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31.07.2009

31 juillet 1967 – A cœur ouvert – France Inter

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Serge Lama parle de ses nouvelles chansons et de son projet de reprendre la scène après son grave accident de la route.

 

EXTRAIT AUDIO

 

30.07.2009

30 Juillet 1976:L'impartial

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LIRE

30 juillet 1969 : T comme tremplin - 1ère chaîne

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Télé 7 jours 30 juillet 1969

 

Serge Lama interprète Le Quinze juillet à 5 heures et Les chants désespérés dans l'émission T comme tremplin du 30 Juillet 1969.

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Programme de l'émission

- Régine chante "T comme tremplin".
- Antoine chante "qu'est-ce tu as mis dans le café".
- Julien Clerc chante "Yvanovitch est là".
- Marie-Blanche Vergne dans le sketch "nos botillons".
- Guy Marchand et Sybille Bartrop chantent "call me madam".
- Serge Lama chante "15 juillet à cinq heures".
- Sylvie Maray chante "je t'ai dans la peau", parodie d'Edith Piaf.
- Philippe Brésard, Jean Franval et Sébastien Floche dans le sketch "bureau des feuilles".
- Françoise Hardy chante "bottes rouges de Russie".
- Serge Lama chante "les chants désespérés".
- Philippe Ariotti et Maurice Travail dans le sketch "l'accident".
- Raoul de Godewaersvelde chante "quand la mer monte" et "perds pas le nord".
- Régine chante "azzuro".

  

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EXTRAIT AUDIO

 

30 juillet 1978 : Sud-Ouest

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Joe Dassin parle de Serge Lama

Serge Lama et Joe Dassin

 

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Juillet 1973, en compagnie de mon ami Serge Lama, je suis nommé comme lui stagiaire professionnel de la Sacem (la Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs de Musique). Ce titre est attribué aux artistes qui ont réalisé les plus grands droits d'auteurs. Il représente pour moi des heures de labeur en tant que compositeur depuis 1965. 
La nouvelle s'intitule "La chanson des cigales". 23 ans plus tard, le créateur de "Je suis malade" me fera l'honneur d'inscrire à son répertoire : "La fleur aux dents".

Site Jo Dassin

 

La fleur aux dents par Lama (1996)

Serge Lama, cuvée 1974

Article de 1974 - Auteur et journal non identifié.

serge,lama

 

Il   a  trente  et  un   ans.  L'âge des premiers bilans. Côté passif : de rudes épreuves assumées avec une volonté de fer. Côté actif : un vieux rêve devenu réalité, « tête d'affiche » à l'Olympia. Et ce, deux années consécutives.

Pour ce combatif au regard très doux, février, le mois de sa naissance, est décidément un mois fétiche. Déjà, en février 1964, il passait de l'anonymat le plus complet au célèbre cabaret de «L'Ecluse». Et c'est encore en février l'année dernière qu'il était promu vedette de l'Olympia. Il récidive, vous vous en  doutez...  en février, avec un emploi du temps chargé, puisqu'il assumera, du 5 au 17, les matinées et les soirées de l'Olympia sans même souffler le lundi, jour cependant sacro-saint de relâche.

Des chansons plein la tète et la tète bien faite, Serge Lama n'est. Dieu merci, pas victime de ses succès. C'est ainsi qu'il continuait de se produire il y a peu de temps encore au « Don Camillo » un cabaret de la rive gauche, à la grande surprise du patron, persuadé de ne jamais le revoir après la consécration du grand music-hall : « Je suis un déterminé. Je fais un choix et je m'y tiens. Dans mon travail, comme en amitié. Mes copains sont restés les mêmes : ceux que j'avais avant de chanter, ceux que je me suis fait après ». Et l'amitié pour ce solitaire occupe une place fondamentale bien qu'il consacre les trois quarts de sa vie à son métier.

Actif, déterminé, Serge Lama pourrait donner des leçons de courage s'il n'avait cette modestie des  orgueilleux.  Quelques jours après son terrible accident en août 1965, le médecin lui dit: «Dans la meilleure hypothèse vous marcherez avec une canne, mais vous ne pourrez pas reprendre votre métier. » La réponse de Serge a claqué comme un fouet entre les murs blancs de sa chambre d'hôpital :  « Non  seulement je marcherai  - et sans canne – mais je reprendrai mon métier et je deviendrai une vedette ».

Quand on exerce un métier, quel qu'il soit, il vient toujours un moment où l'on s'interroge sur le bien-fondé de son choix, où l'on se pose des questions. Serge Lama le tourmenté, Serge Lama le tendre, n'y a pas échappé : « L'accident m'a fait éclater, m'a libéré. J'avais peut-être inconsciemment des doutes. Ils ont été  laminés. Plus rien ne pouvait m'arriver de pire. J'étais au bord de la mort. J'ai  compris  qu'il  me  fallait prendre mes distances, que je me ramasse en quelque sorte pour mieux sauter. Vous savez, tout se fait par hasard, mais il faut être prêt au moment  où il  frappe à la porte. Le hasard ne sourit ni aux gens qui dorment ni aux sourds. Il faut savoir passer les caps et se tenir en main. »

On peut lui faire confiance. Toutes ses idées fixes ont abouti : « A l'école, j'avais décidé d'être  toujours le premier en français. Cela m'était relativement facile puisque j'adorais ça. J'étais fasciné par les mots, les phrases. Alors je n'ai rien trouvé de mieux que de compliquer les choses pour ajouter à ma gloire, en commençant la rédaction de mes textes bien après le second de la classe... pour finir en même temps que lui, quand ce n'était pas quelques minutes avant! Il fallait voir la tète de mes petits camarades au  moment  du classement ».

Lucide sur lui-même, sur son métier, face aux événements qui nous concernent tous, il dit : «Je suis vigilant. J'ai simplement décidé d'épouser les événements».

 
 

 

 

29.07.2009

29 Juillet 2002:Décès d'Eddy Marouani

Eddy Marouani était l’impresario de Serge Lama depuis le début de sa carrière.

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29 juillet 1976 : Midi première

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Serge Lama est l'invité principal de Midi Première du 29 Juillet 1976. Il interprète, en direct, 3 chansons : Dans ma garçonnière – La serveuse de bar – L’ogresse.

 

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EXTRAIT AUDIO

 

29 juillet 1974: Europe 1

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Émission d'Europe 1 présentée par Jacques Ourevitch dans laquelle Serge Lama interprétait des chansons qui ne faisaient pas partie  de son répertoire habituel.

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La fronde N°8 Septembre 1974

 

 

28.07.2009

1975 : La véhémence chaleur de la vie

Article de Suzaru publié en 1975 à la rubrique "La vie Stéphanoise" dans un journal non identifié.

 

Serge Lama : La véhémence chaleur de la vie

 

 

Mardi au palais des Sports, c'était la fête de la vie : elle roulait en torrents de foule heureuse, avide, dans le hall, elle ruisselait vers tous les fauteuils, elle éclatait en rires et en interjections sur tous les gradins, elle allumait les regards braqués vers la scène, où elle jaillit en écho somptueux par la voix et les grands bras ouverts de Serge. Lama.Déferlent alors les vagues chaleureuses avec des crêtes de révolte ou des larmes de chagrin; refluent les ondes de tendresse; l'embrun de la nostalgie, le vent piquant de l'acide ironie soufflent autour, mais toujours triomphe le flot de l'espoir.

Il est tonique, Serge Lama, avec sa lucidité qui ne sape jamais l'optimisme, avec sa véhémence, son abrupte sincérité. Chansons douces ou musclées, gaillardes ou poétiques, les nouvelles marchent dans les pas des précédentes avec leurs couplets bien ronds, bien populaires dans le sens noble du mot et leurs refrains qui ne vont pas chercher leur inspiration dans les couches souvent hermétiques de la pensée d'avant-garde. Pas de chanson à message donc, peut-être parce qu'il est la joie qu'il libère dans son rire tornade. Il garde le verbe haut, qui va si bien à son tempérament généreux. Il extrait le suc des mots savoureux et le partage, heureux, avec « sa » foule. On sent qu'il aime être aimé, que c'est cela qui compte pour lui, cette communion fraternelle dans l'amour de la vie.

Il était un peu crispé au départ car, m'avait-il confié, il est encore obsédé par ses dernières chansons. On a perçu aussi quelques fléchissements de fatigue dans les envols rythmés (il se trouve en fin de tournée dans toute la France) mais très vite il a gagné une nouvelle bataille ? Car il est toujours le Bonaparte dû pont d'Arcole : «Pourvou qué ça doure» et que Napoléon ne survienne.

En tout cas, les huit chansons de la dernière cuvée sont « juteuses », émouvantes, rayonnantes comme leurs E nées. Juteuse : « II faisait chaud »; émouvante comme «C'est la vie lilas»; rayonnante comme « je vais te faire des. dimanches en Italie ».

Et puis gonflées du souffle de l’aventure comme «J'aime les ports de l’Atlantique »; habitées de poésie comme « Où vont les bateaux »... Irrésistible Lama, qui a pratiquement redonné le même spectacle qu'au « Grand Echiquier » sans émousser le désir de le retrouver si peu de temps après, puisqu'on a refusé des centaines de spectateurs. Car il ne triche pas et il projette une telle chaleur humaine qu'on a l'impression de respirer sa propre vie.

MARIE PAULE BELLE
OU LE TRIOMPHE DE L’INETELLIGENCE

La première partie du spectacle était très bien composée. Qualité d'abord et d'abord, à mon goût : Marie-Paule Belle, insolite et fascinante d'intelligence avec des chansons ironiques, tendres, frémissantes, acides, au gré de l'inspiration de la musicienne jouant remarquablement sur les textes de Françoise Mallet-Joris. La poésie, danse avec la satire sur des airs mozartiens ou sur des blues, et la voix de Marie-Paule se plie, en souples inflexions, à tous les caprices de sa musique.

Les Frères Ennemis apportaient, eus, la note burlesque avec leurs matches de tennis verbal, se renvoyant les calembours, les reparties sur le mode absurde et autres facéties, comme des balles de champions.

Jean-Michel Caradec ne méritait pas encore la vedette américaine, face aux précédents. Il ne sait pas encore s'imposer, malgré l'aide puissante de ses musiciens et de la sono. Il manque d punch et ne dépasse pas le seuil de la gentillesse. Plus tard peut-être…