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01.02.2009

1 février 1997 : Le Figaro

Interview de Serge Lama avant sa participation dans l'émission Le Coeur au Show

 

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Serge Lama ou l'anti-« Taratata »

Serge Lama est très en forme ces temps-ci. Est-ce son retour réussi, en 1994, après huit ans d'absence, son triomphe à l'Olympia l'année dernière ou la tournée qu'il vient d'achever qui l'ont réconforté ? Lui-même dit ne pas le savoir. Mais son regard pétillant et les rires francs qui l'accompagnent en disent long. L'ami Lama a repris du poil de la bête et va même se lancer dans une nouvelle aventure théâtrale, le spectacle musical « Titanic ».

Après une évocation de Georges Brassens et d'Eddy Mitchell, vous êtes le troisième chanteur français à venir se mettre le « cœur au show » dans l'émission de Patrick Sébastien. Pourquoi ?

Je devais bien ça à Patrick. Quand j'ai fait mon retour en 1994, il avait fait sur TF 1 une émission spéciale qui s'appelait « D'homme à homme ». Cette fois-ci, il n'a pas voulu refaire la même chose. Le principe est simple : des artistes déguisés vont venir sur scène interpréter quelques-unes de mes chansons. Michel Creton, transformé en Yves Montand, va chanter L'Algérie et Lagaf, en Charles Aznavour, interprète Dans ma garçonnière. Surprenant !

Que pensez-vous du « nouveau » Patrick Sébastien ?

Aimé ou détesté, c'est tout de même l'un des derniers amuseurs en télévision. En tout cas, c'est le seul avec Michel Drucker qui fasse encore de la vraie variété. Quand on me dit que les variétés sont mortes, ça m'agace. Ce sont les seules émissions qui font encore de l'audience actuellement. Bien que ces nouveaux types de divertissements se contentent de mettre en scène d'anciennes variétés.

Et le magazine « Taratata » ?

« Taratata » est une émission qui tourne autour de son nombril. On y voit toujours les mêmes artistes. Il est impensable par exemple qu'un Serge Lama puisse se mélanger avec le « ticket » Souchon-Cabrel, comme on dit maintenant. Pour réussir une émission à 20 h 50, il faut mélanger des artistes venus de tous les horizons : du jazz, du rock et de la variété populaire. On brasse tout cela et on obtient une grande émission qui met le cœur au chaud des téléspectateurs. Si on s'enferme dans des ghettos musicaux, si branchés soient-ils, on ne se retrouve qu'avec le nombril au chaud !

L'émission a pour sous-titre « L'ami Lama ». Pourquoi ?

Parce que Patrick et moi, nous sommes amis depuis vingt ans. Nous nous sommes rencontrés en 1977. Je l'avais emmené dans une tournée d'un an dans toute la France. Tous les soirs, nous faisions la bringue jusqu'à six heures du matin. Je me souviens aussi que nous jouions aux cartes ensemble. Il était d'une mauvaise foi extraordinaire. Pour nous déconcentrer, il alternait des imitations de Bourvil et de Louis de Funès.

Pour vous, qu'est-ce que l'amitié ?

L'amitié, c'est de l'amour qui dure. C'est une relation très forte qui s'éprouve et se vit surtout dans les moments difficiles. L'amitié, c'est être là dans les moments importants. Depuis trente ans, je considère que ma femme est ma meilleure amie. Bien sûr, il s'agit d'une amitié amoureuse, mais je crois que je peux lui dire tout ce que je ne pourrais confier à personne d'autre.

Et ce nouveau projet théâtral ?

Il y a un an, j'ai écrit et interprété une nouvelle chanson intitulée Titanic. Mais il m'est venu à l'idée d'en faire un spectacle musical. A mon sens, le naufrage du Titanic est le reflet de notre siècle. Celui du progrès, et en même temps, celui qui a vu deux guerres mondiales, l'Holocauste, le nazisme et le stalinisme. L'odyssée des trois jours de ce transatlantique est pour moi un miroir symbolique de la marche du siècle... avec un orchestre au milieu. J'imagine en ce moment, avec Didier Decoin, l'aventure de six personnages principaux qui voguent inéluctablement vers leur destin. Résultat dans deux ans...

Olivier DELCROIX

 

1966: Lama auteur pour Téréza

Après un premier disque sorti l'an passé, Serge Lama écrit de nouveau des chansons pour Téréza qui sortiront dans deux 45 tours

 

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Téréza connaitra le succès notemment avec la chanson de Lara. Cette année 1966 elle se produira à l'Olympia en dédiant le concert à son jeune ami Serge Lama qui venait d'avoir un grave accident de la route



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Extraits chantés en duo par Serge et Téreza

 

1 Février 1997: journal télé

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1 er trimestre 1998:Grands interprètes

Livre de 177 pages de la collection "Grands interprètes" dans lequel on trouve les partitions des plus grands succès de Serge Lama.

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1er février 1991 – TF1 20 H

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Interview réalisée par Jacques bravo au théâtre des Bouffes Parisiens pour la pièce de théâtre La facture.

 

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EXTRAIT AUDIO

 

Février 2000:Accordéon

Interview de Serge Lama dans cette revue sur l'accordéon.

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Février 2004: Livre sur les 50 ans de l'Olympia

Pour les 50 ans de l'Olympia (1954-2004), un magnifique ouvrage est publié par Jean Michel Boris, Jean François Brieu et Eric Didi. Toute l'histoire de ce célèbre music hall au travers de tous les artistes qui s'y sont produits. Voilà ce qui est écrit sur Serge Lama

 

 

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Il lui aura fallu 10 ans pour conjurer le mauvais sort, pour remonter la pente depuis ce fameux accident de voiture de 1965 qui a failli liquider sa carrière. Et puis, petits pas par petits pas, Serge Lama est revenu. Avec les ballons rouges (1967), évocation d'une jeunesse passée dans les rues de Bordeaux, suivi de ce nouveau grand départ que marque son arrivée chez Philips l'année suivante. Depuis les tubes se sont enchainés, D'aventures en aventures (1968), Une île (1969), Superman (1971), Dans l'espace (1972), je suis malade, les petites femmes de Pigalle (1973).....et pour cette année 1974, année royale : Chez moi, mon ami mon maître...

Serge est à l'Olympia pour cueillir enfin les grappes du succès lors d'un récital qui lui permet d'ajouter à ses classiques des titres plus émouvants et profonds comme la chanteuse a vingt ans, le 15 juillet à 5 heures, l'esclave.

 

Jean Michel Boris : "Serge fait partie de ces gens qu'on n'a pas perdus de vue, même si les rapports avec Bruno n'étaient pas formidables. Mon oncle avait laissé entendre qu'il ne croyait pas beaucoup en lui. Je l'ai vu reconquérir sa place à Bobino, puis au cabaret de la tour Eiffel. Je l'ai programmé en américaine de Nana Mouskouri et dans divers Musicorama. Avec ce récital de 1974, Serge a littéralement explosé.....mais c'est le Palais des Congrès qui a été sa salle par la suite, sans doute à cause de cette hésitation de Bruno à lui faire confiance."

"Pendant son Olympia, chaque dimanche, Serge, qui est un monument de courage et de volonté, donnait son récital trois fois dans la journée. Ce qui fait qu'il chantait près de cent chansons ce jour là. Peut être pas un record, mais une sacrée performance"

La presse parlera, beaucoup et longtemps, de ce tour puissant et paradoxalement fragile.

L'Olympia fêtait mardi soir ses vingt ans de music hall. Serge lama, lui, fête les premières dix années d'une carrière où chaque étape a été franchie lentement, imperturbablement. Lama appartient à cette race d'auteurs-interprètes qui aiment chanter pour chanter, qui y prennent un plaisir fou, une véritable jouissance. Tout est prétexte à chanter, à faire des chansons"

Et ce plaisir d'avoir vaincu la mort, de savoir tourner la vie en ritournelles, qui ressemblent à des pièces de tragédie ou de boulevard, le public, qui fait une ovation quotidienne à serge lama, le sent et le lui fait savoir.

 

 

Lors d'une émission sur RTL, le 4 février 2004, consacrée à l'anniversaire de l'Olympia et à la sortie de ce livre, Serge Lama est interrogé par Hervé Béroud pour parler de ses "Olympia", en présence de Jean-Michel Boris.

 

EXTRAIT

 

1er février 2009 : On en parle à Paris - France 3

 

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Le 1er février 2009, Serge Lama est un des invités de Paul Wermus dans son émission "On en parle à Paris", sur France 3 Ile de France. Il présente son album "l'âge d'horizons".

 

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EXTRAIT AUDIO

 

1er février 1997 : Téléstar

Article publié dans Téléstar du 1er au 7 février 1997.

 

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Février 2005: Toutes les chansons d'amour ont une histoire

Extrait de : « TOUTES LES CHANSONS D’AMOUR ont UNE HISTOIRE »

de Fréderic Zeitoun

 

 

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Histoire de Je suis malade

 

Un soir, dans un petit bistrot, Serge dîne avec sa complice Alice Dona.

Il lui confie qu’il vit depuis quelques mois une véritable passion amoureuse, merveilleuse et douloureuse à la fois. Il se consume littéralement de l’intérieur et ponctue son récit de : « j’en suis malade, vraiment malade », ce qui provoque chez Alice, une compassion sincère.

Rentrée chez elle, Alice n’arrive pas à dormir ; les phrases de Serge dansent dans sa tête toute la nuit. Au matin, elle ressent un besoin  irrépressible de s’asseoir devant le piano, comme guidée par une force céleste.

Sans trop d’efforts, elle crée une superbe mélodie, forte et émouvante. Elle veut la faire écouter à Serge, mais ce dernier est parti le matin même pour deux mois de tournée d’été. Alice attend son retour et lui avoue n’avoir jamais été aussi fière d’une composition, avant de  le lui jouer. Inquiète, elle attend son verdict.

« Papier », ordonne Serge, à la manière d’un chirurgien se préparant à opérer.

Là, selon une méthode déjà éprouvée par eux deux, Alice se transforme en magnétophone vivant et rejoue les notes autant de fois que nécessaire, près de Serge noircissant les feuilles blanches, dans un silence impressionnant.

C’est fini. Serge Lama relève la tête et Alice Dona, sent à la seconde, avant même de l’entendre, qu’ils viennent d’écrire ensemble leur plus belle chanson, celle qui ne ressemble à aucune autre : « je suis malade ».

Enregistrée en 1974, sur le même album que le titre « les p’tites femmes de Pigalle », cette œuvre est tout d’abord popularisée par Dalida, qui l’interprète de façon bouleversante.

Depuis 30 ans, de Lara Fabian à Thierry Amiel, cette chanson fait le bonheur de tous les chanteurs à voix, car il faut vraiment en avoir une belle, pour oser s’attaquer à un tel standard !