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24.12.2010

24 Décembre 2012: SMS

Un message de Serge en cette fin d'année 2012

 

Le 24-12-2012

Nous voilà déjà à la fin de l'année. Elle a été pour moi celle de toutes les souffrances et de toutes les résurrections. Il faut faire confiance dans les hommes de l'art et dans la fidélité de ses amis anonymes, qu'on nomme assez improprement, des « fans ». Ce sont eux réunis qui m'ont aidé à me surmonter et je l'espère, tout bientôt, à me surpasser pour eux, par qui et pour qui je vis depuis non pas 50 mais 60 ans. Depuis cette "balade du poète", cette première chanson qui scellait déjà mon mariage avec le public, car entre 11 et 21 ans (date de mes débuts) il y avait déjà des dizaines et des dizaines de chansons d'écrites, car je fus et reste un auteur avant d'être un chanteur, et maintenant, je suis un auteur interprète. Cela a eu lieu au long de cette "longue marche "qu'a été ma vie, c'était d'ailleurs le titre de mon premier "Grand échiquier " chez Jacques Chancel. Jacques ne savait pas, alors, qu'en sous-titrant son émission ainsi, il était prophète de ma vie.

Je boiterai cette marche vers vous, à côté de vous, jusqu'au 11 février prochain et bien plus loin encore. J'y serai un homme neuf, un enfant adulte, qui viendra cueillir la panacée de vos bravos pour un nouveau lustre de spectacles et de disques. En attendant, recevez mes vœux de bonne année. J'espère faire partie de ce souhait. Surtout ne craignez pas "les éclairs et les revolvers" mais soyez conscients, donc vigilants, dans cette décennie de tous les dangers. Sans angélisme, ni dangereuse idéologie, soyons ouverts aux autres, regardons les murs qui cachent le soleil et pensons à ceux qu'on y fusille. Nous ne serons pas éternellement protégés, mais nous avons le devoir d'être perpétuellement protecteurs. Notre pays montre le chemin de la liberté depuis la révolution, il doit aussi montrer celui de la solidarité qui pourra seule éviter le pire. Oui, je me veux optimisme malgré mon âme grise, j'aime trop les hommes pour les laisser s'abandonner à la résignation.

Les restos du cœur auront plus que jamais besoin de nous et si je n'en fais plus partie physiquement (trop de marches à monter), j'en fais partie dans l'esprit, auprès de mon homologue Jean-Jacques Goldman, qui en est la grande âme, responsabilité méritée car c'est un être humain exceptionnel, dont l'intelligence est au service de la justice jusque dans ses chansons. Voilà, bonne année à tous avec l'attente d'un fabuleux disque de Francis Cabrel lui-même, c'est comme ça les bonnes années. Ça fait donc une bonne année tous les quatre ou cinq ans.

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