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26.02.2011

26 Février 2013: La dernière heure

Après les concert du 23 et 24 Février à Liège et Charleroi

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Serge Lama du fond du cœur


Le spectacle de ses 70 ans. Grave ou rieur, il évoque son âge dans ses chansons

Indubitablement, ce spectacle des 70 ans que Serge Lama a présenté samedi à Liège et hier à Charleroi (il reviendra en mai à Marche et au Cirque Royal) est l’aboutissement d’un concept que le chanteur a mûri pendant plusieurs années et qui est arrivé à son total aboutissement. Deux lignes principales. La première, c’est qu’il revient – pour les trois quarts de son répertoire – avec les chansons qui faisaient déjà son succès il y a trente ans. On peut comprendre que, pour parer à une certaine habitude, il ait eu l’envie de les présenter autrement. Le piano n’est plus, comme avant, l’instrument souverain et Serge Lama arrive avec guitare, accordéon et surtout un très joli quatuor à cordes. Les intros, surtout, sont différentes. De sorte que les gens se demandent : “Tiens, celle-ci, c’est laquelle ?” Cela peut être amusant. Voire complètement inattendu. Son Femmes Femmes Femmes commence pratiquement de façon symphonique. Mais quand c’est votre chanson, celle que vous aimez et que vous attendez, il peut aussi y avoir une pointe de déception parce que, celle-là, on a envie de l’entendre comme on l’aime. Mais assurément, la formule apporte aussi ses grands moments. La nouvelle version de L’Algérie est sublime, amenée par une intro andalouse, à la guitare, et enrichie par des cordes arabisantes en appui de chaque refrain. La deuxième chose, c’est qu’on ne chante plus à 70 ans comme on le faisait à 40 ans. Ces chansons avec lesquelles il faisait jadis le coup-de-poing arrivent modulées, exprimées du fond du cœur. C’est très intéressant. C’était un choix déjà présent dans ses spectacles précédents. Mais c’est maintenant totalement au point. D’ailleurs, le récent double album La balade du poète est, pour l’essentiel, un recueil de ces versions revisitées. Dans ses textes, Serge Lama évoque régulièrement ses 70 ans. Parfois sur le ton grave, parfois sur celui de la plaisanterie. Il profite aussi de sa scène pour rendre un formidable hommage à Barbara. Le côté visuel est exceptionnellement soigné, avec un grand rideau ouvert, des éclairages raffinés et, surtout, un écran en forme de grand tableau de peintre où défilent des photos anciennes de Serge Lama, mais aussi celles de ses parents et de ses compositeurs historiques, Alice Dona et Yves Gilbert.



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