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24.09.2020

24 Septembre 2022: Federer

[LES ADIEUX DE ROGER FEDERER]
J’ai partagé avec des millions de téléspectateurs, l’émotion immense, hier au soir, à l’occasion des adieux de Roger Federer à la compétition. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, comme lui. Que de belles images ! Et lui et son épouse, serrés, l’un contre l’autre, à la fin du spectacle, qui n’avait rien de factice. Spontané, merveilleux et déchirant. Pour moi, pour différentes raisons, c’est le plus grand ; par son élégance, cette façon qu’il a de dégager de la beauté dans le moindre geste, son relâchement extraordinaire. Je regarde le tennis depuis l’époque de Björn Borg. Borg était mon idole… personne n’a réussi à me prendre le cœur, mais Federer l’a pris tout entier. C’était une soirée merveilleusement douloureuse. On en voudrait tous les jours. Je suis heureux de vous partager cette émotion.
Serge Lama

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22.09.2020

22 septembre 2022 - Laissez-vous tenter RTL

 

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Serge Lama est interviewé par Steven Bellery pour évoquer la sortie de son prochain album prévue le 7 octobre 2022.

 

EXTRAIT

 

16.09.2020

16 Septembre 2022: Causeur.fr

Chronique de l'écrivain Thomas Morales sur le site Causeur.fr

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Je suis seul sans toi

Parce qu’il souffre physiquement, Serge Lama a décidé de mettre fin à sa carrière. Pourquoi faut-il donc l’écouter encore et encore ?

 

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Bien sûr, on peut sourire de son épopée Napoléonienne, de ce bouc à la mousquetaire, de cette variétoche qui traîne sa roulotte sur les chemins de France depuis Pompidou Premier ministre ou de cette télé des années 1970 à paillettes et fossettes qui l’exclura des cénacles autorisés. Notre époque n’aime que salir, avilir, ignorer ou disqualifier les ondes nostalgiques, par peur d’y succomber. Elle se méfie des engouements populaires et des engagements sincères. Elle ne reconnaît que l’esquive et la fatuité. Elle se vautre alors dans une fausse modernité et se pâme sous la clameur indécente des hourras virtuels. Aujourd’hui, une telle carrière serait impossible, parce qu’elle émeut, parce qu’elle résonne en nous avec une force qui nous inquiète, parce qu’elle n’a pas été formatée et fomentée dans un but industriel. Lama n’est pas un coup monté par une maison de disque, l’objet d’un accord commercial ou l’effet d’une bulle spéculative. Depuis soixante ans, presque chaque soir, le public reçoit de l’artiste, son offrande dans une forme de promiscuité et de chaleur fraternelle qui n’est pas feinte et ne racole pas. L’exercice est pour le moins délicat.

Serge Lama l’authentique

Nous avons l’habitude de voir sur scène des mécaniques déshumanisées et un peu vaines, des prestations à la régularité pompeuse. Des chanteurs pingres et secs qui usinent, qui occupent l’espace sans y croire, qui chantent pour passer le temps, ce qui désolait l’intransigeant Ferrat. Lama chante à cœur ouvert, sans filet, avec l’ardeur des possédés, pour résister à la nuit vorace, pour tempérer son vague-à-l’âme, pour ne pas oublier, pour ne pas sombrer, pour ne pas s’endormir par crainte de ne jamais pouvoir se réveiller.

Chez ce garçon blessé dans sa chair, inguérissable d’une enfance en pointillé, à la fragilité toujours béante, à la mémoire bousillée, on bataille, on sombre et on se redresse par orgueil ; la tristesse en cataplasme, on se livre avec une impudeur qui fascine et éblouit. Lama est un confident, un frère d’infortune comme son ami, l’écrivain Yves Charnet, des compagnons de route cabossés par la vie qui retiennent leurs larmes, qui hurlent à la mort dans leur costume de lumières. Leur nudité n’en est que plus apparente.

A ton âge, il faut s’en aller

Ces toreros cherchent un impossible salut dans la pratique quotidienne et douloureuse de leur art. Chez eux, les lamentations ont un parfum d’éternité, ils ne déversent pas leur trop-plein de sentiments, au contraire, au fil des années, leurs mots deviennent le refuge merveilleux de nos errements communs. Même si pour y parvenir, ils vont puiser dans leur histoire personnelle, les ferments des douleurs enfouies. Les mots de Lama, grivois et écorchés, friables et nécessaires, lancés dans un gala à Montluçon ou Serre-Ponçon viennent se nicher dans nos plus secrets replis. Quand son public rentre chez lui après un tour de chant prodigieux et simple, deux mots qui vont si bien ensemble, il sait qu’il n’a pas seulement assisté à un divertissement de haute qualité mais qu’il a été percuté dans son intimité. C’est le propre des immenses chanteurs de toucher cette corde sensible. Toute la détresse et l’amertume du monde, les amours tempétueuses, les ruptures assassines jaillissent sous une musique entraînante, comme pour mieux en ressentir le fracas. Tout ce romantisme canaille, cette bourrasque désespérée, ces appels dans le noir, ces corps endoloris au petit matin ne sont plus des images grossières jetées à la figure de la foule. Elles se mettent à marcher en mouvement devant nos yeux. Sur les murs de l’Olympia, il y avait des glycines, je les ai vues, Lama les dessinait de sa voix couleur vermeille, d’un rouge sanguinaire. Ce soir-là, il perpétuait le Paris de Trenet et de Chevalier, il donnait à la chanson française son fragile éclat et son ressac entêtant.

Même s’il est malade, complètement malade et qu’il renonce à sa carrière par respect pour son public. On sera aux rendez-vous de son prochain et dernier album qui sortira le 7 octobre. Parce que le timbre et les textes de Lama, ses failles et ses doutes, auront toujours quelque chose à nous dire des existences en suspension.

02.09.2020

2 Septembre 2022: Pochette du disque

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Mes chers amis,

Je suis très heureux de vous annoncer que mon nouvel album « AIMER » est dès à présent disponible en précommande.

Dans cet album, j’ai livré l’amour à ma plume, l’amour sous toutes ses formes, au sens large. L’amour des mots, l’amour du beau, l’amour de l’autre, l’amour-admiration, l’amour-rouge. Le rouge, l’image tragique de cette corrida qu’est VIVRE, et vivre c’est AIMER, avec passion, avec tendresse, avec dévouement, avec fureur. J’ai foncé, matador, dans toutes les capes, les rideaux de velours rouges que m’ont tendu des centaines et des centaines de théâtres pendant près de soixante ans.
Mais rouge, c’est aussi la couleur de la pochette de mon album « Je suis malade » sorti en 1973 et qui devait me propulser vers les sommets. 50 ans plus tard, je me souviens… 50 ans plus tard, je reviens aux origines.
Jean-Claude Petit, à l’époque, tu m’avais fait des arrangements cousus main et te revoilà, 50 ans après, embarqué dans cette nouvelle aventure. Il fallait que ce soit toi. Et je dois dire que tu n’as rien perdu de ton talent, de ta superbe. Naviguer dans ton océan de notes fut un honneur.

Voilà les amis, le compte à rebours est lancé :

Sortie officielle de mon album « AIMER » le 7 OCTOBRE. Disponible dès à présent en précommande. Cliquez ici : https://SergeLama.lnk.to/aimerFA

Serge Lama