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01.02.2012

1 Février 2014:Le Populaire

Compte rendu du concert donné au zénith de Limoges

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Serge, Serge, Serge, fait nous voir le ciel !

 

 

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Bonheur. Oh que non, Serge Lama n'est pas malade ! S'il l'est, c'est d'une maladie d'amour pour la scène et son public et notamment celui de Limoges qu'il a retrouvé hier jeudi soir dans un Zénith plein jusqu'aux cintres. Quel beau charivari entre le chanteur des Ballons rouge et la cité de la porcelaine. Une vraie ferveur. Il y a une vingtaine d'années, les fans limougeauds faisaient la queue pendant des jours entiers en attendant l'ouverture du Grand-Théâtre. Jeudi au Zénith, ils ont réservé un accueil d'une chaleur exceptionnelle au grand Serge, visiblement très ému, la démarche à peine heurtée mais le geste précis, avec cette voix et ce sourire « qui n'appartient qu'à lui et que nous aimons tant ». Pour fêter ses 50 ans de chansons et ses 70 ans, le chanteur des Glycines, a revisité pendant plus de deux heures les classiques de son répertoire : de Femmes, femmes, femmes, à Une île en passant par Mon ami, mon maître. Il avait rajouté quelques inédites de son dernier album, notamment Des éclairs et des revolvers et J'arrive. Dans un somptueux décor fait de vastes tentures illuminées, entouré d'une solide formation acoustique emmenée par son fidèle accordéoniste et arrangeur, Sergio Tomassi, Serge Lama est apparu comme on l'aime, simple, drôle et grave à la fois. Dans un vaste miroir ont défilé les souvenirs d'un demi-siècle de chansons inoubliables. Et c'est par un Je suis malade d'anthologie, interprété a capella et sans micro, qu'il a achevé son récital. Des étoiles plein les yeux.
Photo Stéphane Lefèvre

 

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