01.10.2016
1er octobre 2018 : Charles Aznavour : La mort d’un géant – BFM TV
17:00 Publié dans 2018, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
1er octobre 2018 _ Hommage à Charles Aznavour - France Info
Serge Lama témoigne dans l'hommage rendu à Charles Aznavour le 1er octobre 2018.
EXTRAIT
franceinfo : Comment voyait-on Charles Aznavour ?
Serge Lama : Charles Aznavour est d'abord considéré comme un auteur, c'est ce qu'il voulait être, et il l'était. Il a été extrêmement humilié parce que c'était toujours Ferrat, Brassens. On ne parlait jamais d'Aznavour, qu'on voyait comme un chanteur qui chantait des chansons d'amour. Mais il a chanté des chefs-d'œuvre sur de multiples sujets. À mon sens, c'est le plus grand auteur des 50 ou des 60 dernières années. Avec Charles, on perd le père de la chanson.
D'où lui venait cette force ?
Alors que je lui disais "nous sommes des anciens pauvres", il m'avait dit "non, je suis toujours pauvre". Charles se vivait métaphysiquement, psychologiquement comme un pauvre. Toute sa vie, se vivant comme un pauvre, il s'est battu comme un pauvre. Tout le temps, il a voulu conquérir davantage parce que cette pauvreté, il l'avait en lui. Cette phrase explique beaucoup de choses. C'est un pauvre qui se bat pour nourrir sa famille et il a ça en lui d'une façon viscérale.
Charles Aznavour prévoyait-il tout à l'avance ?
Au départ, il devait travailler un peu dans sa tête, chez lui, et je pense que sur scène, il inventait la mise en scène petit à petit, au fil des jours en chantant la chanson. La façon de chanter Comme ils disent avec cette main qui est en haut, c'est absolument génial. Il n'y a pas d'ambiguïté à partir de ce moment-là, il y a juste des petits gestes de rien du tout. C'est merveilleux d'arriver à synthétiser comme ça, un état.
Quelle est votre chanson préférée de Charles Aznavour ?
On est toujours en extase devant la chanson Avec le temps, mais je trouve que ce que dit Charles dans Ma jeunesse est aussi important que ce qui dit Ferré dans Avec le temps. Donc, je mets à égalité ces deux chansons. Nougaro disait qu'il était écrivain de chansons. S'il y en a bien un qui est un écrivain de chansons c'est bien Aznavour. C'était le Dumas de la chanson française.
Il aurait dû être reconnu par l'Académie française ?
Il manque de toute façon un grand auteur-chanteur à l'Académie française, c'est une certitude. Je pense que si quelqu'un avait dû être élu, c'était bien Charles. Il aurait été tellement heureux. Cette reconnaissance-là, il courait après, même à l'âge qu'il avait. Il courait après une reconnaissance qu'il n'avait jamais eue au fond
16:55 Publié dans 2018, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (0)
1 Octobre 2018:LCI
16:50 Publié dans 2018, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
1 Octobre 2018:Le point.fr
EN DIRECT. Serge Lama : « Je perds mon père dans le métier »
Charles Aznavour, dernier des géants de la chanson française, est mort dans la nuit de dimanche à lundi, à l'âge de 94 ans. Le monde lui rend hommage.
Serge Lama au "Point" : "Il m'a tout appris"
"Je suis très triste. Je perds mon père dans le métier", nous explique Serge Lama. "Il m'a tout appris, tout expliqué quand j'avais 21 ans et que je commençais à percer. Il m'a dit qu'il fallait tout désirer et tout vouloir", se souvient le chanteur dont Aznavour avait écouté le premier disque et avait prophétisé : "Vous irez loin." "Le texte avait une grande importance pour lui. Pour Charles, l'auteur comptait plus que l'interprète. Il aimait aussi la jeunesse. Il allait vers les jeunes chanteurs - il avait repéré par exemple très tôt Renaud. Quand j'ai fait l'Olympia en 1973, il m'avait envoyé une lettre manuscrite de deux pages où il me disait : Ça y est, vous y êtes", se remémore Serge Lama. Sa chanson préférée ? "Sa jeunesse". "Écrire cette chanson à 32 ans, c'est magnifique."
16:50 Publié dans 2018, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
1 Octobre 2018:Message de Serge
16:20 Publié dans 2018, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
12.09.2016
J'en veux - Noga - septembre 2018
09:15 Publié dans 2018, Chansons, Serge Lama auteur | Lien permanent | Commentaires (0)
26.07.2016
26 Juillet 2018:Mot de Serge
Voici un mot de Serge Lama au lendemain de la dernière date de la tournée "Je débute"
Mes amis,
Nous voici arrivés au terme de cette tournée qui a été magique. Toute l’équipe s’est impliquée pour vous offrir le meilleur spectacle possible et ce, des techniciens aux musiciens... Je remercie aussi Marie Paule Belle et Juliette pour avoir apporté un plus à mon spectacle, la première à l'Olympia et la seconde pour la dernière à Saint-Malo.
Mais sans vous, cher public, sans la force de votre présence, sans vos larmes et vos sourires, tout ça eût été vain... au bout du compte, pour moi, c’est vous le spectacle. Je vous serre fort dans mes bras, je vous dis MERCI... je vous aime et je vous regrette déjà... Sans vous je n’eus été rien dans la vie, qu’un vagabond sans but et sans bagages portant ses larmes dans ses bras. Je vous dois tout et cette certitude est profondément ancrée en moi... vous m’avez inventé puis réinventé sans cesse, vous m’avez hissé jusqu’à mes 75 ans, vous m’avez insufflé un surplus de vie, une force que je n’aurais sans doute pas eue sans vous. Et ce ne sont pas des mots en l’air, ils tiennent debout, ils reflètent ma pensée, ils la nourrissent...
A bientôt donc, pour de nouvelles épopées lyriques ou dans la simplicité confidentielle d’un petit lieu... le charme est d’entrevoir et de tout ignorer mais chut... la scène s’éclaire... le spectacle commence.
15:25 Publié dans 2018, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
24.07.2016
24 Juillet 2018:Ouest France
Festival de Poupet. Juliette hors du temps, Serge Lama envoûtant
Juliette puis Serge Lama se sont produits sur la scène du théâtre de Verdure pour une soirée où le temps semblait s’être figé. Pourtant, pour le chanteur, c’était bien la dernière date de sa tournée… Sans savoir s’il remontera un jour sur scène.
Petit voyage dans le temps au niveau du public de Poupet. Après la journée dédiée aux enfants ce dimanche, la génération venue applaudir Serge Lama et Juliette était toute autre. Au théâtre de verdure, il était bien question de temps. Le temps qui passe, mais aussi le temps qui s’arrête pour laisser un monstre sacré de la chanson française fasciner Poupet.
Juliette n’aime pas la chanson
Juliette, elle, semble hors du temps. Avec ses lunettes rondes, sa bonhomie et ses bouclettes, la chanteuse a débarqué sur la scène sous les applaudissements d’un public encore assis. "Je vais vous chanter une chanson de moi, qui parle de moi et interprétée par moi". Le ton est donné.
Car Juliette, c’est une artiste complète. Formidable musicienne qui fait rouler ses doigts sur le piano, interprète hors pair et… Comique assumée. Vous avez loupé la soirée de l’humour de Poupet ? Séance de rattrapage. Chaque intermède est délicieux. Entre l’évocation d’une chanson universelle qui marcherait aussi bien à l’époque de l’Égypte antique qu’au temps de l’homme Néandertal (mimes à l’appui), ou un cours improvisé sur les neurotransmetteurs (oui, oui), Juliette est déchaînée. Face à elle, un public amusé, qui la regarde avec des yeux aussi rond que ces binocles qu’elle arbore fièrement.
Loin de se cantonner à un rôle de clown de service, Juliette sait aussi jouer la carte de l’émotion. Et dans les deux registres, le public est conquis. Sa force : la scène pendant plus d’une heure sans se lever une seule fois de son piano. "Je n’aime pas la chanson", clame-t-elle dans un de ses refrains. On dément. Elle aime la chanson, et la chanson l’aime… Comme le public qui lui réserve une ovation chaleureuse à la fin de sa prestation.
La dernière de Serge Lama
Le pas lent, Serge Lama fait son entrée sur la scène du théâtre de verdure. Ses plus de 50 ans de carrière pèsent sur un corps qui apparaît usé. "Ça n’a jamais été mon truc de swinguer", lâche-t-il amusé. Mais Serge Lama est de ceux capables de faire passer tellement chose rien que par sa voix d’exception. Et les capacités vocales, elles, sont intactes. Intense et puissant, Serge Lama envoûte le public de Poupet dès les premières notes.
Taquin, il ne manque pas de titiller le public dès que celui-ci manque de réactivité pour reprendre l’un de ses refrains. Un changement de vêtements, le temps d’enfiler une veste rouge, et c’est reparti. "Regardez, j’ai choisi deux choristes hommes pour faire plaisir à la majeure partie de mon public", lance le chanteur si apprécié par les femmes. C’est réussi. Le public est conquis. Mais surtout grâce aux succès qui s’enchaînent. "Oui, je préfère le terme succès plutôt que tubes. Les tubes, c’est fait pour soufflé dedans !" Quand une légende parle, on écoute.
Une légende qui a peut-être fait son dernier tour de piste hier soir sur la scène vendéenne. Si Poupet était bien la dernière date de sa tournée, une seule chose nous dira si Serge Lama remontera un jour sur scène… le temps
15:23 Publié dans 2018, La presse des années 2010 | Lien permanent | Commentaires (0)
23.07.2016
23 Juillet 2018: Festival du poupet
Serge Lama était en concert le 23 Juillet 2018 à St Malo-du-bois dans le cadre du festival de Poupet
Petit vidéo faite par le festival
La nouvelle république le 26/7/2018
C’est la dernière semaine pour l’édition 2018 du festival de Poupet et les bénévoles ont offert des fleurs lundi soir à Serge Lama, à la fin de son concert. 75 ans, 25 millions de disques vendus, une trentaine d’albums : l’un des chanteurs les plus populaires de la fin des années soixante a repris ses plus beaux morceaux pendant plus d’une heure et demi.
« Femmes, femmes, femmes » ou encore « Le temps de la rengaine » et puis, en final tant attendu : « Je suis malade ». Le titre était sorti il y a 45 ans, en 1973. Un concert où la mélancolie était sublimée par une guitare, trois violons et un violoncelle. Encore une icône de la chanson française passée par Poupet.
15:10 Publié dans 2018, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
18.07.2016
18 Juillet 2018: Mot de Serge
Après le concert exceptionnel de Carcassonne et la victoire en coupe du monde ,voici le mot de Serge.
Chers amis, (et pardon pour ceux qui s’en « foot »)
Eh oui on a gagné, c'est dur de se remettre de tant de bonheur !!! Et quand on gagne on oublie tout ; on oublie que Zidane a failli disqualifier les bleus pour un rouge en huitième en 98, que Thuram a été le héros des demies déjà contre les Croates, et on oubliera les petits manquements des bleus à la finale, la bourde du merveilleux Lloris qui, sans cette erreur, eut peut-être été le goal du mondial, et je dis ça sans manque de « Courtoisie ». On oubliera que le bus a été trop rapide sur les Champs-Elysées, que les joueurs n'ont pas été saluer leur public au Crillon. Tout vous dis-je, on oubliera tout, mais moi je n'oublierai pas la ferveur du public de Carcassonne, malgré la pluie et un vent glacé, debout pour cette marseillaise improvisée. J'aime la province car la province c'est la France.
Serge Lama
15:00 Publié dans 2018, Serge Lama en concert, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)