installe. Question de sentiments - c'est là qu'il a connu ses premières grandes émotions avec les Bécaud, Brel, Piaf, Aznavour... Question de fidélité aussi à son enfance, ses souvenirs. " Quand j'étais gosse, lance-t-il, je venais écouter mon père qui chantait à deux pas, au théâtre des Capucines. A chaque fois, je rêvais en passant devant l'Olympia. "

" J'ai repris le flambeau "

C'était dans les années 50, peu avant qu'il rumine la défaite du papa contraint, par une épouse trop inquiète, à abandonner la chanson d'opérette pour trouver un emploi " stable " comme on dit - représentant de commerce. " Je n'ai pas supporté son échec, lance Lama. Il a déclenché mon ambition. J'ai repris le flambeau. "

De fait, tout Lama est là. Sans cesse partagé entre hier et le présent. Evoquant aujourd'hui sans jamais se détourner de ce qui fut avant. Jusque dans son métier. " La variété, reprend-il, c'est le combat entre le passé toujours vivant et le futur. "

Ainsi peut-il célébrer le rap comme " une révolution comparable à celle du rock dans la chanson ", tout en le rattachant à la tradition dont il se veut lui-même le défenseur : celle du texte. Ainsi peut-il en appeler à l'indispensable évolution de l'artiste, tout en insistant sur le respect nécessaire de l'image qu'a de lui son public. " Il vous choisit pour trois ou quatre couleurs qu'il a retenues de vous. On ne peut pas s'échapper de ce cadre. De même qu'on ne vient pas écouter Aznavour pour entendre du Gainsbourg, on veut entendre Lama chanter du Lama. "

Ce Lama, c'est celui des grands titres - Une île, Je suis malade, D'aventure en aventure - qu'il a écrits avec deux comparses de longue date, Alice Dona et Yves Gilbert. C'est encore celui de chansons qui se veulent plus graves, comme Neige, qui traite de la drogue, et de ceux qui " s'infiltrent dans les veines tout Rimbaud et Verlaine... "

L'occasion pour lui de quitter un instant la sphère des " p'tites femmes " ou des cœurs solitaires en souffrance, pour s'attarder sur le monde qui l'entoure. Heureux que son nom " puisse servir à quelque chose " lorsqu'on lui demande d'être présent au Téléthon ou de parrainer une association en faveur de la recherche génétique sur les maladies lysocomiales, le chanteur populaire se veut marchand de bonheur.

" Ce que j'aimerais, insiste-t-il, c'est qu'après mon spectacle, les gens se sentent moins seuls. "

Didier MEREUZE

27 mars 1996 – Soir 3 Journal

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FR3 annonce le retour sur scène de Serge Lama à l’Olympia avant sa fermeture.

 

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Témoignage de Marie-Paule Belle

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Et de Marie Dubois

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EXTRAIT AUDIO

 

27 mars 1996 : Télérama

Article publié le 27 mars 1996 dans TELERAMA.

 

serge lama

 

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26.03.2009

Mot de Serge dans le journal la Fronde N° 57

Publié dans la fronde numéro 57: été 1996

 

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