7 mars 1970 : L’impartial (Suisse)

Le journal suisse L’Impartial publie une interview avec Serge Lama alors que celui-ci se produit sur la scène de Bobino en co-vedette.

 

 

 

5 mars 1970 : Le Figaro

Critique du spectacle à Bobino

 

4 mars 1970 : Chansons et écrivains hors du temps

Dans cette émission diffusée le 4 mars 19670, Serge Lama interprète la chanson D'aventure en aventure.

 

EXTRAIT AUDIO

 

4 mars 1970 : L’Humanité

Critique du spectacle de Bobino en co-vedette

 

 

4 Mars 1970 :Noir et Blanc

Serge Lama à cette époque se produisait en vedette à Bobino. Le magazine noir et blanc revenait sur la période de son accident.

 

 

12 Aout 1965, 20h45. Une date et une heure comptant dans le destin du jeune auteur interprète Serge Lama. La mort lui avait donné rendez vous à la sortie d'Aix en provence.

2 morts, le frère d'Enrico Macias et une jeune pianiste.

Serge Lama vivait encore malgré de terribles blessures: rate éclatée, mâchoire fracturée, côtes enfoncées, jambe droite cassée, jambe gauche paralysée...

Pendant près de 2 ans il dut rester allongé sur son lit de douleur. Depuis il s'est marié avec une ravissante chargée de presse Daisy Brun.

Actuellement son nom se lit en gros caractères au fronton de Bobino où il passe en grande vedette.

_ Un ami m'avait prédit mon accident de voiture mais d'une bien curieuse façon et en des termes très sibyllins. Il s' amuse à faire de la voyance en regardant les gens dans les yeux. Chaque fois il me disait : Je te vois sur une île très petite. Tu voudrais partir et tu ne le peux pas. Tu es bloqué, immobilisé sur cette île.

Cette prédiction s'est bien réalisée car cette île était le lit sur lequel j'ai dû ronger mon frein pendant près de 2 ans. Je n'avais qu'une idée en tête , une seule: me remettre debout pour chanter. Fort heureusement les médecins m'avaient laissé ignorer la gravité de mon état. J'ai subi quatre interventions sur ma jambe sans savoir que la dernière était celle de la dernière chance. Après cela il n'y avait plus qu'une solution, celle de m'amputer.

J'ai beaucoup souffert après être sorti du coma, à part la tête et les bras tout le reste était démoli.

Un jour, j'ai reçu la visite d'une journaliste accompagnée d'une très belle fille blonde. Pour moi ce fut le coup de foudre. Pendant  trois mois je lui ai téléphoné dix fois par jour , je lui écrivais aussi de longues lettres, j'étais follement amoureux d'elle et plus que jamais désireux de redevenir un homme valide...

J'écrivais aussi de nombreux textes , travaillant avec des compositeurs qui venaient me voir. J'ai même enregistré des disques alors que j'étais encore couché. on me portait jusqu'au studio...

C'est surtout pour Daisy que je voulais redevenir un homme à part entière. Elle m'a tant aidé à lutter que j'ai trouvé le courage de me battre.

L'enjeu en valait la peine...

 

4 mars 1970 : Les lettres françaises

Critique du spectacle du 24 février à Bobino publiée dans le journal Les Lettres Françaises.

 

3 mars 1970 : Le Figaro

Critique du spectacle donné à Bobino par Jacqueline Dulac et Serge Lama

 

Mars 1970: Olivier Olivia d'Isabelle Aubret

En Mars 1970 sortait un 45 tours d'Isabelle Aubret dans lequel figurait une chanson écrite par Serge Lama et Yves Gilbert et interprétée en duo avec Jean Claude Drouot (Thierry la fronde).

 

 

Cette chanson fit partie des chansons pré - sectionnées pour représenter la France au concours de l'Eurovision. Cette fois çi interprétée par Isabelle Aubret et Daniel Berreta . Elle termina en seconde place et la France fut représentée par Jean Claude Bonnet et la chanson Marie Blanche et moi.

Voici une vidéo de cette présélection

 

Le Don Camilo

 

Le Don Camilo est un restaurant rue des Saints- Pères  agencé comme un petit théâtre. 200 spectateurs par jours.

Le patron septique au départ, rappelle finalement Lama suite à une défection.

Le contrat d'un mois va se prolonger , Serge y chantera plus d'un an.

Lama chante accompagné d'Yves Gilbert au piano avec lequel il partage son cachet. Serge y invite tous les gens importants de la profession.

28 Février 1970:Le monde

Article signé Claude Sarraute après le passage de Serge Lama et Jacqueline Dulac à Bobino

DULAC ET LAMA

Par CLAUDE SARRAUTE Publié le 28 février 1970

 

A la vue de leurs deux noms réunis sur l'affiche de Bobino on s'inquiète, on s'attendrit : lui a été à moitié écrabouillé dans un accident d'automobile, elle, à moitié dévorée par un lion mal nourri. On s'attend à des cicatrices, des béquilles, des attelles, des pansements, mais non, ils ont l'air de se porter comme un charme. C'est à peine si la pâleur de l'un, la maigreur de l'autre, peuvent rappeler, l'espace d'un frisson, ce par quoi ils sont passés.

Jacqueline Dulac se présente avant l'entracte - les dames d'abord - en costume - pantalon argenté. Elle a de jolies manières en scène ; elle va, vient, se promène, et puis s'accroche, plante fragile, au tuteur du micro. Elle a de la voix, de la tête et du cœur et n'hésite pas à emprunter certains de leurs couplets à Jean Ferrat ou Claude Delécluse. Elle estime que " lorsqu'on est heureux on devrait mourir, oublier la vie pour ne pas penser, pour ne pas aimer... " Triste programme ; il comporte peut-être quelques failles : je, le cite de mémoire.

Serge Lama paraît plus nerveux, plus crispé. Il a adopté le complet-veston et la coupe Bonaparte ; il en veut à Simone Berteaut, la demi-sœur de Piaf ; il assure que, " de train en train, de port en port ", jamais, non jamais il n'oubliera celle qu'il adore; il évoque Quarante de façon assez salace et de façon assez défaitiste les premières étreintes entre gens de sexe opposé.

Gros succès. Tous ces refrains sont garantis grand teint et susceptibles de passer sans trop rétrécir à la machine à fredonner.