06.06.2009
Le capitalisme
Le capitalisme est le pire des régimes à l'exception de tous les autres.
Serge Lama - 2002
05:05 Publié dans 2002, Les pensées et autres bons mots | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : serge lama
01.06.2009
juin 2002:Serge donne de ses nouvelles
20:08 Publié dans 2002, La Fronde- Fan club ASL | Lien permanent | Commentaires (0)
Juin 2002:Livre André Aubert
16:21 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mot de Serge dans le journal la Fronde N° 67
13:03 Publié dans 2002, La Fronde- Fan club ASL, Textes manuscrits | Lien permanent | Commentaires (0)
28.05.2009
28 Mai 2002: Marie Dubois recevait la légion d'honneur.
Le 28 Mai 2002, Serge Lama remettait à Marie Dubois les insignes de Chevalier de la légion d'honneur ( en 2013 elle sera officier)
Marie Dubois en 2002
LES GENS DU MONDE
Serge Lama a remis les insignes de chevalier de la Légion d'honneur à la comédienne Marie Dubois, mardi 28 mai à Paris, lors d'une soirée donnée à La Pagode au profit de la recherche contre la sclérose en plaques.
Touchée par cette maladie à l'âge de 23 ans, après le tournage du film « Tirez sur le pianiste », de François Truffaut, qui l'avait révélée, l'actrice a gagné d'une rémission d'une vingtaine d’années, avant de lutter à nouveau et de devoir mettre sa carrière entre parenthèses.
« Tu affrontes cette maladie avec un courage redoutable », lui a dit Serge Lama, en présence de nombreuses personnalités, dont le professeur Olivier Lyon-Caen, l'un des spécialistes mondiaux de la sclérose en plaques, qui a indiqué que « des traitements nouveaux représentent une véritable espérance qu'il faut conforter » pour un mal qui touche 60 000 personnes en France.
Le monde du 31 Mai 2002
17:34 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
20.05.2009
Serge parle de Fréderic
20:27 Publié dans 2002, La Fronde- Fan club ASL | Lien permanent | Commentaires (0)
10.05.2009
10 mai 2002 : Canoe Tempo
Serge Lama en entrevue
Canoë Tempo : Après sept ans d'absence, votre dernier disque remonte à 1994, vous avez décidez de retourner en studio pour enregistrer Feuille à feuille. Pourquoi avoir attendu si longtemps?
Serge Lama : Vous savez, j'avais attendu encore plus longtemps avant. Je suis revenu à la chanson en 1995, ayant fait entre-temps Napoléon, deux pièces de théâtre et un téléfilm. Ceci m'a éloigné des scènes pour chanteurs pendant près de neuf ans. Ceci dit, j'ai passé mon temps entre 1995 et décembre 2000 à reprendre les routes et à revaloriser tout mon ancien catalogue, à remettre en forme tout mon patrimoine de chansons connues. Il fallait réhabituer le public à des arrangements différents. Alors j'ai bossé comme ça pendant 5 ans avec une version symphonique pour ensuite repartir avec une formule minimaliste. Là, j'ai trouvé une formule très intéressante, qui redonne une certaine couleur à mes chansons. L'absence de piano a changé ma façon de chanter. Tout à coup, accordéon, guitare et percussions ont vraiment changé mon espace musical. On a décidé quand on a fait ce disque-là de prendre cette direction, plus rythmique, différente. Il y a un mélange sur ce disque entre le chanteur, le musicien et l'auteur. Je crois que dans cette album, on voit ces dimensions-là.
Canoë Tempo : C'est votre trentième disque en carrière, que vous a-t-il apporté de plus?
Serge Lama : Il m'a apporté un vrai renouveau que je cherche depuis un moment, que j'avais déjà un peu esquissé d'une façon qui n'était pas la bonne dans le dernier. Il faut arriver à ce que l'on fasse quelque chose qui nous plaît et qui soit susceptible de plaire à un public qui vous a déjà défini d'une façon très précise. Il faut concilier les deux parties. Je crois que c'est ce que ce disque a réussi à faire. En France, c'est mon album le plus médiatisé depuis longtemps. Ici, les journaux n'ont publié que des critiques dithyrambiques.
Canoë Tempo : De nouveaux collaborateurs viennent se greffer à votre équipe sur ce nouvel opus…
Serge Lama : En fait, l'arrivée de nouveaux collaborateurs a donné un autre ton au disque. Yves Gilbert est de retour sur cinq titres mais il y a également Sylvain Michel qui en signe deux, Nicolas Montazaud et Christophe Leporatti. Bref, neuf chansons viennent de nouveaux musiciens. Le mot renouveau est souvent utilisé en France.
Canoë Tempo : Beaucoup de vos chansons traitent de la nostalgie. Votre dernier album n'y échappe pas d'ailleurs…
Serge Lama : Je suis né avec la nostalgie. Victor Hugo disait La mélancolie c'est le bonheur d'être triste.
Canoë Tempo : Il y a une chanson sur votre album qui va rejoindre beaucoup les gens du Québec. Pourquoi avoir écrit Les Québécoises?
Serge Lama : Je ne sais pas si ça va rejoindre beaucoup de Québécois, mais j'espère toucher les Québécoises. Il y avait longtemps que j'avais envie d'écrire une chanson sur le Québec où j'ai beaucoup chanté quand même. Je dois beaucoup au Québec, je lui doit d'avoir été vraiment reconnu avant d'être connu en France. Le Québec m'a adopté bien avant la France. Ça fait longtemps que j'avais des textes à ce propos. J'ai trouvé que celui-là était très signifiant de ce que j'ai ressenti après les longs cinq mois d'hiver plus ou moins rigoureux que vous avez. Tout à coup, j'ai remarqué que les hommes et les femmes dans la rue étaient difficilement différentiables tellement que tout le monde est habillé chaudement. Mais une fois les premiers rayons de soleil arrivés, les Québécoises passent carrément des gros manteaux avec presque rien sur le corps. C'est ce que je voulais exprimer avec cette chanson.
Canoë Tempo : C'est également une collaboration avec un compositeur québécois, Sylvain Michel…
Serge Lama : On a tout fait par téléphone et par télécopieur. Je lui ai expliqué ce que je voulais et il a immédiatement été emballé. C'était un travail par correspondance.
Canoë Tempo : Une nouvelle méthode de travail?
Serge Lama : Je l'ai fait pendant tellement longtemps. Dans les années 70, je travaillais 250 jours par an pendant 10 ans! On travaillait en grande partie grâce à la poste. La chanson Algérie a été composée de cette façon.
Canoë Tempo : Est-ce que le disque compact a changé votre façon de travailler?
Serge Lama : Honnêtement, c'est pareil. On regrette le vinyle parce que d'abord on regrette toujours ce qui était avant, c'est la nature humaine. Un album 33 tours donnait cependant l'impression de posséder quelque chose.
Canoë Tempo: Vous avez privilégié la scène pendant plusieurs années, est-ce parce que vous ne pouvez vivre sans elle?
Serge Lama : C'est une nécessité, un besoin et c'est vrai que tant que je pourrais physiquement monter sur une scène, je le ferai. C'est la raison pour laquelle j'ai voulu faire ce métier. Le seul sport que je fais, c'est la scène. Je reviendrais au Québec l'été prochain pour les FrancoFolies et peut-être même à l'automne prochain pour y donner des concerts à Montréal et Québec.
Canoë Tempo : Qu'est-ce que vous aimeriez souhaiter à votre public pour l'année 2002?
Serge Lama : Cette année c'est facile, ça ne peut pas aller plus mal que ça ne va. J'ai beaucoup d'amis qui sont dans la merde, l'économie roule mal. La dernière année a ébranlé beaucoup de certitude. L'Homme est la grande menace à lui-même. Le capitalisme est le pire des régimes à l'exception de tous les autres. Bref, on doit espérer que tout remonte.
08:57 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
07.05.2009
7 mai 2002 : Le Nouvelliste
08:34 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
06.05.2009
6 Mai 2002:La nouvelle république du centre
Serge Lama était en Concert à la Halle de la Sèvre
D'une seule voix pour Lama
Devant un public conquis d'avance reprenant les refrains dans un parfait unisson, Serge Lama a enflammé la halle de la Sèvre, avec un show impeccable mêlant les classiques à ses nouvelles chansons.
Michel RONDEAU.
IL n'y a pas deux mille personnes vendredi soir dans la halle de la Sèvre. Il y a un public. Un seul regard et une seule voix qui se décrit pour suivre l'homme en noir et chanter avec lui. L'attention est palpable, le recueillement confiné à celui d'une cérémonie. Et puis, tout se relâche dans un éclat de rire ou dans le plaisir de hurler sa joie et d'applaudir... Il y a une seule personne sur scène, baignée de lumière, au centre du cercle que lui font ses musiciens.
Avec Serge Lama pas de demi-mesure. On aime ou on n'aime pas. Ceux qui sont là ce soir ont depuis longtemps fait leur choix. Ils aiment tout d'un artiste qui, en bientôt quarante ans de carrière, a su se renouveler sans jamais les trahir.
Sa voix : Lama est un chanteur ; un chanteur malade. Malade au point de chanter sur scène sans micro, le temps d'un rappel, dans l'immensité d'une salle médusée.
Son physique : Lama est un charmeur ; une allure gauche et mal fagotée, dont il meuble chaque respiration et les silences que seuls les grands savent jouer.
Ses textes : Lama est poète ; léger, amoureux ou nostalgique, reprenant à son compte Verlaine sans que personne ne crie au crime. Jamais précieux ni même ridicule dans ce qu'il a fait de plus niais.
Son culot : Lama est cabot, mégalo, mais juste ce qu'il faut.
La fièvre du music-hall, l'exacerbation des passions ; en lui on sent revivre Brel et Bécaud. Serge Lama va jusqu'à s'excuser de présenter ses nouvelles chansons. D'aucuns diraient qu'il attige, mais le public sait bien que c'est là le meilleur à venir. « Je travaille à ma solitude. J'aspire à l'épaisseur des pierres... » On comprend mieux le retour au dépouillement musical de son dernier album. Ces chansons interprétées parfois a capella que viennent caresser avec tant de bonheur un accordéon, un violoncelle, une guitare.
Deux heures ont passé. Ultime rappel : Lama s'offre un bain dans la foule...ravie, qui bientôt s'éclate à regret au dehors. Du talent, du métier et des histoires bien écrites sur des mélodies que l'on se prend à fredonner.
La recette est simple. C'est celle d'un temps, pas encore révolu, mais qui quand même se fait rare : un temps « où les chanteurs avaient de la voix ».
17:12 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
28.04.2009
28 avril 2002 : Train bleu - TSR
23:09 Publié dans 2002, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (0)