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05.11.2012

5 Novembre 2014: la Dépêche

La veille Serge lama se produisait sur la scène du Casino Barrière de Toulouse

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Serge Lama «le cœur beau comme un chagrin»

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Serge Lama au casino./Photo DDM, Michel Labonne

 

L'obscurité s'est faite sous un épais rideau de scène en partie relevé. On entend d'abord une voix puissante, à la diction parfaite, creusant au plus profond de l'émotion. «Je voudrais que tu sois là» chante Serge Lama, la douleur à fleur de peau. On l'écoute, «pauvre cœur» qui affiche «71 piges au compteur». L'orchestre de trois musiciens, dirigé par l'accordéoniste Sergio Tomasi, nous balade sur un air oriental avant que «Les ballons rouges» nous ramènent à Paris en 1964, quand Serge Lama sortait son premier disque.

«50 ans d'encre et de projecteurs» ont passé. Sur la scène du casino-théâtre Barrière, l'auteur de «Mon ami, mon maître», «Chez moi» ou «Une île» (qu'il chantera bien évidemment lors de la soirée) s'avance à petits pas mesurés, tête solide sur carcasse un brin chancelante. L'homme des «P'tites femmes de Pigalle» se fait charmeur quand il accueille 5 jeunes et fines violonistes, violoncelliste et pianiste.

Mais sa vérité, il la cherche dans l'amour qui fait mal, la confiance bafouée, la passion qui détruit, au fil de textes d'une âpreté bouleversante. Serge Lama est un interprète magnifique, un chanteur qui prend aux tripes. Un artiste plus grand que la vie — et que la mort aussi — qui a galvanisé hier soir une salle comble.
J.-M. L.S.

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