22.02.2009
22 février 2002:Articles Presse pour les Enfoirés
18 février 2002 : AFP Infos Françaises
Le concert 2002 des "Enfoirés" vendredi sur TF1
PARIS (AFP) - TF1 diffusera le vendredi 22 février à 20h50 le concert annuel des "Enfoirés", à l'occasion de la campagne 2001-2002 des Restos du Coeur, avec la participation d'un plateau d'une quarantaine d'artistes emmenés par Muriel Robin et Yannick Noah.
Retransmis en simultané sur RTL2, ce concert intitulé "Tous dans le même bateau" a été enregistré à Marseille fin janvier.
Dans un décor de paquebot résumant le thème de la campagne des "Restos", les "Enfoirés" de la première heure dont Jean-Jacques Goldman, Patrick Bruel, Francis Cabrel, Jean-Louis Aubert, Gérard Jugnot, Serge Lama, Maxime Leforestier, Mimie Mathy, Florent Pagny ou Laurent Voulzy, sont rejoints par la nouvelle génération dont Alizée, Lââm, Lorie, Garou et Hélène Segara pour plus de deux heures de spectacle et de duos inédits.
"Les concerts des « Enfoirés » sont d'un grand apport pour l'association par le retentissement artistique et médiatique, les remontées financières générées mais aussi par l'enthousiasme qu'ils provoquent chez les bénévoles qui ont fort à faire pour endiguer la détresse qu'ils côtoient quotidiennement", souligne Véronique Colucci.
Le samedi 23 février, "Tous dans le même bateau", l'album 2002 des "Enfoirés", enregistrement "live" du concert de Marseille, sortira chez BMG. Une compilation, "volume 2", regroupant 36 chansons et duos enregistrés entre 1996 et 2001 est déjà disponible.
Créés en 1985 par Coluche, les "Restos du Coeur" ont distribué 58 millions de repas pendant la campagne 2000-2001 avec la participation de 40.000 bénévoles animant 2.200 centres et antennes grâce à 29 millions d'Euros de dons et de legs.
22 février 2002 : Le Figaro
TF 1 Les Enfoirés ont jeté l'ancre pour cinq soirées sous le Dôme de Marseille
Droit au but pour les Restos du cœur
Pierre de BOISHUE
Les Enfoirés repartent, ce soir, en campagne sur TF 1. Durant quatre représentations, quarante artistes se sont succédé sur la scène du Dôme de Marseille, transformée pour l'occasion en vaisseau, pour donner leur traditionnel récital de tubes cathodiques au profit des célèbres Restos du cœur.
Mais avant de se produire devant le public de la cité phocéenne, chaque acteur du show a dû soigner sa copie musicale : une telle manifestation n'est pas placée sous le signe de l'improvisation. Pas moins d'une année de travail est nécessaire pour la mettre sur pied. Les réunions entre les organisateurs et les chanteurs s'enchaînent donc au fil des mois pour arrêter une date idéale, choisir les décors, et désigner les duos. Aussi, quand les membres de la troupe débarquent dans la salle de concert pour aborder les deux jours de répétitions prévues, ils sont en réalité déjà fin prêts à s'élancer en chœur sur la piste.
" Lorsque les Enfoirés arrivent sur place, ils ont déjà mis au point leurs chansons dans un studio basé en région parisienne ", confie le réalisateur de la soirée, Pascal Duchêne. Officiant à ce poste depuis près de six années, il a connu les principales étapes de l'odyssée du groupe. " Quand j'ai débuté, se souvient-il, il n'y avait que sept artistes sur scène. " Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Les jeunes starlettes de la chanson, Alizée ou Lorie, côtoient désormais les cadres de cette entreprise créée par Coluche et toujours menée d'une voix de fer par la maîtresse de cérémonie, Muriel Robin.
Du fait de cette multiplication d'âmes charitables, les conditions de tournage ont radicalement changé, et ne laissent que peu de répit aux techniciens en chef. " C'est devenu une très lourde machine ! Il y a de plus en plus de personnalités et de choses à filmer. J'ai donc le devoir de ne rien rater, de parfaitement saisir les émotions de chacun ", explique le réalisateur, dont le défi permanent est " d'essayer de surprendre " le téléspectateur.
Pour y parvenir, Pascal Duchêne déclare pouvoir compter sur le concours de tous les artistes qui n'adopteraient pas, lors de cette manifestation, une attitude tout à fait semblable à celle qu'ils ont parfois sur les plateaux de télévision. " Ils ne sont pas là pour faire leur promotion ", poursuit-il, en évoquant notamment les liens étroits unissant les Enfoirés et les représentants des corps de métier œuvrant dans l'ombre.
Même enthousiasme, même générosité, même hôtel... tous ont grimpé comme l'indique d'ailleurs le titre de cette escale marseillaise " dans le même bateau ".
Impossible, donc, de traverser cet océan de duos ou trios en solitaire ! " Cela n'est jamais arrivé. Mais si l'un d'eux venait soudainement à se prendre pour une diva, il s'exclurait lui-même de la troupe ", explique Pascal Duchêne.
09:50 Publié dans 2002, La presse des années 2000 | Lien permanent | Commentaires (0)
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