27.11.2009
27 novembre 1998 : Sud-Ouest
Concert de Serge Lama avec l'Orchestre Symphonique d'Ile de france le 29 novembre 1998 à Agen.
Serge Lama nouveau
Après une entracte de dix ans consacrée à la comédie musicale, Serge Lama a retrouvé la chanson il y a trois ans. Avec de nouvelles chansons.
La cinquantaine passée, la voix est encore intacte. Et après une parenthèse de dix ans consacrée à la comédie musicale, Serge Lama a retrouvé la chanson au palais des Congrès en janvier 95. Avec une multitude de nouvelles chansons sous les bras et la même foi qui l'anime depuis ses débuts sur scène. Le public a alors découvert un nouveau Lama, à la fois plus sobre et plus mélancolique. « Ce que j'ai appris du théâtre rejaillit aujourd'hui sur ma façon d'interpréter mes chansons. J'ai compris qu'il était inutile d'en rajouter quand les mots sont assez forts. Oui, le théâtre m'a permis de mûrir », reconnaissait-il à l'époque, lui le fils d'un papa chanteur qui n'a jamais percé.
« Je préfère être à ma place qu'à celle de mon fils. Moi, ça m'a toujours stimulé ce désir de rattraper quelque chose. Mon fils Frédéric m'a découvert il y a trois ans lorsqu'il a assisté à mon premier gala. Il connaissait mes disques, savait que je passais à la télévision, que l'on me reconnaissait dans la rue mais ignorait la cote de popularité dont je jouissais auprès de mon public », confessait Serge, qui va découvrir le parc des expositions d'Agen dimanche après-midi après le thé (à17 heures). Il sera accompagné par l'orchestre philharmonique de l'Ile de France dirigé par Michel Guillaume.
Les Lot-et-Garonnais vont avoir droit, Dimanche à 17 heures, au parc des expositions à Agen, à un récital de près de deux heures. Une trentaine de chansons au total. Tous ses anciens succès « D'Aventure en aventure », « Une île », « Je suis malade », « Les P'tites femmes de Pigalle » et une autre qui devrait mettre en éveil certaines curiosités : « Neige ». Il s'agit d'un morceau sur la drogue qui s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux parents. « Aux parents qui ne pourraient pas voir le coup venir », rajoute-t-il.
JL
08:08 Publié dans 1998, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (0)
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