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17.05.2012

17 mai 2014 : La Provence

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Interview de Sergio Tomassi pour le Napoléon Symphonique à Orange

 

Alors que la comédie musicale qu'il a écrite il y a plus de trente ans est jouée pour la première fois ce soir dans une monumentale version symphonique, Serge Lama s'est invité hier par surprise à la répétition générale.

Cette représentation unique réunira ce soir dans le théâtre antique d'Orange 80 musiciens, 130 choristes et quatre solistes. Aux commandes de ce spectacle événement unique en France, l'accordéoniste Sergio Tomassi qui a collaboré entre autres avec Barbara, Cora Vaucaire ou Juliette Gréco va relever un sacré tour de force. Entre deux ajustements scéniques, il nous a accordé un entretien.

Après avoir donné son accord au producteur, Serge Lama vous a confié la direction artistique du Napoléon symphonique.

Quel est votre rôle dans ce type de spectacle ?

Mon rôle est multiple. J'ai en charge toute la partie technique musicale, la mise en place du texte de Serge (écrit spécialement pour cette création et narré par le comédien Serge Maillat, Ndlr), celle de la bande musicale qui va appuyer les mots du narrateur, mais aussi l'interprétation des solistes, leur place sur la scène, leur mouvement... Oui, j'ai beaucoup de choses à gérer, d'autant plus que c'est une œuvre jouée sans filet et en direct.

Il y a trente ans, vous ne collaboriez pas encore avec Serge Lama. Cette œuvre vous la découvrez finalement ?

Oui et c'est une chance, j'étais vierge de l'œuvre. Je n'ai rien visionné de l'époque. Je suis parti dans un style contemporain pour rendre les choses plus universelles.

Napoléon revêt plusieurs facettes. Comment les avez-vous réparties pour chacun des solistes ?

Mickaël Guedj jouera l'Empereur-le mégalomane ("Cela m'ennuie tous ces cortèges", "Je n'ai pas volé la couronne"), Régis Mengus, le conquérant-le guerrier ("A 40 ans" "Le Pont d'Arcole") et Gilles Morvan, le romantique ("Lettre à Joséphine" ou "Malmaison").

Un oratorio se joue sans costume. Comment procédez-vous ?

Les Napoléon seront en costume de récital avec quelques détails pour distinguer les tempéraments. Mais c'est leur tessiture de voix qui fera leur différence. Et puis on est dans du lyrisme, ils ne sont pas là pour faire les clowns.

En revanche, Marjorie Orial qui incarnera Joséphine portera une robe... C'était un peu inévitable, non ?

Forcément, par la force des choses. Parce que Joséphine était "la plus belle femme de Paris", elle sera dans une robe toute blanche. Joséphine est aussi pour moi la fiction du spectacle. En ce sens où c'est elle qui fera voyager le spectacle. Mais je n'en dis pas plus.

C'est une grosse machine ce spectacle, étant donné déjà le nombre de personnes sur scène... Vous avez des craintes ?

Entre les chœurs, les musiciens, le chef d'orchestre, toute la rythmique, les solistes, les lumières, le son, on est à plus de 200 personnes. Oui, cela fait beaucoup de conversations au téléphone ! Des craintes ? Non j'ai peur de rien. Ce que je veux dans ce Napoléon, c'est l'excellence. On ne veut pas voler les gens. Je souhaite honorer la mission que l'on m'a donnée. Bien sûr, il fallait gérer cette urgence, ce challenge énorme : celui de jouer en une seule fois une œuvre d'une complexité extrême dans un lieu qu'on n'a pas pu apprivoiser.

Au moment où je vous parle, vous faites les derniers ajustements des lumières qui sont signées Laurent Chapot, concepteur lumière et scénographe qui travaille aussi avec Lama, Lavilliers, Tryo, Eddy Mitchell, Jean-Louis Aubert, entre autres... Y aura-t-il des effets particuliers ?

Oui, c'est une chance de l'avoir avec nous. Quant aux lumières, elles seront extrêmement masquées. Il y avait déjà un impératif : le respect du site. On va découvrir le mur du théâtre antique différemment avec les lumières de Laurent Chapot. Dans une extrême élégance et une grande justesse.

Ce spectacle promet quelque chose de grandiose... Quel est votre vœu le plus cher avant le jour J ?

Que ce soit une première marche. Que le souvenir soit si fort que l'on puisse le rejouer ailleurs...

"Napoléon Symphonique", ce soir à 21h au Théâtre antique d'Orange.

Virginie Batailler

 

16.05.2012

16 Mai 2014: Le making of du Napoléon symphonique

Une petite vidéo des préparatifs et répétitions du Napoléon symphonique donné le 17 Mai 2014 au théâtre antique d'Orange.

 

 

16 Mai 2014: FR 3 Provence-Alpes

Reportage fait par France 3 au théâtre antique d'Orange lors des répétitions

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C'était un rêve de Serge Lama : faire de sa comédie musicale "Napoléon", une oeuvre symphonique. C'est chose faite grâce à un jeune vauclusien de 21 ans Fabien Ramade. La nouvelle création mondiale a lieu ce soir pour une seule représentation au théâtre antique d'Orange.

Par Ghislaine Milliet

Lorsqu'en 1984 Serge Lama et Yves Gilbert ont crée la comédie musicale "Napoléon", ils auraient aimé une déclinaison symphonique de leur oeuvre. Mais par manque de grande salle, ils y ont renoncé.
Mais voilà que l'idée à germé il y a quelques mois chez un jeune Vauclusien de 21 ans, Fabien Ramade, Il a réussi à convaincre Serge Lama, l'auteur chanteur et son ami Yves Gilbert, le compositeur, de créer une version symphonique de leur "Napoléon".
Au final, "Napoléon symphonique" s'impose avec 130 choristes, 80 musiciens et 4 solistes. 
La création mondiale a lieu ce soir à 21 heures au théâtre antique d'Orange. L'oeuvre musicale pourrait bien ensuite entamer une nouvelle tournée.
 
 
EXTRAIT AUDIO
 
 

14.05.2012

14 Mai 2014: Le Dauphiné

Interview dans le Dauphiné d'Yves Gilbert le compositeur de Napoléon

 

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IL y a trente ans, c’est lui qui signait les musiques de la comédie musicale Napoléon. Aujourd’hui, alors que se prépare sur la scène du somptueux théâtre antique d’Orange un concert symphonique à partir de 25 titres de la comédie musicale, le mélodiste Yves Gilbert se replonge avec beaucoup d’enthousiasme dans l’aventure. Sur proposition de Fabien Ramade, le producteur, il a même accepté le rôle de directeur musical. Et le 17 mai, date du spectacle, il sera sur scène, derrière son piano. Il nous raconte…

Comment avez-vous réagi lorsque Fabien Ramade vous a contacté, via Facebook, pour vous parler de son projet ?
Son message m’a tapé dans l’œil. J’étais curieux. J’ai découvert qu’il était un grand fan de Serge Lama, qu’il connaissait Napoléon par cœur, qu’il était aussi un peu pianiste… Il avait l’envie et les moyens aussi. Je me suis dit que ça pouvait marcher. Donc, j’ai fait confiance.
Vous vous replongez donc dans cette vieille aventure…
J’adore cette œuvre. Je suis très content de ce que j’ai fait. C’est un petit peu narcissique, mais bon… C’était magique ! Napoléon, magistralement orchestré par Roger Loubet qui a fait exactement ce que je voulais à la note près… Je suis très heureux de m’y replonger !
Avez-vous retravaillé votre musique pour l’adapter à l’oratorio de Fabien Ramade ?
Non, c’est exactement la même. Mais ne rien changer a aussi été un petit problème. Parce qu’il fallait trouver des gens qui chantent dans la même tessiture que Serge Lama et qui sachent lire le lyrique.
Mission accomplie ?
On peut dire, oui. Les solistes que j’ai retenus chantent bien, ils font passer quelque chose et ils sont tous les trois différents. Et c’est exactement ce que l’on voulait, pour avoir les trois facettes de Napoléon.
Terminons sur votre actualité ?
Je suis en train de préparer un disque de piano avec mes œuvres, anciennes, actuelles et à venir. Peut-être reprendrais-je d’ailleurs quelques mélodies de Napoléon. Je fais aussi des spectacles assez régulièrement.
On dit que vous préparez une nouvelle comédie musicale…
Oui…
Sur quoi ?
Ce sera la surprise !

08.05.2012

8 Mai 2014: La provence


Serge Lama : "Napoléon, c'est dix ans de ma vie !"


Trente ans après le triomphe de la comédie musicale, le chanteur a donné son feu vert pour la version symphonique montée spécialement le 17 mai

 

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Napoléon Bonaparte avait inspiré Serge Lama. Au point d'en écrire une comédie musicale qui triomphera auprès d'1,5 million de spectateurs. C'était il y a trente ans. Aujourd'hui se prépare, sur la scène du théâtre antique d'Orange, un spectacle audacieux, un concert symphonique, à partir des 25 titres de la comédie musicale écrite par Serge Lama et composée par le mélodiste Yves Gilbert.
Serge Lama a ouvert ses portes au jeune producteur de Beaumes-de-Venise, Fabien Ramade, qui monte ce projet. Il nous raconte...

Trente ans après Napoléon, vous avez donné votre feu vert à ce jeune producteur de 21 ans, Fabien Ramade, pour monter Napoléon en version symphonique. Comment a-t-il fait pour vous séduire ?
Serge Lama :
Séduire. C'est tout à fait le mot approprié. Il a su me séduire. Il avait un tel enthousiasme que je n'ai pu lui refuser... Et puis, qu'une personne si jeune s'intéresse à Napoléon (la comédie, ndlr) et à mon disque (qui reprenait tout le répertoire de la comédie musicale, ndlr), un disque qui l'a bercé pendant de nombreuses années, oui forcément j'ai été vite séduit. Il y avait une telle passion, une telle envie ! A chacune de mes questions, il avait les arguments de poids.

Et vous replongez dans cette vieille aventure ?...
Serge Lama :
Vous savez, ça a été dix ans de ma vie ! Je ne voulais plus en entendre parler.
Mais bon cela fait trente ans maintenant, alors quand vous avez en face de vous quelqu'un de si jeune qui a une profonde envie, faut le laisser faire ses griffes même sur un projet risqué.

Un spectacle qui sera donné sur la scène du théâtre antique d'Orange...
Serge Lama :
Oui, c'est un lieu merveilleux où des grands opéras s'y tiennent. Le décor à lui seul a quelque chose de magnifique.

Les quatre solistes (les trois Napoléon et la Joséphine) seront dirigés par Sergio Tomassi, votre accordéoniste. Même si vous n'êtes pas l'organisateur du projet, c'était pour vous une garantie en quelque sorte de mettre quelqu'un de votre équipe ?
Serge Lama :
Cela m'embêtait de laisser cette oeuvre entre les mains d'un inconnu. Sergio Tomassi a bon goût. Je sais qu'il peut produire un spectacle de qualité avec les moyens dont il dispose.

Les solistes masculins étaient invités sur le plateau de Michel Drucker dans son Grand Show. Les aviez-vous rencontrés avant ?
Serge Lama :
Non, mais en effet je les ai entendus à cette occasion. Et c'était bien. Deux chanteurs sont d'option classique, le troisième de variété française. C'est là encore Sergio Tomassi qui va redistribuer les rôles puisque Napoléon n'est pas un . Bonaparte c'est plusieurs personnages, celui d'Arcole n'est pas le même que celui de Sainte-Hélène...

Et la soliste qui va interpréter Joséphine, Marjorie Orial, l'aviez vous rencontrée ?
Serge Lama :
Non, mais j'ai eu des retours de Sergio Tomassi (qui a fait les castings des chanteurs, ndlr). Elle va assurer son rôle parfaitement. D'ailleurs, si je devais reprendre l'oeuvre, j'aurais écrit d'autres titres et plus personnels pour le personnage de Joséphine. Les deux personnes sont liées dans un destin commun.

Ces jeunes gens sur la scène du théâtre antique, c'est beau et c'est risqué à la fois, non ?
Serge Lama :
Il faut bien commencer . Mais ils se partagent ce poids à quatre. Quand on est jeune, c'est ça qui est formidable, on fait partie d'une aventure ! Moi, jeune, j'étais seul devant le micro à chanter dans des lieux pas simples et sous la pluie !

Serez-vous là ? En coulisses ou dans le public ?
Serge Lama :
Je serai dans le public bien sûr.
Je ne vais pas, avec 50 ans de métier, les embêter en coulisses alors qu'ils vont passer sur scène. Ils auront déjà la pression !

Un dernier mot avant le 17 ?
Serge Lama :
Je croise les doigts pour eux...
"Napoléon Symphonique", samedi 17 mai, au théâtre antique d'Orange. Réservations dans les points habituels
Virginie Batailler

 

04.05.2012

4 Mai 2014: Le Dauphiné libéré

Interview de Serge Lama avant le spectacle exceptionnel  sur Napoléon

 

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