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06.08.2009

6 Août 1997: Concert hommage à Félix leclerc

Le 6 août 1997, Serge Lama participait au concert 'Félix Leclerc, le géant québécois' en hommage au célèbre auteur-compositeur-interprète décédé le 8 août 1988. Sur une initiative de Charles Aznavour, le concert a été présenté à Montréal et diffusé sur le réseau TVA et TV5 international.
Etaient également présent:
Charles Aznavour, Gilles Vigneault, Jean Lapointe, Maxime LeForestier, Marie-Jo Thério, Robert Charlebois, Lynda Lemay, Claude Léveillée, Raymond Devos, Favreau, Julien Clerc, et Claude Dubois.
 

6 août 1995 : Jeune et jolie

Entretien avec Serge Lama dans le magazine Jeune et Jolie

 

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6 août 1995 : Festival de Ramatuelle

Serge Lama se produit le 6 août 1995 à Ramatuel dans le cadre du festival.

 

Le festival de Ramatuelle est un festival de spectacle vivant, mêlant théâtre, humour et variété qui se déroule à Ramatuelle dans le Var (France), dans l'enceinte du théâtre de verdure de Ramatuelle, créé à l'emplacement d'un champ pour l'accueillir.
Du 27 juillet au 11 août 1995, des artistes viennent se produire sur scène sous le regard bienveillant des spectateurs et du Président, Jean-Claude Brialy.

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France Soir

 

05.08.2009

5 août 1975 : France Soir

France soir annonce la tournée d’été de Serge Lama

 

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5 Aout 2011: La provence

Article avant que Serge Lama clôture le festival les arts verts au théâtre de Verdure de Gémenos du 5 août 201

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Je suis malade, "D'aventures en aventures" , "les p'tites femmes de Pigalle" : c'est un grand monsieur de la chanson française qui vient clôturer, ce soir, la 9e édition du festival Les Arts Verts.

Un rendez-vous qui désormais a pris l'habitude de collectionner les têtes d'affiche : Rien que cette année, Laurent Gerra, Véronique Sanson et Nolwenn Leroy se sont arrêtés au festival gémenosien.

Pour ce dernier soir, Serge Lama fait donc un détour par Gémenos dans le cadre de sa tournée d'été qui a commencé début juillet à Somain (Nord). Et avec enthousiasme. "Voilà la tournée est dépucelée, écrit-il sur son site internet, le public en plein soleil, en plein après-midi, sans la magie des projecteurs, a été un public extraordinaire. J'y ai vu, beaucoup de jeunes. J’ai senti dans leurs regards autant de surprise que de satisfaction. J'en suis reparti rasséréné et prêt pour de nouvelles aventures." Avant il avait eu le temps de roder son tour de chant lors d'une mini-tournée au Québec.

Ce soir, à 21h30, le chanteur vient présenter son album, L'âge d'horizon (paru en 2008), arrangé par l'accordéoniste Sergio Tomassi qui signe en outre quatre mélodies. Ces nouvelles chansons diffusent une fois encore toute la sensibilité d'homme, sa profondeur, mais aussi une certaine mélancolie. Dans "Alors qu'on s'est tant aimés", une chanson dont il signe les paroles, il apostrophe la foule : "D'où qu'on parte, un jour sonne la fin des clameurs, D'où qu'on parte, La gloire n'est plus qu'une rumeur, Il n'est rien de l'eau claire à la feuille, au caillou, Qui ne meure, l'espoir n'est qu'un voyou." Il y a quelques jours lors de son passage à Carpentras, il l'a annoncé dans une interview :"Je vais refaire un album, puis dans deux ans une tournée, qui sera peut-être la dernière. À 68ans, je ressens plus lourdement les séquelles de mon accident (en 1965). Quand mon corps ne suivra plus mon âme, je m 'en irai. Je ne veux pas me ridiculiser sur scène." En tout cas, pour l'instant, le grand Serge est toujours bien là. Avec sa belle voix. 

Serge et Fréderic

Serge Lama et son fils Frédéric: photos publiées dans la fronde N°34 de l'été 1983
 
 
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04.08.2009

4 Aout 2002:La presse

Serge Lama en concerts place des Arts à Montréal

 

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LIRE

03.08.2009

3 Aout 2011: La marseillaise

Article publié dans la Marseillaise avant le passage de Serge lama le 5 Aout sur la scène du théatre de verdure de Gémenos

 

 « J’ai réalisé tous mes rêves de gosses »

Les Arts Verts de Gémenos. Le chanteur sera le vendredi 5 août prochain en concert à Gémenos.

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Serge Lama aime son métier. C’est indéniable. Il admet que son corps lui impose chaque jour un peu plus de limites mais a l’intention de profiter au maximum de ses moments près de son public. Car Serge Lama est avant tout un artiste de music-hall. Fait par et pour la scène.


Vous n’êtes pas un habitué des concerts estivaux. Votre dates sont elles des cadeaux de dernières minutes ?
C’est la continuité de la tournée que j’ai entamée il y a un an. C’est vrai que je ne chante d’habitude pas l’été. cela fait des années que je ne faisais pas de festival. Là, pour les amis, j’ai décidé de m’y remettre un peu.


En même temps, votre public sera ravie de vous retrouver sur scène, là où vous semblez vous sentir le plus à l’aise.
Mon public me réserve à chaque fois un bon accueil. Il est fidèle. Je tiens toujours par le public, pas par l’intelligentsia, ni les médias. C’est le public qui m’a fait.


Vous êtes-vous donné des limites ? Lama sur scène c’est jusqu’à quand ? Appréhendez-vous le moment où vous ne pourrez plus le faire ?
Ce qui m’arrêtera c’est mon corps. Les séquelles de mon accident se font de plus en plus ressentir.
Après, je me suis tellement goinfré de scène que je n’ai pas à me plaindre. J’en ai eu ma dose. Dans les années 70 et 80, je tournais entre 220 et 250 concerts par an. C’était mon rêve de gosse, je l’ai réalisé. Tout ce qui vient ensuite c’est du rab.


Quel regard portez-vous sur la nouvelle génération de chanteurs français ?
A l’époque, les nouveaux chanteurs arrivaient par vague : Brel, Aznavour, Brassens, Bécaud… La dernière grande vague a été celle des Bruel ou Obispo. Aujourd’hui, la vague est petite. A part Christophe Mahé…


Tout cela est peut-être dû au milieu de la chanson qui a évolué.
En effet. C’est la fin d’un cycle. C’est pas la joie. On a l’impression que l’industrie du disque a cassé le music-hall et qu’aujourd’hui c’est le music-hall qui peut sauver l’industrie du disque. C’est la scène qui fera renaître le métier. Le disque peut mourir, pas la scène.


Vous avez souvent été porteur d’une image plutôt pessimiste du monde qui vous entourait. A 68 ans, votre vision de la société est-elle toujours la même ?
Quand on est lucide, on est toujours un peu pessimiste. Pas que dans le métier de chanteur d’ailleurs. On est tous des petits face aux puissances qui nous entoure. Mais bon, il y a toujours de l’espoir. Alors j’attends.


Quels sont vos projets artistiques ?
J’ai toujours plein de projets. J’écris en permanence, même si les textes ne sortent pas. J’ai tellement de chansons dans les tiroirs. Le choix de telle ou telle chanson est arbitraire.


Des textes qui parleront encore et toujours d’amour…
Oui, l’amour, le couple. Tous les chanteurs ont a peu près les mêmes thèmes. Après c’est le style qui change. Moi, ce qui m’intéresse, c’est l’idée de finitude de l’amour, l’ennui, la solitude, l’enfance et le temps qui passe.


PROPOS RECUEILLIS
PAR SEBASTIEN MADAU

3 Aout 1971:La dépèche du midi

Photo de Serge Lama lors de l'enregistrement de l'émission télévisée "Eté Show"

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3 Aout 2011:Le soir

Entretien avec Serge Lama dans ce journal Belge

 

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Serge Lama : "Un artiste content de lui est un imbécile"

 

Toujours aussi taciturne et misanthrope, Serge Lama sort rarement de sa chambre d'hôtel. À 68 ans bien sonnés, cet artiste atypique et sombre a pris le temps d'aborder avec nous différents sujets : la sortie de son nouvel album, ses succès intemporels, son accident de voiture en 1965, la mort de ses parents en 1984 et ses passages à vide. "Je suis malade", "Femme, femme, femme", "Les petites femmes de Pigalle", autant de titres qui ont marqué la chanson française, autant de cris d'un homme écorché. 

Rencontre. Et émotions. 

Comment allez-vous ? 

Bien, sauf qu'il fait un peu froid. Comme c'est l'été, ce sont souvent des "plein air", sur scène. Les musiciens ont du mal à jouer, on a tous attrapé une bronchite sur la Côte d'Azur. Ce n'est pas banal ! 

Physiquement, votre accident de voiture, en 1965, porte toujours à conséquence ? 

Bien sûr. J'ai encore des séquelles de cet accident qui m'a laissé paralysé de la jambe. J'en ai souffert toute ma vie et cela ne fait qu'empirer depuis 5 ans, avec encore plus de problèmes d'arthrite. En trichant pour me soulager, je me suis déformé, au fur et à mesure des années, tout le système du corps. Avec l'âge, ça devient de plus en plus difficile et la douleur est encore plus pressante. Le jour où cela deviendra vraiment insupportable, où mon corps ne pourra plus tenir, alors je déciderai probablement d'arrêter la scène. 

Vous êtes aujourd'hui en pleine tournée. Combien allez-vous faire de dates ? 

Beaucoup, surtout entre octobre et décembre. Après, je vais arrêter pour préparer de nouvelles chansons. J'en ai déjà, mais il faut encore les retravailler. On verra dans quelle direction musicale on ira. J'imagine la sortie du nouvel album vers la fin de l'année prochaine, en 2012, maximum au début 2013.

Il vous faut combien de temps pour créer un nouvel album ? 

Je n'ai pas besoin d'un temps très long. Je choisis des textes par rapport à d'autres, puis je les donne aux compositeurs pour élaborer la musique. Ça dépend surtout des gens avec qui je travaille. 

Lorsque vous écrivez, vous êtes plutôt du genre "content de vous" ou "jamais satisfait" ?

 Un artiste content de lui est un imbécile. D'ailleurs, la plupart des peintres ont envie de brûler leurs tableaux. Les musiciens, c'est pareil. Pourtant, avec l'expérience, j'ai gagné une certitude, qui me pousse à penser que le mieux est l'ennemi du bien. Aujourd'hui, je sais quand je dois m'arrêter de travailler un texte. 

Si je vous demande quelles sont vos chansons préférées dans votre répertoire ? 

Cela restera toujours les chansons que le public a plébiscitées. "Je suis malade", que je chante tous les soirs, reste un texte que j'aime beaucoup, qui a les vertus d'un monologue de grande tragédie. "Les poètes" sont moins connus, mais me plaît énormément. C'est une chanson que j'ai écrite à l'âge de 22 ans. On s'aperçoit que j'avais déjà un esprit assez noir, sombre, nostalgique, à l'époque. Ce côté ténébreux...

Comment cela se traduit-il au quotidien ? 

Je pense être né avec un ennui naturel. Mais ça peut être très productif, l'ennui. C'est en tentant de le combler que j'ai écrit autant de chansons, lu autant de livres. Tout petit déjà, je m'ennuyais chez mes parents avec lesquels je n'avais pas beaucoup de choses à partager, et avec lesquels je ne m'entendais pas très bien. Nous n'étions pas du même "milieu" culturel. Moi, j'avais des amis à l'extérieur, des professeurs, et cela n'a pas arrangé les choses. Je pense que l'ennui vient d'ailleurs, d'avant la vie terrestre. Je pense que la vie n'est qu'un passage. Tout cela n'aurait aucun sens s'il n'y avait rien après. 

Vous êtes catholique ?

Oui, je suis catholique de naissance... par atavisme. Mais je crois plus aux influences de l'énergie positive ou négative, et à la façon dont tout cela voyage dans l'espace. En fait, je suis surtout mystique. 

C'est votre père qui vous a donné le goût de la musique ? 

Oui, je pense. J'ai vécu dans un milieu de chansons, de variétés, d'opérette, de musique. En revanche, je pense que s'il avait réussi, et s'il était devenu une vedette de la chanson, moi j'aurais fait autre chose. J'aurais écrit des pièces ou des romans, l'écriture aurait pris le dessus. 

Vous pensez encore à vos parents ? 

Un petit peu, mais pas trop. Cela reste quelque chose qui est passé dans ma vie. À mon âge, on vit avec un peu de futur, beaucoup de passé et on essaye de grossir le présent... (rires). 

Votre tournée est très chargée... C'est impressionnant. On peut parler d'un retour de Serge Lama ? 

J'ai toujours beaucoup tourné. Dans les années 70, jusqu'après Napoléon, j'ai tourné autour de 250 dates par an. Aujourd'hui, le métier a évolué et ce ne serait plus possible, mais je tourne encore autour de 100 à 120 dates par an. Dans l'avenir je tomberai plutôt dans autour de 70, 80 dates. 

Napoléon reste un souvenir important dans votre carrière... Qu'est-ce que vous avez comme recul maintenant par rapport à cette époque ? 

Je ne sais toujours pas pourquoi je l'ai fait, mais j'ai été content de le faire. C'était un hasard qui m'a imposé la suite de ma carrière, parce qu'une fois commencé, je n'ai pas pu arrêter. À l'époque, j'avais tellement fait de choses que j'avais envie de nouveauté. Comme on me compare souvent à Napoléon dans les journaux, je me suis dit : "Pourquoi ne pas monter une comédie musicale qui retrace sa vie ?" 

Gagnez-vous encore beaucoup d'argent avec vos tubes intemporels comme "Je suis malade" ou "Femmes, femmes, femmes" ? 

Vous savez, c'est ma femme qui s'occupe de tout cela. Moi, je ne suis au courant de rien, et je ne veux rien savoir ! Depuis le début, je suis complètement pris en main. Je fais des chansons et je les chante. C'est suffisant. 

En 1990, vous avez également arrêté l'activité musicale pour vous consacrer à une carrière d'acteur. Qui est-ce Serge Lama l’acteur ? 

C'est vrai que j'ai eu quelques expériences d'acteur qui m'ont appris beaucoup de choses, mais vu mon état de santé actuel, ça ne serait pas évident. Ou alors il faut qu'on me présente quelque chose d'extraordinaire... ou éventuellement un rôle dans un téléfilm à condition qu'il n'exige pas d'effort physique. 

Pour quelles raisons avez-vous sorti un recueil de textes essentiellement érotiques, "Sentiment, sexe, solitude" ? 

J’ai fait cela pour amuser les copains, et aussi parce que j'avais besoin de plusieurs textes que j'avais envie de publier. J'en ai encore d'autres que je n'ai pas édités. C'est un aspect un peu ludique de moi. 

Est-ce que nous aurons la chance de vous voir bientôt sur scène en Belgique ? 

C'est un pays chaleureux que j'aime énormément. Vous avez inventé le surréalisme. J'ai toujours eu du plaisir à chanter en Belgique. J'y serai en concert en Belgique en octobre et novembre 2011.