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05.04.2009

5 avril 1999 : Le Progrès

Concert à la salle des Marinières à Porcieu-Amblagnieu avec l’Orchestre Symphonique d'Ile de France

 

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Le sacré de Serge Lama à la salle des Marinières

Serge Lama est revenu à la salle des Marinières avec l'orchestre philharmonique d'Ile-de-France de quarante-cinq musiciens, dirigé par Michel Guillaume.

Une salle comble lui a réservé un accueil chaleureux et enthousiaste qui était bien mérité, et a récompensé aussi les bénévoles d'Anim'Loisirs. Serge Lama, c'est le chanteur populaire. Le public connaît ses chansons par cœur, chante avec lui, frappe dans ses mains. "Je veux sentir une vraie joie en vous... que j'aie l'impression que vous êtes content d'être venus ce soir". Ce n'est pas une impression : les gens sont heureux, ils l'accompagnent. Il viendra d'ailleurs en seconde partie dans le public jusqu'au fond de la salle, recevra une accolade, un bravo, une rose.

Il donne l'envoi du concert avec un hommage à Barbara, "La chanteuse à vingt ans" et "Mon ami". Mais il doit s'interrompre : les gens ne sont pas tous assis. "Prenez votre temps, vous êtes arrivés en retard... Ils sont venus voir Vershuren !" , dit-il avec humour, présente ses musiciens.

De sa voix puissante, il alterne le doux et le très vif, le plus lent : "Dans un harem byzantin", "Je te partage", "La première fois" et les gens chantent avec lui, puis ce sont "Les saumons, toujours en arrière" et "L'Algérie" avec le violon.

En deuxième partie, il a avec lui les quarante-cinq musiciens de Lille avec qui il clôt la tournée, avant le rendez-vous de l'été. Il commence, doux : "Viens, laisse un peu tomber tes poupées" et enchaîne, dynamique: "Femme, femme, femme" puis "Le Titanic", revient tendre: "L'enfant joue du piano", "Je t'aime à la folie". Il donne la part au public, les gens "costauds de Porcieu" pour lesquels il donne le même concert qu'à Paris "car c'est une escroquerie de faire quelque chose à Paris et autre chose en province». Le spectacle touche à sa fin.

Il est rappelé, revient avec "Une île", "La maison de Frédérique", "Marie la Polonaise" et termine avec un texte de Mallarmé "Brise marine". Les matelots ont dit bonsoir et laissent le souvenir d'une soirée merveilleuse.

M.-G. ORY

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