27.10.2011
27 Octobre 2013: Christophe Maé
Au mois d'Octobre Serge était allé voir Christophe Maé au Palais des sports et en est rentré ravi...
Il est rare que je sorte d’un spectacle sans la moindre réserve, sans le moindre petit chouilla de critique, mais là il faut bien que je me résigne, le spectacle de Christophe Maé est en tous points parfait.
C’est une éruption de volcan, en trois actes, plus une coda. Chaque acte a sa couleur, sa raison d’être, sa finalité.
Il est généreux, comme seuls les artistes d’une certaine génération savaient l’être. Je pense au jeune Gilbert Bécaud, au jeune Johnny Hallyday, mais il est en plus et déjà un chef de bande, et dans ce cas précis un chef de Jazz band. Il mène sa petite troupe à travers le Palais des Sports, comme si de tout temps il lui avait appartenu. Tout est parfait, les chansons douces sont aux frontières du mysticisme. Il y a d’ores et déjà deux Christophe, un Christophe des villes et un Christophe des champs. Il imprime déjà qu’il ne se reniera jamais, et que ses origines feront toujours partie de son avenir. Il m’a fait le cadeau de me demander de participer, par un texte, à son spectacle probablement le plus abouti. Et j’avoue que lorsqu’il m’a présenté et a chanté « Je veux du bonheur », malgré le sujet de la chanson, la petite larme n’était pas loin. J’aime les jeunes, ils sont l’avenir, l’espérance de notre métier en difficulté. Il nous faudrait une dizaine de Christophe Maé, pour ré-enchanter tous les publics de 15 à 35 ans.
Merci Christophe, va ton chemin, ma main te sera tendue chaque fois que tu le souhaiteras, mais je ne t’obligerai jamais à rien. Et comme tu es obstiné, moins que d’autres encore tu auras droit à l’erreur, mais n’est-ce pas le lot de tous les artistes ?
Car artistes, saltimbanques, histrions, clowns, c’est de cette famille que tu fais partie et tu la représentes dignement.
Voilà, considérant que je fais partie de ta famille et que tu fais partie de la mienne, je te dis avec ton public, Christophe je t’aime…
15:50 Publié dans 2013, SMS- Mots de Serge | Lien permanent | Commentaires (0)
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