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08.03.2009

8 Mars 2011: La Montagne

Interview dans le journal la montagne avant le passage de Serge Lama à Montluçon le 20 Mars 2011

 

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La tournée de Serge Lama passera par Athanor dimanche 20 mars. De sa voix grave, l'interprète de « L'Algérie » et « Je suis malade » a répondu à nos questions en toute décontraction. Quand Lama interviewé, lui toujours faire ainsi...


A 67 ans, vous avez dit : « Quand je chante, je suis content ? » Vous en avez 68. Toujours pas envie de retraite ?
La retraite, c'est un mot qui ne veut pas dire grand-chose dans mon métier. C'est le public qui nous y met, ou bien notre propre corps. A 22 ans, j'ai eu un grave accident de voiture et j'en garde des séquelles importantes. J'en ai toujours souffert et c'est de pire en pire. Le jour où ce sera devenu insupportable, j'arrêterai. À chaque fois que je monte sur scène, je me dis que ce sera la dernière fois. Il y a quatre ou cinq ans, quand la douleur était très violente, je me suis dit que c'était fini. Je sais que ce sera un handicap terrible pour moi d'arrêter mon métier.

 Qu'entendront les spectateurs d'Athanor le 20 mars ?

Aujourd'hui, c'est impossible de ne chanter que des nouvelles chansons, le public ne supporterait pas. J'en chante six ou sept, pas plus. Les autres sont des classiques. Sans me vanter, je peux affirmer que ça marche. Pourquoi ? Impossible à dire. Un spectacle qui fonctionne, c'est toujours une espèce de petit miracle.

 Qui vient vous voir sur scène ?

Cela dépend des régions. A un endroit ils ont soixante ans, à un autre c'est plutôt quarante. Il y a clairement une génération plus jeune qui a suppléé celle de mon âge. Sans ça, je ne chanterais pas devant grand monde ! Et comme les salles sont pleines à 90 %...

Dans les télé crochets, on reprend beaucoup vos chansons. Ça vous étonne ?

C'est vrai qu'à la Star Academy, c'était un peu devenu un concours de « Je suis malade ». C'est une chanson qui est entrée dans la mémoire collective. Pourtant, quand elle a été reprise par Lara Fabian, je ne la chantais plus. Bien sûr que ça me fait plaisir de voir qu'elle est encore au goût du jour. Je ne vais quand même pas pousser des cris si un jeune me dit qu'il chante mes chansons !


 Vous avez 3.127 amis sur Facebook.

Vous soignez vous-même votre profil ? Oui, j'aime lire les commentaires qu'on me laisse. Facebook, ça m'amuse et comme j'aime écrire, ça m'arrive de poster des messages.

Sur votre « mur » Facebook, justement, une fan dit qu'elle vous aime car vous donnez beaucoup au public...

Oui, mais ce n'est pas propre à moi. Regardez Johnny ou Brel, qui donnait aussi beaucoup... Ma raison de chanter, c'est de tout donner. Je suis presque un chanteur de rock'n'roll, je m'investis énormément physiquement. Je ne suis pas Tino Rossi. Moi, je chante vraiment !

Si vous ne deviez retenir qu'une seule chanson de votre répertoire ?

C'est difficile, il y en a beaucoup. Je dirais « Et puis on s'aperçoit » car elle regroupe tous les thèmes qui me sont chers. On m'a longtemps pris pour le joyeux drille qui chante « Les p'tites femmes de Pigalle » mais au fond je suis un dramatique. Si j'avais été un écrivain, j'aurais pu être Jean Anouilh.

On vous a déjà confondu avec Bernard Lama, l'ancien gardien de but du PSG ?

Non, mais quand il jouait encore, on m'en a beaucoup parlé. À tel point qu'on a fini par faire une photo ensemble, au Jardin des plantes, avec un vrai lama qui, lui, n'avait pas de prénom (*). Je peux vous dire qu'il y avait un paquet de journalistes. Bernard est quelqu'un de très sympa, comme tous les Lama d'ailleurs... Quoique l'animal est, paraît-il, un peu caractériel !

 

Le dimanche 20 mars, à Athanor, à 18 heures.
Tarifs : de 33 à 39 euros.

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