29.07.2009
29 juillet 1974: Europe 1
14:59 Publié dans 1974, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (0)
28.07.2009
1975 : La véhémence chaleur de la vie
Article de Suzaru publié en 1975 à la rubrique "La vie Stéphanoise" dans un journal non identifié.
Serge Lama : La véhémence chaleur de la vie
Mardi au palais des Sports, c'était la fête de la vie : elle roulait en torrents de foule heureuse, avide, dans le hall, elle ruisselait vers tous les fauteuils, elle éclatait en rires et en interjections sur tous les gradins, elle allumait les regards braqués vers la scène, où elle jaillit en écho somptueux par la voix et les grands bras ouverts de Serge. Lama.Déferlent alors les vagues chaleureuses avec des crêtes de révolte ou des larmes de chagrin; refluent les ondes de tendresse; l'embrun de la nostalgie, le vent piquant de l'acide ironie soufflent autour, mais toujours triomphe le flot de l'espoir.
Il est tonique, Serge Lama, avec sa lucidité qui ne sape jamais l'optimisme, avec sa véhémence, son abrupte sincérité. Chansons douces ou musclées, gaillardes ou poétiques, les nouvelles marchent dans les pas des précédentes avec leurs couplets bien ronds, bien populaires dans le sens noble du mot et leurs refrains qui ne vont pas chercher leur inspiration dans les couches souvent hermétiques de la pensée d'avant-garde. Pas de chanson à message donc, peut-être parce qu'il est la joie qu'il libère dans son rire tornade. Il garde le verbe haut, qui va si bien à son tempérament généreux. Il extrait le suc des mots savoureux et le partage, heureux, avec « sa » foule. On sent qu'il aime être aimé, que c'est cela qui compte pour lui, cette communion fraternelle dans l'amour de la vie.
Il était un peu crispé au départ car, m'avait-il confié, il est encore obsédé par ses dernières chansons. On a perçu aussi quelques fléchissements de fatigue dans les envols rythmés (il se trouve en fin de tournée dans toute la France) mais très vite il a gagné une nouvelle bataille ? Car il est toujours le Bonaparte dû pont d'Arcole : «Pourvou qué ça doure» et que Napoléon ne survienne.
En tout cas, les huit chansons de la dernière cuvée sont « juteuses », émouvantes, rayonnantes comme leurs E nées. Juteuse : « II faisait chaud »; émouvante comme «C'est la vie lilas»; rayonnante comme « je vais te faire des. dimanches en Italie ».
Et puis gonflées du souffle de l’aventure comme «J'aime les ports de l’Atlantique »; habitées de poésie comme « Où vont les bateaux »... Irrésistible Lama, qui a pratiquement redonné le même spectacle qu'au « Grand Echiquier » sans émousser le désir de le retrouver si peu de temps après, puisqu'on a refusé des centaines de spectateurs. Car il ne triche pas et il projette une telle chaleur humaine qu'on a l'impression de respirer sa propre vie.
MARIE PAULE BELLE
OU LE TRIOMPHE DE L’INETELLIGENCE
La première partie du spectacle était très bien composée. Qualité d'abord et d'abord, à mon goût : Marie-Paule Belle, insolite et fascinante d'intelligence avec des chansons ironiques, tendres, frémissantes, acides, au gré de l'inspiration de la musicienne jouant remarquablement sur les textes de Françoise Mallet-Joris. La poésie, danse avec la satire sur des airs mozartiens ou sur des blues, et la voix de Marie-Paule se plie, en souples inflexions, à tous les caprices de sa musique.
Les Frères Ennemis apportaient, eus, la note burlesque avec leurs matches de tennis verbal, se renvoyant les calembours, les reparties sur le mode absurde et autres facéties, comme des balles de champions.
Jean-Michel Caradec ne méritait pas encore la vedette américaine, face aux précédents. Il ne sait pas encore s'imposer, malgré l'aide puissante de ses musiciens et de la sono. Il manque d punch et ne dépasse pas le seuil de la gentillesse. Plus tard peut-être…
06:45 Publié dans 1975, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : serge lama
27.07.2009
27 juillet 2003- Aznavour, sur ma vie - France Inter
12:39 Publié dans 2003, Serge Lama à la radio | Lien permanent | Commentaires (0)
27 juillet 1977 : France Soir
09:16 Publié dans 1977, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
26.07.2009
26 juillet 1979: Le soir illustré
16:00 Publié dans 1979, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
26 juillet 1969 : Chansons et champions
11:31 Publié dans 1969, Serge Lama à la télévision | Lien permanent | Commentaires (0)
26 juillet 1996 : LE PELERIN
Le magazine Le Pélerin du 26 juillet 1996.
Suite au Télethon Serge Lama parrain d'une association
06:45 Publié dans 1996, La presse des années 1990 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : serge lama
26 juillet 1969:Télé magazine
05:30 Publié dans 1969, La presse des années 1960 | Lien permanent | Commentaires (0)
25.07.2009
25 Juillet 1970: télé poche
21:53 Publié dans 1970, La presse des années 1970 | Lien permanent | Commentaires (0)
25 juillet 2002: La Dépèche
Serge Lama à poil
-Quelques heures avant le début de son concert, dans un salon de l'Hôtel de la Cité, Serge Lama offre un visage détendu mais une fois assis se met à marteler nerveusement le sol du pied et à parler, parler, parler. De son inquiétude vis-à-vis du vent qui tournoie au-dessus du Grand-Théâtre, de son enfance baignée de chansons de revue, de sa mère de droite et de son père de gauche met de l'unanimité sur Mendès-France et puis sur de Gaulle. Comme il revient à Carcassonne avec une formule intimiste, resserrée autour de sa voix nue, on lui cause d'intimité, de pudeur, de dévoilement.
« La Dépêche du Midi »: Après de nombreux élans symphoniques, vous arrivez avec une formule dépouillée, quasi nue...
Serge Lama: Justement parce que j'en avais fini des orchestres symphoniques... Pendant huit ans et demi, de 1995 à aujourd'hui, j'ai passé mon temps à remettre en forme mes chansons, musicalement, à les réarranger parce que nous sommes des moments dans la vie des gens et qu'on ne peut pas pas leur imposer la même chose tout le temps. J'ai essayé beaucoup de systèmes, jusqu'au minimalisme. Là, c'est une forme intermédiaire qui s'est petit à petit imposée au public.
Vous avez cette image impudique, gauloise, alors que vous revendiquez une autre facette, intime, sensible, dans l'écriture...
Le public finissait par s'en foutre que j'écrive moi-même mes chansons. Et les médias, surtout, qui m'en voulaient par principe parce que j'étais un chanteur populaire... A la télévision, ils ne voyaient que cet aspect: l'exubérant qui rit une fois sur deux. Pour eux, aussi, j'avais une seule image: celle d'interprète, alors que j'ai écrit des choses comme « Les Glycines », etc. Montand n'était pas auteur, mais on disait que c'était « une chanson de Montand ». Pendant des années, quand j'ai vraiment éclaté aux yeux du public, le chanteur a occulté l'auteur. Tout à coup, j'ai pris conscience qu'il fallait rééquilibrer l'auteur. Je suis plus écorché vif, plus tragique que l'auteur des « P'tites femmes de Pigalle ».
Cette formule intimiste actuelle, est-ce aussi une mise à nu, un dévoilement? Est-ce que quand vous montez sur scène vous vous mettez « à poil »?
Disons que, paradoxalement, je suis peut-être plus vrai en public que dans la vie. Dans ce tour-là particulièrement... Quand vous chantez des sujets qui vous touchent, qui vous correspondent même de façon indirecte, même quand vous racontez la vie des autres, forcément vous êtes vrai. De là à être nu, non. Pas à ce point-là. Mon tour de chant serait plus « confidentiel » que nu. Assez théâtral, finalement... Sur scène, je pense que je suis assez proche de moi-même
Est-ce que la seule pudeur qui vaille est celle des sentiments?
Peut-être... Mais j'accepte d'être paradoxal, à la fois pudique et impudique. Parce qu'il faut être drôlement impudique pour aller s'exhiber devant 3.000 personnes. D'ailleurs je n'aime pas trop réfléchir à ça... J'accepte d'être contradictoire. Certaines de mes chansons contredisent même certaines autres. Mais dans mes chansons, on me trouve.
Ce soir, vous chantez donc accompagné d'une contrebasse, une guitare, un accordéon, une batterie pour habiller votre voix nue. Si chacun de ces instruments était un vêtement, ce serait quoi?
On pourrait dire aussi que ma voix habille les instruments. Elle leur donne de la chair. Elle « vertèbre » mes chansons.
Vous dormez plutôt à poil, plutôt en pyjama, ou plutôt en bas résille?
(Il se marre doucement) Avant, je dormais à poil. Maintenant je dors en T.-shirt.
Propos habillés
par Jean-Louis DUBOIS-CHABERT.
19:03 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)