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19.10.2015

19 octobre 2017 : La nouvelle République

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Serge Lama en concert à Tours

Jeudi prochain, Serge Lama sera sur la scène du Vinci. L’interprète de “ Je suis malade ” parle à la NR de son amour de la scène, son trac, son tour de chant.

Les immenses succès de Serge Lama font référence : « D’aventures en aventures », « Je suis malade », « Femme femme femme », « Le Temps de la rengaine »… Ces tubes que tant d’artistes de la jeune génération aiment reprendre ; ces « Gold », comme les appelle Serge Lama, il les chante encore et toujours. « Après tant d’années de carrière, c’est bien de s’adapter un peu », rigole Serge Lama au téléphone. 
Dans une semaine, le chanteur, le grand parolier sera à Tours pour la cinquième date de sa toute nouvelle tournée qu’il a intitulé « Je débute ». A presque 75 ans, l’artiste se laisse amadouer et parle de ce nouveau « tour de chant », de sa timidité et son étonnement quand « les gens s’intéressent à moi »

Pourquoi avoir appelé votre toute nouvelle tournée « Je débute » ?

« Oui, c’est bizarre, n’est ce pas ? J’ai tant d’années de carrière derrière moi. Mais, à bientôt 75 ans, je me retrouve toujours à débuter à nouveau. J’estime que ce métier est toujours le début d’une nouvelle aventure. Je vais bientôt jouer à la salle Pleyel ; je n’ai jamais fait Pleyel avant. Aujourd’hui, je ne peux plus chanter comme avant. Enchaîner 150 dates, ce n’est plus possible. J’ai des problèmes physiques depuis que j’ai 22 ans (NDLR : Serge Lama a survécu à un terrible accident de voiture) et avec l’âge, ce n’est pas facile. Mais, je suis heureux de faire ce métier. La scène, c’est ma vie. »

Vous ne vous lassez pas de reprendre vos très grands succès sur scène ?

« C’est normal que le public demande des chansons plus anciennes. Quand ils m’entendent les chanter, ça leur rappelle un moment de leur vie, des émotions fortes. Dans mon tour de chant, je fais des chansons anciennes et des plus récentes. La scène sert à faire découvrir de nouvelles compositions. Le disque, c’est un enfermement. On est en studio, on ne sait pas pour qui on chante. C’est tout le contraire de la scène. »


Votre dernier album « Où sont passés nos rêves » a été réalisé en collaboration avec de grands noms de la chanson française. Vous les avez sollicités ?

« J’ai beaucoup de respect pour les compositeurs. Pour ce disque, je me suis entouré des plus grands. J’ai envoyé quelques textes à Cabrel et on a fait des chansons. A Julien (Clerc), je lui ai envoyé un texto pour avoir si ça l’intéressait de faire des musiques pour moi. Il a répondu : “ Bien sûr ”. C’est formidable. »

On a l’impression que ça vous étonne presque qu’ils aient accepté de travailler à vos côtés ?

« Je suis toujours étonné qu’on s’intéresse à moi. On pourrait croire qu’avec mes chansons qui ont beaucoup de force, je sois comme ça dans la vie. Mais non, je suis plus timoré. D’ailleurs, j’ai toujours le trac. Mais par contre, sur scène, je sais exactement ce que je veux, comment construire mon tour de chant. Sur scène, vous êtes le patron. Vous êtes celui que vous voulez être. »

 

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