13.02.2009
13 février 2003 : Le Figaro
Article paru dans Le Figaro après le concert à Bercy.
Serge Lama: ses « cinquante-dix ans » à Bercy
Jacques PESSIS
« Depuis 14 heures, j'ai cinquante-dix ans », a lancé Serge Lama aux douze mille spectateurs venus assister mardi, à Bercy, à son concert unique. Une foule dont la densité a rassuré cet enfant de la balle qui avait hésité avant d'accepter de se produire dans un espace qu'il considère plutôt réservé au tennis. « Ceux qui m'aiment voir de près pourraient être frustrés », avait-il alors déclaré. Ses fans sont finalement venus de loin pour écouter un récital dont le choix des chansons avait été établi pour cet anniversaire. « Ne t'en fais pas, c'est toujours comme ça la première fois », at-il fredonné, peu après le début du spectacle, reprenant cette formule chère à sa voix.
Les premières minutes de la fête ont en effet été gâchées par la présence de quelques personnes, campant au pied de la scène et s'alimentant à haute voix, en dépit des protestations verbales et vigoureuses de la majorité du public. Le calme est finalement revenu et Lama a entonné, entre autres, Les Glycines, démontrant ainsi qu'il était encore dans la fleur de l'âge, et Je t'aime à la folie, en signe de gratitude à ses inconditionnels de tous âges, qui l'ovationnait debout.
Au final, avant le traditionnel « joyeux anniversaire », il a posé un genou à terre et chanté Marie la Polonaise, pour symboliser la victoire qu'il est venu remporter à Bercy.
Alice Dona, la complice de toujours, l'a rejointe pour l'accompagner au piano et par la voix dans La chanteuse à vingt ans, exceptionnellement rebaptisée Le chanteur à quarante ans de carrière. Lena K., une fille artistique de Serge, Marie-Paule Belle dans La Petite Cantate et Isabelle Boulay, à qui il avait attribué sa première partie à l'Olympia voici trois ans, sont également intervenues, le temps d'un duo. Enfin, pendant quelques instants, des photos de son père et de Marcel Gobineau, son ami, son maître, ont été projetées sur un écran géant. Sans leur présence, ce rendez-vous n'aurait pas été une vraie fête de famille...
08:37 Publié dans 2003, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
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