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22.11.2009

22 novembre 2001 : Sud-Ouest

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Lama n'oublie pas sa ville

Alors que son dernier album « Feuille à feuille » débute une carrière prometteuse, Serge Lama a rencontré hier à Bordeaux ses fans. Il évoque aussi Bordeaux qui l'a vu naître.

Sept ans après son dernier opus studio, Serge Lama sort un nouvel album aux couleurs de l'automne ("Feuille à feuille") que ses fans s'arrachaient hier à la FNAC. Rien de plus normal, le chanteur qui revient d'une longue éclipse médiatique, avec quatorze chansons nouvelles, y était attendu par ses fans, qui sont toujours aussi nombreux à Bordeaux, ville où il naquit voilà cinquante-huit ans et qui ne s'est jamais montrée réticente à l'égard de l'un des plus célèbres (et prodigues) de ses fils, au même titre qu'un Sollers dans un autre domaine.

Nul n'étant mieux placé que lui pour faire la promotion de son album, le grand Serge, toujours fringuant, au rire toujours aussi tonitruant, est donc revenu sur des lieux qui ne sont pas effacés de sa mémoire, bien qu'il les ait quittées à l'âge des culottes courtes dont on affublait les enfants dans les années 50. Autant dire il y a un siècle ! Lama se souvient de la rue Gustave-Danflou, près du cours du Médoc, où habitaient ses parents, M. et Mme Chauvier. « Une rue bordée de maisons modestes, derrière s'étendaient de petits jardins où les habitants cultivaient leur carré de légumes. » Il évoque cette époque et ces lieux dans « les Jardins ouvriers », l'un des titres les plus émouvants de la cuvée 2001. « Mon enfance s'est déroulée dans un climat de liberté surveillée. Les gens étaient taiseux. C'était l’époque où le mari lisait le journal quand sa femme s'abîmait à la lessive et au repassage ; chacun avait sa place dans un univers qui paraissait immuable. L'après-guerre, quoi. »

C'était aussi le temps des illusions ("toutes tombées en vrac"), et Lama n'en a plus beaucoup. Quoique... « On ne peut pas vivre sans l'espérance... »

MÉDAILLE DE LA VILLE

A l'approche de la soixantaine, ayant surmonté son lot d'épreuves et conquis une place en haut de l'affiche, la maturité est là. Donnant une densité sereine à ses textes (qu'il écrit lui-même, il insiste) empreints de nostalgie et aux couleurs des feuilles qui tombent.

Devant son public au Forum de la FNAC, Superman se lâche, dit sa « tentation de Venise », son goût pour les grandes mystiques... et les femmes. Ah oui, surtout les femmes ! Les petites femmes de Paris, enfin toutes.

Le succès n'a donc pas tué le chanteur poète. Celui dont Bordeaux est fier de revendiquer une parcelle de sa gloire. Et qui lui a rendu la monnaie en lui donnant la médaille de « Bordeaux ville d'art. » Dominique Ducassou, adjoint à la culture, présidait cette cérémonie. Serge la dédia à son père, Georges Chauvier, ex-premier prix du conservatoire de Bordeaux, demeuré un chanteur d'opérette obscur.

CLAUDE GARNIER

 

21.11.2009

Novembre 2001: Medaille de Bordeaux

En Novembre 2001, lors de son passage dans la ville pour un concert Serge Lama recevait des mains de l'adjoint à la culture Dominique Ducassou la médaille de Bordeaux, ville d'art .

Le 6 Janvier 2014, Alain Juppé remettra au chanteur la même médaille mais a titre posthume pour son papa Georges Chauvier 

Voir la note ICI

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20.11.2009

20 Novembre 2001: La dépèche du midi

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Serge Lama : « C'est à Toulouse que je suis devenu un chanteur populaire

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Photo D.R.

 

Hier symphonique, il chante aujourd'hui ses chansons « Feuille à feuille », du tout acoustique

Ce nouvel album « Feuille à feuille », très acoustique, réalisé en « formule minimaliste », que vous venez aujourd'hui nous présenter est une vraie surprise pour ceux qui vous ont toujours suivi.

Je suis revenu à la chanson début 95. J'avais arrêté huit ans avant pour faire de la comédie (1). Ensuite il y a eu cette tournée avec le Philharmonique d'Ile-de-France. Et puis j'ai voulu remettre la cinquantaine de chansons de mon répertoire connues du public dans une forme plus actuelle. Sans piano. On est parti pendant un an, trois musiciens et moi - percus, guitare, accordéon. Et ça a fonctionné formidablement bien. Personne n'est venu me reprocher d'avoir modifié ainsi toutes ces chansons qui avaient été parfois des jalons dans la vie des gens. Alors je me suis dit que j'étais peut-être sur le bon chemin qui concilie le passé, le présent et l'avenir. J'ai donc conçu ce nouveau disque dans cet esprit-là. Je crois qu'on s'est bien amusé et qu'on a bien travaillé. Avec Nicolas Montazaud aux percus et à la réalisation, Yann Benoist à la guitare et Sergio Tomassi à l'accordéon, plus un ou deux arrangeurs pour les chansons un peu « lourdes ».

C'est un vrai nouveau tournant dans votre carrière ?

On a la chance de faire un métier où on renaît et où on débute tout le temps. Avec l'orchestre symphonique, j'étais vraiment au service de l'orchestre. Et là, c'est quelque chose de très nouveau pour moi. Et je m'amuse d'autant plus. C'est beaucoup plus rythmique. Il y a des chansons que je chante aujourd'hui de façon très cool et décontractée alors qu'hier je les chantais en force.

Une vraie nouvelle vie !

Oui! Il va y avoir un nouveau tour de chant de deux heures à deux heures dix. Et ça me surprend moi-même. Je vais partir avec quatre musiciens cette fois-ci au lieu de trois, avec un violoncelle, une contrebasse et comme Montazaud joue aussi du saxophone, je crois qu'il va y avoir droit! On va bien s'amuser!

Vous faites l'Olympia du 26 au 31 mars. Je suppose qu'une tournée est également prévue.

Quelques dates avant l'Olympia et une grande tournée par la suite. Avec un break quand même car il va y avoir les élections, alors vaut mieux s'arrêter de chanter. Ensuite il y aura le football, et je ne rate pas la Coupe du Monde! Je reprendrai une grande tournée en septembre, octobre, novembre et décembre et sans doute à nouveau l'Olympia ou une autre salle parisienne où j'enregistrerai un live.

Vous êtes aussi venu à Toulouse pour chanter avec Francis Cabrel pour les sinistrés...

On est toujours heureux de se retrouver entre nous comme ça de temps en temps, j'adore ça. C'est vraiment très agréable, d'autant plus que c'est toujours pour une bonne cause. Il faut dire aussi que même si je suis bordelais, j'adore Toulouse. Ici, j'ai des souvenirs formidables. La Halle aux Grains avant qu'elle ne soit refaite, avec des gens partout même derrière, au- dessus de vous! Un soir, nous avions même fait deux concerts successifs, l'un à 21 heures et l'autre à minuit! C'est vraiment ici que j'ai connu ma première grosse impression de chanteur. Ce mur d'applaudissements devant vous!... Là, pour la première fois de ma vie, j'ai senti que j'étais passé de l'autre côté de la barrière et que je devenais un chanteur populaire.

Rencontre-dédicace avec Serge Lama ce mardi 20 novembre, à 17 h 30 à la Fnac (CD « Feuille à feuill », Warner Music.

Bernard LESCURE

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« La Facture » de Françoise Dorin, « Tôa » de Sacha Guitry, le commissaire Paparel dans la série télévisée « En garde à vue »

 

20 novembre 2001 – Journal de 13 H - France 2

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Serge Lama est interviewé dans le restaurant "Chez Denise" à l'occasion de la sortie de son album Feuille à feuille.

 

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EXTRAIT AUDIO

 

19.11.2009

19 Novembre 2001:Télé Star

 Interview parue dans télé Star lors de la sortie de l'album feuille à feuille

 

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Portrait de Serge Lama par François Morel

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Lors du vivement dimanche du 18 novembre 2001 , François Morel dressait ce portrait de Serge Lama

C’était le temps, le temps béni de la rengaine, c’était le temps où les chanteurs avaient de la voix. Un jour le petit Chauvier au théâtre des Capucines écouta son papa pour la dernière fois. «C’est bien joli de vouloir faire l’artiste, avait dit maman, mais c’est pas ça qui fait bouillir la marmite. » Papa Chauvier continuait à chanter du Mariano mais au volant de sa voiture de représentant de commerce avec la bière Eclat peinte sur la carrosserie.

C’était le temps, le temps groggy dans la verveine. Alors le petit Chauvier en larmes s’est dit, moi, plus tard, je ferai chanteur pour faire chier maman.

C’était le temps, le temps béni de la rengaine.
Le petit Chauvier avait pas trop d’amis. II était pas trop liant, l’était du genre solitaire. Au temps des ballons rouges, il était plus vieux que les jeunes de son age. Lui, ses copains ils étaient dans les livres. Un jour, à la piscine, pour une fille au teint de rose, il voulut réciter un poème. La fille a dit « ouais c’est sympa ton truc, je te remercie bien mais je
préfère autant aller piquer une tête » et puis elle partit au bras du maître nageur moins littéraire mais plus musclé.

C’était le temps, le temps enfoui dans Paul Verlaine. Alors le petit Chauvier en larmes s’est dit, moi, plus tard, je ferai chanteur pour faire chier les sportifs.

C’était le temps, le temps moisi de la gégène. Le petit Chauvier, à dix-huit ans, Se retrouve dans le Sahara. Four faire son service militaire, se retrouver en AIgérie qui reste un beau pays. Rendu alors à la vie civile, le petit Chauvier s’est peut-être dit moi, plus lard, je ferai chanteur pour faire chier les fusils.

C’était le temps, le temps béni de la rengaine… C’était le temps honni de la vingtaine. Un jour sur la route, sa fiancée disparut dans un fait divers. Une vie détruite, une vie à recommencer. Le petit Chauvier dans son lit d’hôpital se battait pour résister, pour vivre quand même. Malgré l’amour disparu, malgré le bonheur enfui.

C’était le temps, le temps pourri de la déveine. Alors le petit Chauvier en larmes s’est dit, moi, plus tard, je ferai chanteur pour faire chier la mort.

C’était le temps, le temps béni des rengaines devenues disques d’or. Le temps des succès, le temps des Palais de Congrés. Le petit Chauvier devenu grand Lama ne s’est pas résolu à devenir l’artiste de référence, le chanteur de révérence, continue à lancer ses coups de gueule, à l’ouvrir, parfois à tort et à travers, parfois pour dire des conneries. Les autres savent gérer la renomée. Pour élargir leur public, l’homme de droite Sardou fail copain-copain avec l’homme de gauche Guy Bedos mais, dans le fond, ils habitent les mêmes quartiers. Le petit Chauvier, toujours un peu mal dégrossi, continue à se battre avec les fantômes angoissés de son enfance. Faut bien apprendre à vivre avec. Le petit Chauvier en larmes a même réussi à passer pour un chanteur comique.

Parce qu’il est devenu chanteur. Pour venger son père, pour venger la mort, pour venger Verlaine, a même fini par se réconcilier avec la vie, avec la vie, avec les sportifs, avec les femmes, avec sa mère.

Aujourd’hui que c’est le temps adouci de 1a cinquantaine, le petit Chauvier qui chantait si fort fredonne d’une voix plus apaisée 1a chanson de toute une vie.

Cétait le temps, le temps béni de la rengaine…

François Morel

 

18.11.2009

18 novembre 2001 : Vivement dimanche

 

Le 18 novembre 2001, Serge Lama était l'invité de Michel Drucker dans l'émission "Vivement Dimanche" sur France 2.

 

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      télé poche
 

serge lama

Télé 7 jours

 
 

serge lama

 

serge lama

Photos La Fronde N°67

 
 
 
 
Serge Lama chante "Les poètes"
 
 

 

 

 

18 novembre 2001 : Le Parisien

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HIER A TOULOUSE

Un peu de bonheur grâce à Cabrel

Alain Morel

 «O.K., mais débrouille-toi, il faut un million pour les Toulousains »... Ce fut la seule condition posée par Francis Cabrel quand le patron des Studios « Polygone » de Blagnac, Francis Delmas, lui parla d'un concert de solidarité au profit des habitants sinistrés depuis l'explosion du 21 septembre. Objectif dépassé : c'est un chèque de plus de 2 millions de francs que le chanteur a remis, hier soir, à la Fondation de France, à l'issue de deux concerts où une quinzaine de stars ont chanté pour près de 13 000 spectateurs.

Approuvé par les vivats de la foule

Au-delà de cette manne, c'est du bonheur à l'état pur que Cabrel et ses amis ont distribué en deux concerts de deux heures et quart chacun, à des auditoires enthousiastes et reconnaissants, sous le gigantesque chapiteau de toile dressé entre le Stadium, fermé pour éboulement, et la plus grande piscine d'Europe, interdite pour cause de fissures.

Tonique et concentré, petites lunettes sur le nez, costume sombre élégant, Cabrel ouvrit la fête en solo avec son célèbre « Chemins de traverse », avant deux duos, « Assis sur le rebord du monde » avec Michael Jones, puis « les Murs de poussière » avec Patrick Bruel. Allégresse et émotion montaient à mesure que les stars le rejoignaient sur scène. « Petite Marie » avec Zazie, « l'Encre de tes yeux » avec Catherine Lara, « Je l'aime à mourir » avec Patricia Kaas, « Rosie » avec Gold et Image, « Sarbacane » avec Goldman et Paul Personne et, surtout, « Toulouse » avec Liane Foly et Serge Lama. « Celle-là, personne ne peut la chanter derrière Nougaro, mais on ne pouvait pas non plus ne pas la chanter », avertit Francis Cabrel, approuvé par les vivats de la foule. On en redemandait « Encore et encore » (duo avec David Hallyday), d'autant que Marc Lavoine (« le Pont Mirabeau »), Zazie (« Zen »), Bruel (« la Place des grands hommes »), Goldman (« Je te donne ») et Patricia Kaas (« Mademoiselle chante le blues ») proposaient leurs propres perles. Dans un final somptueux, toute la bande reprit « le Pouvoir des fleurs », une chanson qui proclame « Changez les hommes ! » Pas ces artistes-là, en tout cas...

Alain Morel

 

17.11.2009

17 novembre 2001 : Télé Loisirs

Article publié dans Télé Loisirs avant la participation de Serge Lama dans Vivement Dimanche

 

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17 Novembre 2001: Concert de solidarité AZF

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L'usine AZF de Toulouse avait explosé le 21 Septembre 2001 entrainant la mort de 31 personnes , faisant 2500 blessés et de gros dégâts dans la ville.

Afin de venir en aide aux sinistrés, Francis Cabrel était à l'origine de deux concerts donnés sous chapiteau au Stadium le samedi 17 Novembre 2001 à 15h30 et 20h30.

Pour ces concerts qui tournaient autour des chansons de Cabrel , ce dernier avait fait appel à de nombreux artistes, Goldman, Michael Jones, Bruel, Zazie, , Emile et Image, Lavoine, Catherie Lara, Paul Personne, Liane Foly, Patricia Kaas, Bernado Sandoval, David Hallyday, Serge Lama.

Voici quelques titres interprétés:Les chemins de Traverse, Petite Marie, L'encre de tes yeux,Mademoiselle chante le blues, Toulouse, Sarbacane, Le pouvoir des fleurs, La dame de haute Savoie, Je te donne.....

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