27.02.2009
27 Février 2007: La voix du Nord
Serge Lama était en concert le 24 février 2007 à la salle Mitterand à Bully les Mines
Serge Lama ovationné samedi soir salle Mitterrand
Il y a bien longtemps que l'affiche sur la vitrine de l'Espace culturel François-Mitterrand notait complet pour le concert de Serge Lama, samedi dernier. Depuis septembre en effet, les fans de Serge Lama se sont arrachés les places, et les quelques trois cents privilégiés sont repartis enthousiasmés. « C'est un grand monsieur et un super artiste. Je l’adore !», nous confiait Christian, un inconditionnel de Serge Lama. À ses côtés, dans le hall de la salle de concert pleine à craquer, Philippe n'avait pas d'autres mots pour vénérer l'artiste : « Même avec l'âge, il reste le même. Quelle classe ! »
Déjà lors de l'entrée en scène de son nouveau spectacle Accordéonissi-mots avec Son ballon rouge, Serge Lama fut acclamé, enchaînant sans coupure avec Son maître et son ami, comme si c'était toujours comme ça la première fois, avec des pensées ensuite pour Rimbaud et Verlaine dans les Jardins ouvriers. Et puis un des points forts, avec C'était le temps et surtout L'Algérie, beau pays décrit avec une sensibilité extrême jusqu'à la mélancolie, chanson qui a profondément touché le public qui l'a longtemps applaudie.
Et on était loin de la fin. Car, autre que le chanteur, l'homme a manifesté par sa liaison avec le public, avec ses jeux de mots d'une aisance déconcertante, malgré ses cinquante ans passés « plus dix », comme il le dit si bien, intermède sur scène qui a servi d'entracte avec son accordéoniste italien (ils n’étaient que deux sur scène) pour mieux repartir en voulant être une femme aux côtés de La chanteuse qui a vingt ans. Que dire ensuite de ces moments prenant avec l'enfant au piano et ses yeux liés au ciel !
Jeux de mots
Des jeux de mots, Serge Lama les fait avec ses titres de chansons « A dites-moi pourquoi, Chez moi, Les Glycines poussent car Le gibier manque, et que Superman n'a pas vu Le voyou qui a volé sa femme qu'il a retrouvée à Pigalle parmi les Femmes , femmes, femmes...» pour revenir calmement D'aventure en aventure, l'Aimer à la folie et finir avec des remerciements.
« Bully s'illumine », découvert-il devant un public debout qui a participé a capella, pour sa dernière chanson Je suis malade, qui résonne encore dans les murs de la salle, tant elle était vibrante. Bravo monsieur Lama, vous êtes un artiste, un vrai !
13:18 Publié dans 2007, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
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