08.03.2009
8 Mars 2002: La Dépèche
Serge Lama: « Les artistes ont besoin d'amour »
TOULOUSE : Il est ce soir à la Grande halle de L'Union
Serge Lama sera ce soir, à 20 h 30, sur la scène de la salle Gérard- Philipe. L'occasion de découvrir son nouvel album « Feuille à feuille » et de redécouvrir les titres qui ont fait sa gloire, comme « Les p'tites femmes de Pigalle » ou « Je suis malade ».
Nous l'avons interviewé hier après-midi, sur la route de Palavas...
Certains évoquent un retour, une relance, en évoquant votre carrière?
On parle de retour à cause de mon nouvel album. Mais je n'ai pas arrêté de me produire sur scène depuis 1995. J'ai fait de 100 à 120 dates par an. C'est vrai que j'ai choisi une formule minimaliste pour l'enregistrement de mon nouvel album. J'ai dépoussiéré une quarantaine de titres. Je crois que ça plaît au public.
On dit aussi que le Lama nouveau est plus nostalgique? Pas plus que d'habitude. Je crois qu'on s'accroche toujours à un titre. Prenez « Je suis malade ». Si je sortais ce titre aujourd'hui, je ne ferais pas une seule télé!
Je propose la même proportion de chansons marrantes que tristes.
Après une si longue carrière, l'envie est-elle toujours aussi présente?
Rien n'a bougé. Je suis un dingue de la chanson et de la scène. J'adore ce que je fais.
Pendant longtemps, on ne vous a pas vu à la télévision alors que vos apparitions se multiplient depuis quelques semaines...
J'ai refusé toutes les télés pendant deux ans. Ce qui ne m'a pas empêché de remplir toutes les salles. La télévision doit être un outil mais elle ne me passionne pas trop.
Quel est votre dernier coup de coeur?
J'adore des gens comme Thomas Fersen ou Linda Lemay. J'aimerais d'ailleurs qu'ils passent plus souvent à la radio. J'ai trouvé géniaux le disque et le concert de ma copine Marie-Paule Belle, qui a repris des chansons de Barbara.
Votre dernier coup de gueule?
Je déteste quand les gens font mal leur métier. Ça me met dans des colères folles. Je pense à quelqu'un en particulier mais je ne peux pas le nommer... Les artistes sont au service du public. Mon plaisir, c'est que les gens en prennent justement. Les gens sont fiers qu'on aille les voir, dans des villes comme Brive, Palavas ou Castres. Et ils savent que les artistes ont besoin d'amour.
Recueilli par L. B.
22:10 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.