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20.03.2009

20 mars 1999 : Vous n’êtes pas sans savoir – France musique

 

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Le 20 mars 1999, Serge Lama est l’invité de Thierry Beauvert sur France Musiques pour évoquer son intérêt pour le Pianiste Sviatoslav Richter.

 

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EXTRAIT 

 

20 Mars 1986: Ciné revue

A cette époque l'album portraits de femmes venait de sortir, retrouver Serge et son fils au milieu des automates.

 

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20 Mars 2003: Voir

Napoléon viré Verlaine
 

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Plus dépouillé, plus libre des conventions, l'album Feuille à feuille de SERGE LAMA semble avoir rallié plusieurs récalcitrants. Ne reste qu'à vérifier ce qu'il advient sur scène de cette transformation venue à point, pour un Lama sexagénaire depuis quelques jours.
 
À l'aube de ce qui allait devenir une carrière, Serge Chauvier pose son doigt au hasard dans un dictionnaire et tombe sur le mot lama. Geste qui, autour de 1963, achève de créer le chanteur Serge Lama. Un nom lui adhérant tellement à la peau qu'il finit par en faire son nom civil, si bien que son fils, Frédéric, s'appelle aussi Lama.

Lama, rien qu'un patronyme, après tout. Mais comment le dissocier dans notre mémoire des tubes Je suis malade, Souvenirs... Attention... Danger !, Chez moi, La Vie lilas, Les Glycines, Le 15 juillet à cinq heures... Ou encore du Napoléon qu'il incarna au début des années 80 dans une comédie musicale atteignant le million de spectateurs, puis donnant lieu à trois albums. Alors qu'on retient souvent de façon exclusive l'artiste de variétés, sinon le macho franchouillard qu'il a parfois personnifié, l'auteur-interprète réclame aujourd'hui que l'on reconsidère son répertoire plus largement. Un plaidoyer que son plus récent enregistrement appuie très bien.

Je suis... Lama
Adulé des masses, raillé par nombre d'intellectuels, Lama n'en a pas moins débuté aux côtés de Barbara, après s'être vu refuser tout avenir par ses profs de chant. Quelque part entre Brel et Bécaud, il connaît la culmination de son succès dans la décennie 1970, épaulé par les compositeurs Yves Gilbert et Alice Dona.

"Entre le noble et le vulgaire / tu devras choisir ta frontière [...] / Voilà, ce que c'est qu'être star" (Star): quelques mots qui résument bien le parcours global d'un chanteur ballotté entre le désir de reconnaissance et un certain fond poétique. En 2001, Serge Lama réussissait à étonner avec Feuille à feuille, album délesté du piano et des arrangements pompiers qu'on a pu lui reprocher, donnant beaucoup de place aux cordes et à l'accordéon. Une façon, en fait, de rejoindre ses propres débuts, soit la période de cabarets. Dans la pièce Voici des fleurs, des fruits, Lama brode à partir d'un quatrain de Verlaine, pour ensuite rendre hommage, dans Les Poètes, à ces "oiseaux sans ailes" dont il est dit qu'"il faut les aimer morts, il faut les fuir vivants". Déjà ça de pris.

Fêtant simultanément ses 60 ans d'âge et ses 40 de carrière, Serge Lama semble plus inquiet pour la chanson que pour lui-même, en quelque sorte rajeuni: "Je crois que c'est un âge qui fait peur aux gens. Soixante ans, c'est la mise à la retraite, c'est autour de là que les gens sortent de leur vie professionnelle; certains sont chassés de leur vie tout court. Moi, j'ai la chance d'être un chanteur connu, qui a réussi à installer une carrière solide, comme il n'y en aura peut-être plus, hélas, beaucoup dans l'avenir parce que c'est moins facile. Il existe une nouvelle chanson française, oui, mais elle ne passe pas à la radio, ce qui complique beaucoup la tâche des nouveaux aspirants. Quand vous ne passez pas à la radio, comment installer un patrimoine? Il faut au moins 20 chansons que tout le monde connaît pour bâtir une carrière."

Malgré qu'il admire l'ascension de Thomas Fersen ou de Lynda Lemay, Lama demeure assez pessimiste, voyant dans des phénomènes tels Star Académie un désir pour le public de se contempler lui-même. D'un point de vue strictement personnel cependant, il ne craint plus les aléas et profite de la liberté acquise: "Le succès, on s'y habitue au bout d'un moment. Ça fluctue évidemment, aucune carrière n'est plane, même Maurice Chevalier et Aznavour ont eu plein de creux. La notoriété, on vit avec, on s'habitue à ce que les gens nous reconnaissent comme on reconnaît le boulanger du quartier. Maintenant, j'ai atteint l'âge de la liberté, de faire ce que je veux, de réaliser des rêves qui me restent. Tant qu'on est dans la grande folie de la réussite, on est pris dans un tourbillon qui n'est pas de la liberté. Moi, je suis devenu vedette à 29 ans pour aller de tournée en tournée, d'obligation en obligation, alors que maintenant, je peux faire ce que je veux, comme je veux, au moment où j'le veux."

Miroirs, miroirs...
Bien sûr, l'homme n'a pas fini de lutter avec son image. Loin de vouloir renier ses dimensions romantique ou humoristique, il tient à rétablir l'équilibre: "Bizarrement, mon image - probablement à cause du contexte des apparitions télévisées - est pour la plupart des gens celle d'un homme convivial, drôle, exubérant. Je me rends compte avec l'âge que le chanteur a longtemps occulté l'auteur, que l'image du chanteur au rire célèbre a beaucoup occulté l'essentiel, c'est-à-dire le chanteur aux textes plutôt graves ou littéraires. Et ça, ça commence à s'inverser. Même les critiques, en réécoutant mes anciennes chansons, s'aperçoivent qu'elles étaient pas si mal que ça!"

Illusion, le changement de cap récent? Simple changement d'attitude de la part de certains médias? "Je vous signe mon papier, s'exclame l'ex-empereur, que vous prenez 10 de mes chansons d'auparavant et que vous les traitez comme on l'a fait avec le dernier album - c'est ce qu'on fait sur scène d'ailleurs -, et vous verrez qu'il n'y a aucune différence."

Il est vrai que, sur Feuille à feuille comme sur les nombreux disques plus anciens, deux Lama coexistent: le léger, le nostalgique. Vrai aussi que le premier n'a droit qu'à un maigre 10 % du terrain. Aujourd'hui, toutefois, le chanteur a davantage appris à se retirer derrière les mots, à les caresser plus doucement, pour les laisser s'exprimer d'eux-mêmes, ce qui n'en fait que mieux ressortir l'aspect plus profond de son écriture. "Ma nostalgie vient de loin, dit-il en paraphrasant Je suis nostalgique, c'est-à-dire dès le sortir de ma mère! J'ai une nostalgie un peu slave, un peu russo-tzigane machin, et j'ai un peu la fausse gaieté russe, qui casse les verres à la fin, qui va dans l'excès pour le malheur comme pour la joie."

Cela fait plus de deux ans que Serge Lama se promène avec son ensemble réduit, en contraste total avec la formule symphonique expérimentée auparavant. Avec cette équipe intime, il a eu l'occasion de remodeler son répertoire en regard des changements artistiques lui ayant souri sur disque. Une opération désormais achevée, dont on percevra non seulement l'écho sur un disque live, mais aussi sur le prochain album studio, destiné à poursuivre la veine de Feuille à feuille.

La façon la plus immédiate de tester le Lama nouveau demeure évidemment de le rejoindre au Grand Théâtre, pour un des deux concerts offerts. "Je ne sais pas si les spectateurs sont surpris, conclut Lama à propos de la tournée actuelle, mais en tout cas ils sont contents. Et je suis ravi qu'ils soient ravis, car j'ai, avec mes musiciens, vraiment réussi à trouver une nouvelle façon de présenter les anciennes pièces."

Thierry Bissonnette

Les 22 et 23 mars Au Grand Théâtre

 

20 mars 2011 : France bleu creuse

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Courte interview téléphonique

 

20 Mars 1982 : Jour de France

 Serge LAMA vient d'enregistrer un album avec son père Georges Chauvier ce qui lui vaut cet article dans jour de France. 

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 agrandir.

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lire.

 

 

1973:Paroles Les petites femmes de pigalles

Petite affiche cartonnée. Gala des étoiles, Roland Hubert

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17:50 Publié dans 1973, Chansons | Lien permanent | Commentaires (0)

20 mars 1999 – La vie au quotidien – La 5

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Magazine quotidien présenté par Isabelle QUENIN.

Le 20 mars 1999, Serge LAMA est présent pour évoquer sa carrière et son prochain spectacle sur la scène de l'Olympia.

 

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EXTRAIT AUDIO

 

20 mars 1979 : La France à la carte : Bordeaux – RFI

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Anne Toulouse interroge Serge Lama sur la région de son enfance.

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EXTRAIT

 

20 mars 2007 : Tribune de Genève

Interview de Serge lama lors de la sortie du recueil de poésie, Sentiments, Sexe et Solitude.

 

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Serge Lama a la langue bien pendue

Livre : Ses poèmes érotico-sentimentaux lèvent un grand pan du voile sur des secrets d'alcôves.

Au début était la solitude, alors l'homme inventa le sexe et le sentiment. Ainsi parle Serge Lama, chanteur populaire de son état. Auteur prolifique et à succès de quelques belles ritournelles. Il est à Genève pour promouvoir Sentiment, sexe et solitude. Un ouvrage où il évoque sans détour des plaisirs entre adultes consentants. Ses vêtements sombres soulignent la pâleur de son visage. Son grand rire franc envahit toute la salle. Rencontre.

Qu'est-ce-qui vous a donné l'envie de publier ce recueil ?

Mon épouse, mes amis. En vérité, les textes compilés dans ce livre dormaient dans des cartons. J'ai commencé à écrire à 11 ans. Et depuis je n'ai jamais cessé. Mais avant de les soumettre à mon éditrice, il m'a fallu revoir mes copies.

Vous n'avez pas peur de choquer votre fan-club ? Vous évoquez le sexe sans grande retenue, parfois même de manière un peu triviale.

Non. Lorsque j'ai eu 60 ans, je me suis autoproclamé libre. Libre de laisser glisser ma plume là où elle le voudrait. J'ai longtemps subi la pression des maisons de disques qui censuraient les passages trop libertins de mes chansons. Là, personne n'a bridé mes élans.

Il n'empêche, le public a dû être un peu déconcerté. Vous avez plus le profil de chanteur romantique que du marquis de Sade version postmoderne.

Mes lectrices - elles sont majoritaires - ont au contraire dévoré avec appétit les pages de mon livre.

La critique vous a un peu éreinté.

Oui, c'est vrai. Mais la critique m'a toujours savonné la planche comme elle le fait pour tous les chanteurs populaires. Bien sûr que cela m'affecte. Mais, pas plus que de nécessaire. En vérité, je me sens moins complexé depuis que Charles Aznavour m'a montré les attaques journalistiques dont il a été l'objet.

Et puis vous savez ce ne sont pas les critiques qui font et défont le talent. En vérité, il se mesure toujours à l'aune du public.

Et de ce côté, vous êtes bien servi.

Ce qui me surprend c'est que les femmes sont les plus friandes. Non pas qu'elles soient plus enclines au sexe que les hommes mais parce qu'elles apprécient davantage les jeux et les approches érotiques. Celles à qui j'ai dédié mon recueil m'ont assuré qu'elles l'offriraient comme livre de chevet à leur compagnon.

Vous faites des œuvres d'utilité publique ? Il est vrai qu'il y a un petit côté pédagogique, version « une femme comment ça marche dans l'alcôve ». Vous semblez à cet égard très aux faits des secrets féminins.

Jusqu'à 30 ans, ma vie amoureuse était un peu désertique et puis le succès aidant les conquêtes se sont bousculées au portillon.

La douce rançon de la gloire ?

En partie seulement. Les femmes ne me tombaient pas dans les bras parce que j'étais chanteur mais parce que, toute fausse modestie à part, je suis très investi durant les préliminaires. Bon nombre de mes semblables font montre d'incompétence à cet égard.

Vous êtes un homme à femmes finalement. Les Suissesses ont-elles résisté à votre charme?

J'ai eu une période assez dense. A cette époque, les Suissesses succombaient aussi.

Avez-vous d'autres projets d'écriture ?

Non. D'autant que je serais un piètre romancier. La prose me met mal à l'aise. Je suis en revanche en train d'écrire un nouvel album. Et je pense m'inspirer de quelques-uns des textes - les plus softs - de mon livre.

De vous, on dirait volontiers que vous avez une gueule. Il est singulier que le cinéma ne vous ait pas fait d'appel du pied.

Je ne suis pas complètement novice cependant. Outre Napoléon, j'ai joué quelques pièces et interprété le rôle d'un policier à la télévision.

Si vous n'aviez pas été chanteur, à quoi auriez-vous donné votre vie.

Si mon père avait réussi dans la chanson, je n'aurais jamais osé marcher sur ses plates-bandes. Je crois que j'aurais été simplement auteur.

On ne vous voit pas aux côtés d'un candidat à la présidence de la République française.

Personne ne m'a sollicité et si cela avait été le cas, j'aurais refusé.

- Sentiment, sexe, solitude, Editions Anne Carrière

 

20 Mars 1988: chevalier des arts et des lettes

Le dimanche 20 Mars 1988 , Serge lama reçoit la médaille de Chevalier des arts et des lettres (le 4 mars 1997, il sera officier des arts et des lettres)

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