15.11.2009
15 novembre 1994 : Sud-Ouest
Dans le journal Sud-Ouest du 11 novembre, rencontre avec Serge Lama avant le concert au Zenith de Pau le 15 novembre 1994
« L'enthousiasme de mes débuts »
SERGE LAMA AU ZÉNITH
Quelques jours avant la sortie de son album, Serge Lama revient sur le devant de la scène musicale. Il sera mardi soir au Zénith. Il est remonté sur une scène musicale samedi dernier à Aulnay-Sous-Bois, « comme dans un rêve ».
Pour la première fois depuis plus de dix ans - après s'être offert à Napoléon, à la comédie musicale, au théâtre et au petit écran – Serge Lama renoue avec les tours de chant qui avaient marqué le début de sa carrière.
Quelques jours après, il ne dissimule pas son « plaisir de retrouver la scène en tant que chanteur », estime qu'il s'agit d'un « renouveau de soi-même » et dit avoir « retrouver l'enthousiasme de ses débuts ».
Mardi soir, à 20 h 30, Serge Lama chantera au Zénith, devant un public palois qu'il a déjà eu l'occasion de côtoyer maintes fois.
La logique veut que l'artiste parte en tournée après avoir sorti un album. Là, c'est l'inverse, puisque votre disque ne sera en vente que le 25 novembre...
SL - Cette rentrée était programmée depuis deux ans. Cela a pris du retard, du fait des neuf mois de tournage de la série (NDLR) : « En garde à vue », diffusée sur France 3. Si bien que le disque n'a été réalisé qu'en août. Comme d'habitude, j'ai écrit les textes ; mes complices Yves Gilbert et Alice Dona les musiques. En revanche, la production générale est nouvelle, avec une équipe qui y croit.
Pour ma part, je pense que c'est le troisième grand disque de ma carrière avec « Je suis malade » et « Napoléon ».
Comment allez-vous l'intituler ?
SL - Tout simplement « Lama ». En fait, "Je suis un homme" est le seul titre générique que l'on a pu trouver... Mais est-ce que ça va devenir un tube (on a hésité entre cinq et six pour le premier disque radio) ? Et puis, ça fait un peu prétentieux !
Combien de dates avant Paris et le Palais des Congrès, en janvier ?
SL - Une vingtaine. Nous commençons par le Sud-Ouest, lundi pays d'origine. Bordeaux, Sarlat, Pau... une ville incontournable. J'y suis toujours passé quand je tournais, environ tous les deux ans, au casino, une fois sous chapiteau.
Et cette fois au Zénith...
SL - On m'a dit que c'était une très belle salle. D'ailleurs je regrette qu'il n'y ait pas de Zénith dans toutes les grandes villes de France. Il faut bien le dire, nous nous produisons parfois dans des endroits assez pénibles...
A Pau, comme ailleurs, quel public attendez-vous ?
SL - Tant que le disque n'est pas sorti, je vais toucher mon public, celui qui me connaît. Ensuite, l'album peut ramener un public différent. Je reste un chanteur classique, mais la rythmique, l'enveloppe, est plus actuelle. A Pau, j'interpréterai deux chansons nouvelles, dont celle qui sort en radio, « Je te partage », qui a d'ailleurs reçu un très bon accueil à Aulnay-sous-Bois. Ce qui n'est pas évident pour une première écoute, alors que d'habitude la radio mâche le travail. L'oreille du public ne supporterait pas d'entendre tout un disque de chansons nouvelles, car cela demande un effort plus grand de concentration.
Combien de titres allez-vous interpréter ?
SL - Un peu plus de trente chansons... Le répertoire choisi est à base de chansons anciennes, celles que les gens ont envie d'entendre, plus d'autres, qui sont moins connues, mais que j'aime bien... et que le public prend parfois pour des nouvelles. C'est bien, aussi, de faire apprécier aujourd'hui des chansons que le public n'a pas débusqué hier. Au total, un spectacle de deux heures environ. En fonction du public, je peux aller plus vite ou plus lentement.
Ce qui signifie que vous laissez une place à l'improvisation ?
SL - Bien sûr. L'important c'est d'être le soir ce que l'on est le jour même. Évidemment, quand une chanson est arrivée à une forme idéale, on ne la touche pas ; mais il faut laisser des zones pour improviser, s'amuser. Une part de liberté qui donne de l'humanité à un concert. Cela dit, la construction du spectacle, les contraintes artistiques sont nécessaires.
Votre expérience de comédien vous sert-elle aujourd'hui sur scène ?
SL - Oui, dans l'interprétation des chansons. Mais je n'utilise pas de grande mise en scène. Parfois, un simple projecteur qui offre à un moment donné un effet scénique idéal peut être plus fort que n'importe quoi. J'ai toujours pensé que dans un tour de chant, les moyens ne remplacent pas les idées.
Valérie Pras
Critique du concert donné au Zenith de Pau
Lama et son ami de 30 ans
Un peu plus de 1 500 personnes ont applaudi Serge Lama entouré, entre autres, d'un pianiste basque et de son vieil « ami de 30 ans », Yves Gilbert, auteur de plusieurs de ses musiques. Certes, il a de la présence et une voix qui ne l'oblige pas à dévorer le micro pour se faire entendre. D'ailleurs, il peut même s'en passer, et de surcroît pour éventuellement chanter a capella. Il peut aussi puiser dans le répertoire de Jacques Brel sans prendre le risque du ridicule. Certes, l'homme est chaleureux et il a l'air heureux de faire son métier Mais, l'on ne peut pas dire que Serge Lama soit une véritable bête de scène.
Petite silhouette noire, il reste statique ou se contente d'agiter les bras et d'esquisser quelques mimiques. Pour toute mise en scène, quelques projecteurs balayent les planches ou jettent des éclairs qui torturent les yeux du spectateur Les halos de lumière, blafarde, verte, rouge... accompagne parfois les gestes du chanteur, comme lorsqu'il tend le bras dans l'espoir de « décrocher une étoile pour la faire briller toute une nuit ». Le public, un peu plus de 1550 personnes, semble ravi de retrouver Lama qui n'était pas venu à Pau depuis longtemps, depuis une soirée à la foire-expo : « vous vous souvenez, il pleuvait, j'avais fait monter les spectateurs sur scène et on avait quand même chanté ».
Sans reprendre son souffle, Serge Lama passe au crible tout son répertoire, ses anciens succès et les nouveaux. Il chante ses fantasmes, dit qu'il voudrait être « une fille que l'on épuiserait de plaisir, un noir esclave, une femme pour de vrai... », chante l'amour, l'amitié, la solitude, la nostalgie... Applaudissements des spectateurs qui n'hésitent pas à fredonner, à la demande et même spontanément.
L'artiste présente ses musiciens, des amis, insiste sur la présence du pianiste Gérard Daguerre : « Il est de chez vous, enfin grosso modo... il est basque ». Il partage aussi son micro, le temps d'une nouvelle chanson, avec Yves Gilbert, auteur de plusieurs de ses musiques, un vieux complice, « un ami de trente ans... J'espère que cela se terminera mieux pour nous ». Rires.
13:03 Publié dans 1994, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
13.11.2009
13 novembre 1994 - Sud-Ouest
Entretien avec Serge Lama pendant sa tournée dans le Sud-Ouest
Lama... solitude
A 50 ans passés, Serge Lama aurait pu commencer à se calmer. Que nenni : après avoir écumé les scènes de music-hall, après s'être pris pour Napoléon et avoir montré qu'il pouvait être un honnête homme de théâtre, voilà qu'il s'est trouvé un rôle de flic à la télé. Mais c'est dans la chanson très française que le personnage excelle. Et ce grand retour - un nouveau disque à paraître et une tournée avec deux nouveaux titres - fait plaisir à beaucoup, qui se languissaient du bonhomme.
Tantôt populiste, tantôt intimiste, mi-pompier, mi-impressionniste, Lama auteur et interprète puise son inspiration dans sa propre existence, qu'il a d'ailleurs racontée en long et en large sur Radio France, sur un travail de l'Atelier de création -Midi-Pyrénées. L'enfance bordelaise de Lama ne lui a pourtant pas laissé d'impérissables souvenirs. Paris, en revanche, où la famille Chauvier s'était ensuite installée, l'a énormément marqué : « Mon père chantait aux Capucines et il aurait pu d'Aquitaine faire de grandes tournées en France. Ma mère l'en a toujours empêchée. Il a failli partir, tout seul, et je lui en ai voulu de ne pas le faire.
J'en voulais tout autant à ma mère... »
A peine sorti de l'enfance, Serge Chauvier, qui lisait tout Gide à une époque où l'on cultivait le célèbre « famille, je vous hais », dit tout de go à son père : « A 15 ans, je m'en irai ! » En réponse, il a reçu une terrible rouste dans la salle de bains... Le jeune Serge prit cependant son envol tout seul à 18 ans.
Il ne faut donc pas s'étonner si, dans ses chansons, il ne parle complémentairement que de lui. « Je porte en moi une très grande solitude, dit-il. Mâtinée d'une profonde nostalgie, comme si j'avais un paradis perdu... Je cherche quelqu'un qui est de l'autre côté.
Mais, ma face visible, c'est mon sens profond de la vie. En fait, je suis un homme à états d'âme !» On est loin des grands éclats de rire quelque peu forcés et des « Petites femmes de Pigalle ». Maïs on comprend mieux certains textes comme « les Glycines » ou, bien sûr, « A quinze ans ».
Il y a peu de temps, Serge a obtenu de ne plus s'appeler Chauvier : il est devenu Lama, au grand-dam de certains de ses amis girondins. « Je ne renie rien, ni mon passé ni ma famille, explique le chanteur-comédien. Mais j'avais tellement d'ennuis administratifs avec ces deux noms que j'ai fait le choix le plus logique. » Le bordelais, papa Chauvier ne lui en voudra certainement pas : car Serge, lui, est devenu célèbre. Tout seul avec ce nom trouvé au hasard dans le dictionnaire...
JEAN MARC FAUBERT
19:05 Publié dans 1994, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
09.11.2009
9 Novembre 1994: Dates de tournée
19:24 Publié dans 1994, Serge Lama en concert | Lien permanent | Commentaires (0)
05.11.2009
5 Novembre 1994:Le fan Club à Aulnay
22:09 Publié dans 1994, La Fronde- Fan club ASL | Lien permanent | Commentaires (0)
01.11.2009
Novembre 1994 : Gala
06:45 Publié dans 1994, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : serge lama
04.09.2009
4 septembre 1994: De quoi j'ai l'air ?
Une émission présentée par Gérard Holtz et Sonia Dubois. Le principe de l'émission est le suivant,les invités répondent à des questions tests ce qui permet de découvrir leurs profils psychologiques.
Dans cette émission de septembre 1994, le thème était CANDIDE ou PARANO et les trois invités Mireille Dumas, Elie Semoun et Serge Lama
Télé 7 jours du 3 au 9 Septembre 1994
Extrait:
18:57 Publié dans 1994, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
03.09.2009
3 septembre 1994: Télé 7 jours
16:47 Publié dans 1994, La presse des années 1990, Serge Lama comédien | Lien permanent | Commentaires (0)
10.08.2009
Aout 1994: Notre monde
14:54 Publié dans 1994, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
15.07.2009
Juillet 1994 : Femme actuelle
09:32 Publié dans 1994, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
14.07.2009
juillet 1994 : Nous Deux
09:40 Publié dans 1994, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)