26.07.2009
26 juillet 1969:Télé magazine
05:30 Publié dans 1969, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (0)
25.07.2009
25 Juillet 1970: télé poche
21:53 Publié dans 1970, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
25 juillet 2002: La Dépèche
Serge Lama à poil
-Quelques heures avant le début de son concert, dans un salon de l'Hôtel de la Cité, Serge Lama offre un visage détendu mais une fois assis se met à marteler nerveusement le sol du pied et à parler, parler, parler. De son inquiétude vis-à-vis du vent qui tournoie au-dessus du Grand-Théâtre, de son enfance baignée de chansons de revue, de sa mère de droite et de son père de gauche met de l'unanimité sur Mendès-France et puis sur de Gaulle. Comme il revient à Carcassonne avec une formule intimiste, resserrée autour de sa voix nue, on lui cause d'intimité, de pudeur, de dévoilement.
« La Dépêche du Midi »: Après de nombreux élans symphoniques, vous arrivez avec une formule dépouillée, quasi nue...
Serge Lama: Justement parce que j'en avais fini des orchestres symphoniques... Pendant huit ans et demi, de 1995 à aujourd'hui, j'ai passé mon temps à remettre en forme mes chansons, musicalement, à les réarranger parce que nous sommes des moments dans la vie des gens et qu'on ne peut pas pas leur imposer la même chose tout le temps. J'ai essayé beaucoup de systèmes, jusqu'au minimalisme. Là, c'est une forme intermédiaire qui s'est petit à petit imposée au public.
Vous avez cette image impudique, gauloise, alors que vous revendiquez une autre facette, intime, sensible, dans l'écriture...
Le public finissait par s'en foutre que j'écrive moi-même mes chansons. Et les médias, surtout, qui m'en voulaient par principe parce que j'étais un chanteur populaire... A la télévision, ils ne voyaient que cet aspect: l'exubérant qui rit une fois sur deux. Pour eux, aussi, j'avais une seule image: celle d'interprète, alors que j'ai écrit des choses comme « Les Glycines », etc. Montand n'était pas auteur, mais on disait que c'était « une chanson de Montand ». Pendant des années, quand j'ai vraiment éclaté aux yeux du public, le chanteur a occulté l'auteur. Tout à coup, j'ai pris conscience qu'il fallait rééquilibrer l'auteur. Je suis plus écorché vif, plus tragique que l'auteur des « P'tites femmes de Pigalle ».
Cette formule intimiste actuelle, est-ce aussi une mise à nu, un dévoilement? Est-ce que quand vous montez sur scène vous vous mettez « à poil »?
Disons que, paradoxalement, je suis peut-être plus vrai en public que dans la vie. Dans ce tour-là particulièrement... Quand vous chantez des sujets qui vous touchent, qui vous correspondent même de façon indirecte, même quand vous racontez la vie des autres, forcément vous êtes vrai. De là à être nu, non. Pas à ce point-là. Mon tour de chant serait plus « confidentiel » que nu. Assez théâtral, finalement... Sur scène, je pense que je suis assez proche de moi-même
Est-ce que la seule pudeur qui vaille est celle des sentiments?
Peut-être... Mais j'accepte d'être paradoxal, à la fois pudique et impudique. Parce qu'il faut être drôlement impudique pour aller s'exhiber devant 3.000 personnes. D'ailleurs je n'aime pas trop réfléchir à ça... J'accepte d'être contradictoire. Certaines de mes chansons contredisent même certaines autres. Mais dans mes chansons, on me trouve.
Ce soir, vous chantez donc accompagné d'une contrebasse, une guitare, un accordéon, une batterie pour habiller votre voix nue. Si chacun de ces instruments était un vêtement, ce serait quoi?
On pourrait dire aussi que ma voix habille les instruments. Elle leur donne de la chair. Elle « vertèbre » mes chansons.
Vous dormez plutôt à poil, plutôt en pyjama, ou plutôt en bas résille?
(Il se marre doucement) Avant, je dormais à poil. Maintenant je dors en T.-shirt.
Propos habillés
par Jean-Louis DUBOIS-CHABERT.
19:03 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
25 juillet 2002: La dépèche
Lama, prêtre païen d'une ardente chapelle
FESTIVAL DE CARCASSONNE - VARIETES : Religieux recueillement pour un concert intime
Comme on entre dans une église on est entrés dans Serge Lama. Sans frapper ni plus de tapage. Presque recueillis et la certitude en bandoulière, à la seule vision de la scène, que cette soirée serait une messe. Un accordéon, une contrebasse, une guitare et une batterie, disposés en arc de cercle autour de l'autel sur lequel il trônera bientôt, Lama. Les lumières en vitraux aux reflets doux et chauds, et le vent qui s’engouffre, virulent, dans la nef, tout y est.
Serge Lama commence son homélie dans l'ombre et la lumière de vitraux aux reflets doux et chauds d'une chapelle de campagne, d'une église à flanc de butte Montmartre. Un petit truc à l'opposé des grandes cathédrales et des offices en grande pompe. Lui n'est pas archevêque. S'il monte en chaire ce n'est pas pour pontifier, juste pour jeter un regard attendri sur les tourments humains, pour excuser les fautes, pardonner les offenses faites aux femmes.
Mais Serge Lama ne peut se résoudre à n'être qu'un prêtre ordinaire. Sous la soutane noire de l'assagi capable de compassion pour les âmes égarées s'agite le curé de terrain, averti des plaisirs, qui sait qu'on a le droit de contempler le menu même quand on observe un régime. Que le vin de messe reste du vin.
DE LA CHAIRE A LA CHAIR
Et le Lama intime et mélanco se mue en Lama vibrion. De la chapelle de Montmartre descend en toute hâte à la crypte de Pigalle. De la chaire à la chair en un coup de goupillon.
Les fidèles y trouvent leur compte. Enfants de choeurs occasionnels, religieusement concentrés, pieux, attentifs, ils entonnent les chants réarrangés, un rien surpris. Non qu'on ait réécrit les textes sacrés, non... Seulement que le Père Serge en donne une nouvelle lecture.
A la moindre occasion, sur l'ordre du prêtre, éteignant leurs cierges de confirmés, répondent réjouis et béats à cette invitation qu'il lance maintenant à la communion païenne et paillarde.
Lama ne sermonne pas, il sait que pécher est le lot de tous. Alors il donne de la voix, harangue ses ouailles et son petit orchestre se met au diapason. Après l'intimité offerte en prière, le temps de la célébration joyeuse de la vie qui monte en sève dans les cœurs et les veines est venue. Après le corps du triste enveloppé d'un suaire de fatalité, l'esprit sain de la joie souffle dans les travées.
L'office prend du volume avant que Lama ne se confesse. Dévoile une nouvelle fois l'humanité de l'homme. La messe est digne, la messe est dite.
J.-L. D.-C.
18:56 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
Eté 75:Photo
16:02 Publié dans 1975, Reportage photographique | Lien permanent | Commentaires (0)
25 juillet 2010 : Bonsoir chez vous – Europe 1
- Dans l'émission Bonsoir chez vous, le 25 juillet 2010, Kady Adoum Douass et Nicolas Carreau partent à la découverte de l'Aquitaine.
Serge Lama est leur invité pour la ville de Bordeaux.
EXTRAIT
10:47 Publié dans 2010, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (0)
Jean Marc Argaillot
10:07 Publié dans 2002, Rencontres importantes pour Serge Lama | Lien permanent | Commentaires (0)
25 juillet 1973 : La Montagne
08:31 Publié dans 1973, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
25 juillet 1976 : LAMA de long en large
La tournée d'été 1976 conduisit Serge Lama en Bretagne et en Vendée. Gérard COLIN publia un article dans un journal inconnu le 25 juillet 1976.
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06:45 Publié dans 1976, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : serge lama
1977: "Messieurs"
En 1977, Serge Lama chante "Messieurs".
Serge Lama explique alors l'origine de cette chanson dans un article de presse (journaliste et journal non identifié).
«Je hisse le drapeau de la libération de l'homme !
Messieurs, j'ai dit « Messieurs »,
Nous voulons passer pour des hommes
Ailleurs qu'au fond de leur dodo... »
C'est la provocation en forme de chanson que Serge Lama réserve à son récital du Palais des Congrès, du 8 janvier au 27 février. Il me la chante avec une rage ponctuée d'éclats de rire.
Serge Lama: "D'accord, c'est une chanson assez virulente et pas nuancée. Je l'ai imaginée après un coup de colère que j'ai eu, un soir, à la suite d'une émission de télévision. J'y ai vu des dames réunies qui proféraient des horreurs...
Avec un mépris pour les hommes ! Pas possible qu'on laisse dire aux femmes de pareilles choses. Ce n'étaient pas des femmes qui m'attireraient dans la vie. Alors, j'ai vu rouge ! Bien sûr, il y a aussi des hommes qui disent des âneries. Du genre : « Oh ! moi, ma femme, je la tiens bien. Bouclée à la maison ! »
« La femme aux casseroles, je n'y tiens pas. Si une femme aime travailler, si elle a besoin de se réaliser à travers une activité, je le comprends très bien. Si elle préfère s'occuper de son foyer, c'est aussi son droit !
« Pour moi, la femme idéale, l'homme idéal, ça n'existe pas. Il y a des êtres que l'on rencontre, pendant le voyage de sa vie, comme des paysages.Certains paysages vous plaisent infiniment, d'autres moins. Des paysages devant lesquels on souhaite passer huit jours. D'autres qui, simplement, vous retiennent un quart d'heure sur un banc, avant le départ du train...
« Cela dit, je comprends qu'on s'insurge contre la «femme-objet». Mais il ne faut pas maintenant nous considérer comme des « hommes-objet ». Je ne suis pas vraiment contre le M.L.F. Je serais plutôt pour le Mouvement de libération des hommes. » Voilà enfin les hommes bien défendus...
Les paroles :
Messieurs, je dis messieurs
Je hisse le drapeau de la libération de l'homme
Aux femmes je rends leurs cadeaux empoisonnés
Serpents et pommes
Et je veux passer pour un homme,
Ailleurs qu'au fond de leur "dodo".
Bientôt elles nous mettront par quatre
Dans un ministère qu'elles feront
Pour les aimer faudra se battre
Le plus fort aura le pompom
Et quand il aura fait merveille
Au fond du lit de sa colombe
D'un coup de dard la fine abeille
L'enverra au royaume des ombres
Messieurs j'ai dit messieurs
Je hisse le drapeau de la libération de l'homme
Aux femmes je rends leurs cadeaux empoisonnés
Serpents et pommes
Et je veux passer pour un homme
Ailleurs qu'au fond de leurs "Dodos".
Monsieur le ministre avait des dents
Qui leur bouffait le corps et l'âme
Elles l'ont élu président
Parce qu'il savait parler aux femmes
Mais lors, l'usure du pouvoir
A changé son rire en grimace
Demain elles ne pourront plus le voir
Monsieur le ministre est à la casse
Messieurs j'ai dit messieurs!
Je hisse le drapeau de la libération de l'homme
Aux femmes je rends leurs cadeaux empoisonnés
Serpents et pommes
Et je veux passer pour un homme
Ailleurs qu'au fond de leurs "Dodos"
C'est un vent qui vient d'Amérique
Avec la drogue et les chewing gums
Y'a plus que les psychanalystes
Qui passent encore pour des hommes
Ils se penchent sur nos détresse
Avec leurs histoires à la gommes
Encore un peu et je vais en Grèce
Me faire voir enfin par des "hommes"
Messieurs j'ai dit messieurs
Je hisse le drapeau de la libération de l'homme
Aux femmes je rends leurs cadeaux empoisonnés
Serpents et pommes
Et je veux passer pour un homme
Ailleurs qu'au fond de leurs "Dodos"...
00:25 Publié dans 1977, Chansons | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : serge lama