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01.02.2012

1 Février 2014: La montagne

Dans le journal la Montagne suite au concert du 31 Janvier 2014 à Aurillac

 

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L’interprète de Je suis malade devant 1.400 spectateurs, hier

Les textes souvent très personnels de Serge Lama servent de trame à son dernier spectacle, dans lequel il raconte sa vie en chansons. Ils étaient 1.400 confidents, hier soir, au Prisme.

Dans un cadre photo géant défilent les visages à travers les âges de Serge Lama. Le poupon, l'ado, le chanteur débutant, le Napoléon conquérant… jusqu'au septuagénaire qui entre sur la scène du Prisme, tout de noir vêtu, au rythme de son éternelle démarche clopinante. La voix monte. Reconnaissable entre toutes.

Pour sa dernière tournée, l'artiste a décidé de raconter sa vie en chansons. Rien de plus simple. Il lui suffit de puiser dans les quelque 400 textes qu'il a écrits ces soixante dernières années et sur lesquels Alice Dona et Yves Gilbert ont plaqué d'inoubliables mélodies.

Très vite, les 1.400 spectateurs réunis hier au Prisme entrent dans l'intime. « Je n'ai pas eu de ballons rouges quand j'étais goss'dans mon quartier », entonne-t-il sous les applaudissements, dès le deuxième morceau. Suivent un peu plus tard Le temps de la rengaine pour évoquer son père, puis Maman Chauvier. Ou encore Mon ami, mon maître pour saluer la mémoire de Marcel Gobineau.

La grande Barbara, qui l'a lancé, n'est pas oubliée. Parmi les confidences qu'il égrène tout au long de la soirée, il avoue avoir écrit La chanteuse a vingt ans en pensant à elle.
La voix, toujours là

A la grande joie de ceux qui espèrent des tubes, Femmes, femmes, femmes est l'un des premiers à résonner, accompagné par un impressionnant jeu de lumières. Viendront ensuite D'aventures en aventures, Une île, Marie la Polonaise, Chez moi, Les p'tites femmes de Pigalle… et bien sûr Je suis malade.

La plupart des standards sont réarrangés mais ce n'est pas pour déplaire, le talent des musiciens (guitare, accordéon, percussions, piano et cordes) emballant le tout avec rythme ou douceur.

Au final, on sent le show rodé, la voix maîtrisée. Serge Lama n'est pas Superman mais un vrai artiste, c'est certain.

Thierry Senzier

 

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